Soucieux de mettre en pratique ses convictions humanitaristes et toujours prêt aussi à donner des leçons "d'antiracisme" aux Français, l'écrivain marocain Tahar Ben Jelloun, né à Fès en 1944, s'est rendu le 22 mai 2007 à la cité des Bosquets à Montfermeil (Seine-Saint-Denis) pour y tourner quelques scènes d'un documentaire "sur "l'immigration". Las! L'équipe de tournage a été aussitôt agressée, le réalisateur italien sauvagement frappé, et une bonne partie du matériel a été volée. "C'était d'une telle violence et d'une telle agressivité que le choc est surtout psychologique pour l'équipe, a déclaré le Prix Goncourt, qui déposé plainte au commissariat. La police, a-t-il ajouté, nous a dit qu'elle ne s'aventurait plus dans ce quartier."
(source: FAITS & DOCUMENTS n°237)
Commentaires
Ben Jelloun n'a rien compris . Ces braves gens des cités defendaient tout simplement leur territoire. Ils ne voulaient pas d'ingérence étrangère dans les affaires intérieures de leur territoire. Et puis, ils en ont assez d'être filmés sous toutes les coutures, ce manque de discrétion est une vraie gène pour les affaires...
j'avais lu cette information et j'ai beaucoup ri.
Il me semble qu'une aventure de la même eau est arrivée à un bobo de belle eau dans Paris intra-muros peut-être bien un des frère Jolivet (sans garantie pour le nom, problème de mémoire)
Sacré Tahar !
"Le cassage de gueule expliquée à ma fille", peut-être ?
Ils ont pris l'équipe de tournage pour une bande de flics venus les espionner! Et ce donneur de leçons de Ben Jelloun qui croyait sans doute qu'ils allaient lui demander des autographes! Quel morocco-bobo !
Je ne connaissais pas cette histoire pittoresque.
C'est excellent, les Inconnus n'auraient pas osé !
@Le Proton Jovial: on ne peut pas s'empêcher de rire, en effet!