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Patrick Devedjian: la classe!

http://www.dailymotion.com/video/x2ehe1_comparini

(L'individu au gros accent marseillais, qui se trouve au centre, c'est Renaud Muselier, bras droit du maire de Marseille Jean-Claude Gaudin, et peut-être futur maire de la ville: oh! Bonne Mère!)

Le grossier personnage qu'est Devedjian a été obligé par Sarközy de faire de plates excuses à Anne-Marie Comparini : "il n'avait pas vu la caméra, il ne savait qu'il était enregistré!", a-t-il ajouté pour se disculper, aggravant encore son cas.

Patrick Devedjian est né à Fontainebleau le 26 août 1944. Traiter une adversaire politique qui a perdu de "salope" n'a rien de "jeune" ...

Commentaires

  • oui bien sûr devedjian, qui ne fait pas partie de mes amis politiques, s'est montré quelque peu grossier... mais il ne faut quand même rien exagérer !
    ces mots populaires sont employés par tout un chacun et dans tous les milieux pour un oui ou un non. et peut-être plus qu'ailleurs dans notre région. cette conversation relevait quasiment du domaine privé entre amis sur le mode carabin.
    sincérement je crois que tout cela n'a pas grande importance. je me demande d'ailleurs de quelle façon doit s'exprimer comparini quand elle évoque le pen et ses électeurs...

  • Tombe le masque !
    Je suis d'accord avec Esprit5 , je suis intervenu sur quelques blog patriotiques et autres pour la présidentielle et les mots les plus vulgaires viennent de la gauche en général contre le FN ...(vous avez peut être croisé bixente64 ou son pantin antifaf et vous comprenez les insultes dont je parle ...)
    Ici cet acte est mufle mais souligne que le politique est un humain comme le clochard qu'il méprise ...

  • Oui et cette Comparini a été la cheville ouvrière de la mise en quarantaine de ce pauvre Charles Millon après qu'il eut fait alliance avec les élus FN au Conseil régional... Traitresse à son camp pour ne pas se salir les mains... Salope? Chez nous, on dit "bordille"...

  • oui bordille. c'est de marseille. et cela me rappelle la meilleure amie de ma mère qui traitait toutes ses amies de conasse. c'était un mot plus qu'amical chez elle. allez va, un petit gros mot n'a jamais tué personne.

  • @esprit 5: Personne autour de moi ne traite les femmes de salopes ou de connasses, encore moins de bordilles, même amicalement!

    On n'est pas plus grossier ou vulgaire à Marseille qu'ailleurs. Je suis marseillaise, mais je n'ai jamais entendu ces mots prononcés autour de moi, ni au lycée ni par mes amis marseillais! Il s'agit de politesse élémentaire.C'est "pour soi" d'abord qu'on est poli, qu'on n'emploie pas un langage trivial ! Pour ne pas s'abaisser!

    Gaston Defferre parlait avec courtoisie à tout le monde! C'était un homme parfaitement éduqué. Même s'il était socialiste! Et tu veux qu'on apprenne le "respect" aux enfants et aux jeunes, avec de pareils exemples?
    Je n'ai jamais entendu les femmes de ma famille dire un gros mot. C'est vrai. Moi, il m'arrive d'en prononcer en privé si je suis très en colère, mais je ne me pose pas en exemple.
    Dans toute la France, on dit maintenant facilement "putain!" pour un oui ou pour un non: ce n'est pas une spécialité marseillaise! Quoi qu'il en soit, je trouve regrettable qu'on parle mal, avec un vocabulaire venu du trottoir ou des cités, ou de la racaille des prisons.

    A propos, Patrick Devedjian n'est pas marseillais, il est né à Fontainebleau, le 26 août 1944. Ce n'est pas non plus un jeune homme, mais un homme politique de 62 ans, qui doit pouvoir maîtriser son langage en public.

  • gaëlle,
    l'exemple de deferre est bien mal choisi ! il était connu pour être trés grossier lorsqu'il se mettait en colère. j'ai lu sur je ne sais plus sur quelle revue que, mécontent des prestations d'un artiste ou journaliste local il s'était disputé avec lui et lui avait dit devant plusieurs pesonnes: xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx...
    je n'ai d'ailleurs jamais su ce que cela pouvait bien signifier. ce doit être cévenol.
    maintenant je suis d'accord avec toi pour faire l'effort de mettre le moins de vulgarité possible dans le langage écrit ou parlé.les femmes de ta famille j'en suis heureux pour toi.
    moi j'en ai beaucoup entendus ! je viens d'un milieu trés
    si tu n'as jamais entendu de mots grossiers prononcés par populaire où les grossièretés étaient coutumières mais des plus légères de signification. j'aimais énormémént celles qui les prononçaient et qui ne sont plus là aujourd'hui. et voyant ce que je vois aujourd'hui et qu'elles n'ont heureusement pas vu j'ai presque hâte de les rejoindre. amicalement.

  • il y a eu un cafouillage: ......................
    si tu n'as jamais entendu de mots grossiers prononcés par les femmes de ta famille j'en suis heureux pour toi.
    moi j'en ai beaucoup entendus ! je viens d'un milieu trés
    populaire où les grossièretés étaient coutumières mais des plus légères de signification...................etc...

  • Bien sûr, cet incident est une tempête dans un verre d’eau. Mais qu’aurait-on entendu si cette insulte avait été prononcée par un quelconque Le Pen ! C’est cette différence de traitement qui est le vrai scandale !

  • @esprit5: on ne va pas en faire une polémique entre nous! - Je suis étonnée pour Gaston Defferre, protestant, de Nîmes, qui a eu des épouses de la haute société, dont la dernière Edmonde Charles-Roux, de gauche, mais plutôt collé-monté! Les expressions ordurières et scatologiques que tu cites, tu les as lues dans une revue, mais rien ne prouve qu'il les ait prononcées réellement. Defferre n'était pas aimé dans la mesure où il était sec et froid, très intelligent et cultivé, et qu'il avait la réplique prompte: je l'ai vu à la TV clouer le bec au jeune Gaudin, qui a rougi et qui s'est tu. Mais il n'avait utilisé aucun mot grossier. Mon père et des parents à moi connaissaient Gaston Defferre et le jugeaient comme un homme ayant de la classe, au langage châtié. Ils n'avaient pas cependant les mêmes opinions politiques que lui. Moi, je ne l'ai jamais connu personnellement, étant trop jeune à l'époque. Pour l'amiral Muselier, le grand-père de Renaud (lequel est né après sa mort), je sais que ma grand-mère maternelle a dansé avec lui le jour de son mariage! C'était ce qu'on appelle un homme du monde. Tout cela est bien lointain...
    J'ai fréquenté des gens issus de milieux populaires à Marseille, j'en fréquente encore, mais si je dis: "comme c'est con, cette histoire!", par exemple, ils sont choqués! - C'est à Paris que j'ai découvert combien on s'exprimait souvent grossièrement ! Cela faisait chic et déjà "bobo" libéré du langage petit-bourgeois de province. Je pense qu'on ne gagne rien à utiliser des mots crus (il faut savoir le faire, et "en situation"!) ou des vocables orduriers. Je zappe tous les commentaires grossiers (à propos du FN, par exemple, j'en ai reçus) de mon blog. Je n'aime pas la vulgarité de langage, on peut tout dire d'une autre manière.
    Devedjian n'est pas un jeunot, c'est un homme politique déjà âgé, et ses problèmes avec Mme Comparini le regardent en privé. D'ailleurs, pour en arriver à faire de plates excuses, sur ordre de Sarközy, qui essaye de "féminiser" son gouvernement et lutte contre le sexisme, ce n'était pas la peine, vraiment, de passer pour un mufle.Quand on a du courage, on ne s'excuse pas, on maintient ses propos: c'est dit, c'est dit. Mais "salope" était peut-être un compliment dans sa bouche! Au point où l'on en est... Déjà que les Français sont jugés très grossiers et mal élevés à l'étranger! N'en rajoutons pas! On n'attend pas ça d'un homme politique, en tous les cas! C'est De Gaulle qui était réputé comme très grossier de langage (militaire...) et aussi Chirac, dans sa vie privée! Mais en public, ils savaient se tenir...

    Amicalement.

  • @abad: comme tu as raison! J'y pensais justement. Si Le Pen ou quelqu'un du FN se permettaient de traiter une adversaire politique de "salope", ce serait une vrai tollé! Mais là, on est prêt à excuser Devedjian! Il est assez lâche pour s'écraser ensuite: cela aussi me dégoûte de lâcheté. Il l'a dit, il l'a dit en riant, et c'est stupide de sa part, pour un UMP, alors que Sarközy essaie de mettre des femmes dans son gouvernement... Mais le vrai scandale est bien là où tu le situes. Merci.
    Amitiés!

  • Chère Gaëlle, moi aussi j’ai connu étant enfant plusieurs femmes des milieux les plus simples et sachant à peine lire. Je peux vous confirmer que je ne les ai jamais entendues prononcer la moindre grossièreté et leur langage, loin d’être ordurier était plutôt châtié, ce qui aujourd’hui paraît étonnant.
    Esprit5 a dit : « j'ai presque hâte de les rejoindre ». Cher Esprit5, nous formulons tous le vœu que vous vous hâtiez … le plus lentement possible.
    Toute mon amitié à vous deux.

  • merci abad. je vais donc suivre votre conseil en ce qui concerne le lentement...
    gaëlle, sincèrement j'aurais bien voulu voir ma mère danser avec deferre et ma grand-mère avec l'amiral...:O)

  • Tout comme toi, abad, j'ai connu des femmes de milieux très simples à Marseille dans mon enfance et adolescence, et elles n'auraient jamais osé parler trivialement. Elles laissaient ça aux hommes... Elles se respectaient, et même sachant à peine lire, elles étaient bien élevées, elles savaient beaucoup de choses vraies (les savoirs "chauds") et avaient une grande sagesse. Mais aujourd'hui encore, en dehors des jeunes immigrées et des "cagoles" , les filles ne parlent pas mal dans ma ville natale!
    Ce n'est pas "féminin" d'employer des gros mots. Je connais une jeune coiffeuse marseillaise, du "peuple" (elle ne s'en cache pas!), âgée de 20 ans, qui n'est pas une oie blanche, mais qui serait choquée par des mots comme "salope, putain, bordille": elle ne les emploie jamais, même pour parler des filles de son âge qu'elle n'aime pas! Elle est loin d'être une exception! Elle est normale...
    Je trouve qu'Esprit5 donne une image un peu faussée des femmes du Midi, qui ne sont pas toutes des poissardes, et du peuple marseillais et provençal, qui n'est pas grossier du tout. Et je le regrette. Ce n'est pas mon expérience, je ne peux pas la changer. Ce serait plutôt dans la classe des riches "parvenus" qu'on parlerait grossièrement des autres, sans respect, croyant que l'argent permet tout! (expérience actuelle avec certains de mes voisins!). Mais je sais vite remettre ces malotrus en place. Ils ne m'impressionnent pas.
    Je n'ai jamais dit que ma mère avait dansé avec Gaston Defferre, comme l'écrit Esprit5: mais ma grand-mère maternelle a bien dansé pour son mariage (le sien) avec le grand-père de Renaud Muselier, qui n'était pas encore amiral à l'époque, mais officier de Marine. Elle m'en a parlé une fois, elle n'en faisait pas toute une histoire!

    Sur le Vieux-Port, il y a toujours des poissonnières qui vendent du poisson "de la barque" et qui ont un langage vite ordurier si on leur demande si leur merlan n'est pas en train de tourner de l'oeil! Mais cela fait partie du folklore de toutes les criées, je suppose. Et l'on ne s'en offusque pas.

    Le seul réel problème de Marseille, c'est l'immigration massive. Le téléfilm "Plus belle la vie" est une honte, détesté par tous les vrais Marseillais. Parce qu'il est faux. Je tiens à le dire. J'ai vu quelques passages et j'ai failli hurler tellement c'est vulgaire et bas. Il y a des voyous partout, et des sales gens, il y a aussi le "milieu" corse ou sicilien. Ce sont des exceptions qui confirment la règle. Heureusement!
    Marseille a de multiples aspects très attachants, mais si je suis née à Marseille, je suis d'origine ardéchoise et alsacienne, aux 3/4. Mais ma grand-mère maternelle était une Provençale de souche, ainsi que sa famille, et ce depuis des générations. Et elle aimait profondément sa ville natale.
    Amitiés!

    Il faut lire le livre d'André Suarès: MARSIHO, qui donne une idée juste de l'atmosphère de toujours de cette ville, qui a été un grand port. Ses observations très fines ne datent pas. C'était un grand écrivain, né à Marseille, auteur du "Voyage du condottiere". On le trouve assez facilement, car Suarès est un auteur connu.

  • Chère Gaëlle,
    comme vous en parlez bien de ce petit peuple marseillais et des marseillaises, d’autrefois hélas !
    L’infâme téléfilm « Plus belle la vie » n’est qu’un horrible brûlot de propagande et de bourrage de crâne qui ne trompe personne.
    J’ai eu, une fois, l’occasion de rencontrer Deferre de près, lors d’un colloque de mathématiques à l’université d’Aix-Marseille. Autant que je m’en souvienne, il (s’ ( ?)) y était invité en tant que maire de Marseille et ministre de je ne sais plus quoi dans le tout nouveau gouvernement de Mitterrand. Il a, en quelque sorte, fait l’ouverture du colloque. C’est vrai que son français était remarquable : mots très bien choisis, style élégant, syntaxe impeccable. Mais son expression orale était déplorable : beaucoup d’hésitations, il cherchait ses mots, prononciation à la limite de la compréhension (en tout cas pour moi). Ce colloque était tout petit (une trentaine de participants) les contacts étaient donc faciles et directs. Mais très peu de personnes ont discuté avec lui et il est parti assez rapidement. En fait aucune sympathie n’émanait de ce personnage. Mais suis-je un bon juge ?
    Avec toute mon amitié.

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