Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire)
Des cinq prévénus qui étaient appelés à la barre, il est le seul à ne pas s'être présenté. Mais personne n'a trouvé à redire à l'argument avancé par son avocat. Car si Omar Dati était absent du tribunal de grande instance, c'est parce qu'il était dans un hôpital, au côté de sa fille, qui souffre d'une maladie aussi grave que rare, avec un lourd traitement à l'appui.
Il n'était pas là, mais on a beaucoup parlé de lui. Il est apparu comme le numéro deux du réseau de trafic de cannabis démantelé en 2005. Un réseau avec un gros dealer, un adjoint, un gros consommateur revendeur et deux petits consommateurs, en l'occurrence une femme et un jeune homme. Omar Dati servait d'adjoint ou d'intermédiaire dans ce trafic. Selon les détails fournis par la présidente et repris par le procureur, le frère de la ministre de la Justice allait chercher auprès de Riadh Boukadida les quantités de cannabis que lui réclamait Gilbert Guillot, deux quadragénaires aux corpulences de lutteurs. Un consommateur mais aussi un dealer, contre lequel six mois de prison ferme ont été requis. Un peu moins que la peine requise contre Omar Dati.
Le procureur n'a pas trouvé beaucoup de circonstances atténuantes au frère de la ministre, en rappelant qu'il avait été auparavant condamné dans le cadre d'un trafic d'héroïne. « Il faut que ça tombe si on veut être crédible », a commenté le procureur. Il a également fait preuve d'une grande sévérité envers Riadh Boukadida. Très contradictoires au regard des différentes dépositions consignées dans l'instruction , les explications du dealer présumé n'ont pas convaincu le magistrat.
Riadh Boukadida et Omar Dati n'étaient pas novices quand ils se sont fait pincer pour cannabis après l'avoir été pour l'héroïne. Mais pour Me André Laborderie, avocat d'Omar Dati, très remonté contre les coups de projecteurs médiatiques sur cette affaire, son client mérite la relaxe. « Il travaille chez Areva, il a construit une maison pour laquelle il s'est endetté pour vingt-cinq ans, et il élève ses quatre enfants », a-t-il souligné. Avant d'insister sur sa sincérité. « Il n'a jamais varié dans ses déclarations. Oui, il a reconnu avoir servi d'intermédiaire en prélevant quelques grammes à chaque fois. Mais il a franchi un pas. Il est passé d'une drogue dure à une drogue douce, appréciée comme un médicament par certains médecins. Et, aujourd'hui, il est sorti de la spirale. » Et Me Laborderie a demandé qu'on épargne la prison à son client. Le jugement a été mis en délibéré au 17 décembre.
Son meilleur avocat, c'est sa soeur!
(Le Parisien)
Commentaires
« Il travaille chez Areva, il a construit une maison pour laquelle il s'est endetté pour vingt-cinq ans, et il élève ses quatre enfants » : il en a de la chance d’avoir été embauché chez Areva. C’est vrai que c’est une chance pour la France. Il doit être bien dans les petits papiers de madame Lauvergeon. Enfin, maintenant on sait que si l’on s’endette sur 25 ans pour payer sa maison et qu’on a 4 enfants, on a le droit de faire du trafic de drogue. Ca fait partie des nouveaux droits ?
Cher abad, OUI !!!
Ce matin, ma fille a été obligée de supporter dans le bus pour aller à son travail!
"Marseille n'est plus en France,
"On est ici est chez nous!
sur un air de rap...
Puis les you-you ont commencé, de la part de filles jeunes (18 à 20 ans) qui allaient à leur lycée professionel de coiffure... Elles étaient en nombre et très "remontées"... Voilà. C'est tous les matins la même chose. Puis musique assourdissante, cris et rires, provocations verbales! Si on dit un mot, on est mort, ou presque... le racisme anti-blanc bat son plein, sans se cacher... Ils s'amusent beaucoup...
Amitiés! Bien tout reçu, je vais vous répondre dès que j'ai un moment. Merci!
Gaelle,
vous me traitiez de radical alors que la violence est la seule réponse à ce genre de débordement.
Vivement la guerre civile,qu'on en finisse avec ces gens là
même si on risque de trinquer méchamment.
Salut Marcel.
OUI qu'on en finisse avec les crikets,on ne va pas trinquer longtemps vu que leur seul "courage" consiste à gueuler en meute comme les hyènes,exemple à la gare du nord à Paris.
Si les filcs ou les pompiers avaient eu chaque fois une réaction appropriée à la situation , aujourd'hui ils seraient respectés. Alors?
Cher Marcel, je me suis mal fait comprendre sans doute, mais "radical" était un compliment dans ma bouche! Ne vous y trompez pas! Moi aussi, je suis une "radicale"!
Amitiés