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C.F. GAUSS (1777-1855)

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Tout le monde connaît le nom d'Einstein... mais qui connaît le nom de celui qui fut appelé "le Prince des mathématiciens" et dont les travaux et les découvertes ont transformé et révolutionné les disciplines scientifiques  modernes ?

Son oeuvre est un monument d'une ampleur et d'une richesse inégalée à nos jours.

Carl Friedrich GAUSS est né le 30 avril 1777 à Brunswick, en Allemagne, dans une modeste famille de paysans. Son père était jardinier et sa mère était femme de ménage. Génie précoce, il apprit à lire et à écrire tout seul à l'âge de trois ans.

On rapporte qu' à l'école du village, le maître proposa aux enfants, pour les entraîner aux additions, de calculer la somme des 100 premiers nombres (de 1 à 100). Tandis que ses camarades peinaient, le jeune Carl Friedrich, âgé de cinq ans, trouva immédiatement le résultat exact et montra son ardoise au maître stupéfait. Ce n'était pas un calculateur prodige de foire, mais déjà un mathématicien en herbe puisqu'il put donner la méthode

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 qui lui avait permis de parvenir en quelques secondes à résoudre le problème posé.

 Comment avait-il procédé?

Photos: C.F. GAUSS en 1803 et en 1828

Commentaires

  • ce n'était pas un sale gosse !!

  • @Esprit5. Combien de candidats au bac S seraient capables de trouver la formule de Gauss (5 ans!) pour calculer immédiatement la somme des 100 premiers nombres?
    Il y a comme une régression en Europe... et les enfants précoces - sauf à Nice où il y a une école pour eux- se font passer une raclée à la récré !

  • je me trompe peut-être mais je pense que les enfants intelligents et plus portés vers l'étude que vers l'agitation physique doivent être malheureux à l'heure actuelle...dans les écoles de la république.
    cela n'était pas le cas avant les années 70.

  • n(n+1)/2 : Il semble que son instituteur fit connaître la méthode qu’utilisa le jeune Gauss pour obtenir cette formule et très tôt toute l’Europe connut ce précoce génie. Cette méthode est maintenant enseignée partout. Une anecdote : quelques années plus tard, une jeune mathématicienne parisienne entreprit une correspondance (scientifique) avec Gauss (elle avait seulement un an de plus que lui). Cependant, n’osant pas signer sous son nom, elle signait « Leblanc, élève à Polytechnique ». Mais en 1807 les troupes napoléoniennes occupèrent la ville de Göttingen où vivait Gauss. La jeune française craignant le pire pour lui (elle était hantée par la fin tragique d’Archimède) écrivit au général Pernety commandant les troupes françaises pour lui demander de le prendre sous sa protection. Celui-ci, grand ami de la famille de cette mathématicienne, s’empressa de le faire et expliqua à Gauss à qui il devait cette protection. C’est ainsi que Gauss apprit que « Leblanc » s’appelait en réalité Sophie Germain. Une rue de Paris porte son nom, ainsi qu’un lycée.

  • l'égalité à tout prix qu'on appelle aussi égalitarisme conduit nécessairement à la médiocrité même à la nullité car le point d'égalité sera toujours celui du plus mauvais du groupe.

  • Ah! ces fameuses courbes de Gauss?que j'ai souvent utilisé dans les méthodes analytiques de chimie.

  • abad merci. anecdote des plus intéressantes qui mérite d'être connue et retenue !

  • Merci esprit5 et merci Abad. Cette anecdote est très belle et très émouvante. A retenir, en effet.

    Voici comment procéda Gauss, âgé de 5 ans! Il avait remarqué que 1+100 = 101, 2+99= 101, etc.. et qu'il suffisait de multiplier 101 par 50 = 5050 ! - somme des cent premiers nombres. C'est archi-simple, il suffit d'y penser!

    Les courbes de Gauss, dont me parlait mon père, mathématicien et ingénieur, sont sur Internet. Jamais au lycée, on ne m'a parlé de Gauss, alors qu'on parlait d'Einstein, de la théorie de la relativité... de l'espace-temps... mais les profs ne parlaient pas de la bombe atomique, ni d'Oppenheimer...

    Il y a aussi Evariste Gallois, et tant d'autres dont on ne parle jamais! Pourquoi? L'histoire des grands mathématiciens et des génies qui ont fait notre civilisation depuis les Grecs est passionnante.
    Je mettrai une note sur Sophie Germain: je connaissais son nom.

    Amicalement

  • Vous avez raison, Gaelle, l’histoire des sciences et des scientifiques est la dernière roue du carrosse dans notre enseignement, alors que leur contribution au développement de notre civilisation est fondamentale. Ainsi, il est pour le moins anormal de parler de la théorie de la relativité (Lorentz, Poincaré, Einstein,…) et de ne pas citer Gauss. En effet, cette théorie a nécessairement recours aux géométries non euclidiennes, or c’est Gauss qui les a découvertes, plusieurs années avant les publications de Bolyai et Lobatchewsky. Je trouve très intéressant d’émailler ainsi votre « blog » de notes comme celle-ci, et ce serait très bien de continuer dans cette voie, si vous en avez le loisir.

  • @abad. Merci pour votre commentaire et pour vos excellentes précisions à retenir.
    Je compte parler des grands mathématiciens, des savants, sans le génie desquels notre civilisation ne serait pas ce qu'elle est. Un blog me semble être fait pour ouvrir des pistes et éveiller la curiosité.
    Merci encore !
    Bien amicalement.

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