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La fête de JUL en Europe du Nord

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La nuit des Mères, ou nuit de la Mi-hiver, et la nuit du Tournant du Soleil
ou nuit de la Mi-été ...

Les anciennes principales fêtes prenaient surtout place aux deux solstices
et aux deux équinoxes. La plus significative de toutes était celle de Jul
ou Jöl, la fête du solstice d'hiver. C'était la fête de la
naissance du soleil, dont le symbole est la roue, (Vieux Norois : hiol,
jol) et commençait la nuit du 25 décembre, la sainte Nuit des Mères
ou «
Weih » (consacrée, sainte), ceci pour 12 jours jusqu'au saint Jour de
Lumière, ou Jour Principal. On se souvient encore du nom « Les Douze » ou
les Douze Nuits, qui désignait les jours du 25 décembre au 6 janvier, une
période sacrée. Pendant ce temps, toute querelle et toute arme étaient
laissées de côté, aucun travail ne devait être entrepris et les Dieux
tenaient leur cortège festif.

Pendant douze jours, une ambiance de fête régnait dans les maisons et les
rues, et chaque invité était le bienvenu. Dans le foyer brûlait la "bûche
de Noël" que chacun pouvait aller chercher dans les bois sans être puni
comme un voleur de bois mort , et dans la salle décorée en vert résonnaient
pendant les fêtes des chants glorifiant le Soleil enfant. On s'amusait à
toute sorte de jeux et de devinettes, et on prenait du porc comme met de
fête, le verrat étant consacré à Fro. Les gens croyaient que les Dieux
quittaient leur demeure dans la nuit pour descendre sur terre, et qu'alors
l'influence divine se manifestait dans toute la nature.

Toutes les créatures fêtaient avec gratitude le retour des Dieux, toute eau
était sacrée ou bien changée en vin, et tout recevait la consécration
divine.

On puisait aux saintes sources au milieu de la nuit l'eau nommée «
Wy » afin de la conserver pour un usage consacré, et pour en asperger les
habitations, on sortait au dehors le fourrage afin de le bénir.

On
ramassait des plantes rendues sacrées par le passage des Dieux, pour les
donner au bétail. On secouait les arbres pour les sortir de leur sommeil
et, ainsi éveillés, pour ainsi dire afin d'accueillir la Divinité, afin
qu'ils ne restent pas secs et stériles au moment de la fructification. («
au moment de la distribution de la providence des fruits »). On cherchait
ainsi à s'allier les Dieux par des dons et apaiser leur colère par des
feux brûlant en leur honneur, et en tenant de grands repas sacrificiels. »


Otto Freiher von Reinsberg-Düringsfeld, "Aberglaube-Sitten-Feste
Germaischer Völker, das festliche Jahr", Reprint-Verlag-Leipzig (reprint
of the original 1898).
Traduit de l' allemand par Yves Kodratoff.


Cet auteur nous dit aussi :
« Les Mères arrivent chez nous la veille de Yule et se réunissent en une joyeuse fête, un sumbel, Pertho ou Peorth (nom d'une des runes germaniques), avec les femmes sages du lieu qu’elles visitent. Le lendemain, elles sont rejointes par leurs conjoints et commencent les douze jour de Yule, les douze jours d’ivresse mystique et de tempête physique pendant lesquels vie et mort se confondent. »


Le solstice d'hiver a toujours été une période de naissance des grands prophètes ou personnages religieux (Mithra est né lors du solstice d'Hiver bien avant le christianisme, Jésus a changé de date de naissance plusieurs fois etc.).
Le folklore celtique nous est resté par l'épicéa (arbre qui ne perd pas ses feuilles), les boules de Noël (anciennement des pommes, du blé étaient accrochées aux branches). On accrochait aussi les branches de gui et de houx pour honorer ce qui nte meurt pas en hiver.
Les civilisations proto-celtes (antérieures aux Celtes), donnent à cette période une grande importance, que l'on peut voir grâce à l'alignement des pierres de certains mégalithes (Newgrange par exemple et Stonehenge) lors du lever du soleil, le jour du solstice.

Le visage de la Déesse lors du solstice d'hiver


On parle 

On parle de Vierge pure dans le christianisme qui aurait donné naissance au Christ. Rien de bien nouveau, Krishna, Bouddha, Zoroastre seraient aussi nés d'une femme vierge.
Quelle peut être la signification de vierge en ce cas, car il va de soi d'un point de vue purement naturel que c'est impossible?

La Déesse qui donne naissance au soleil, aux Dieux etc... montre par là sa pureté sans tache,  car n'importe quelle femme ne pourrait pas enfanter un Dieu. Il s'agit plus d'une virginité de l'âme que d'une virginité physique. La Déesse incarnant le grand Tout, on célèbre donc la pureté originelle de la Déesse à Yule.
La Déesse est LA Mère.

Commentaires

  • Il faut pas pousser... Jesus n'a pas changer de dates de naissances plusieurs fois !!!!!!!!!!!!!!!!!!!! :ll

  • @nadyaa
    La date de naissance de Jésus a été fixée par l'Eglise en coïncidence avec les fêtes païennes du Solstice d'Hiver.
    La date exacte de la naisance du Christ est inconnue, en fait:
    6 janvier, 25 mars, 10 avril, 29 mai, toutes ces dates ont, à un moment de notre histoire, été célébrées comme marquant la naissance du Christ, avant que ne s’impose le 25 décembre. La date du 25 décembre apparaît officiellement au IVe siècle, avec le chronographe romain de 354, qui fixe la naissance du Christ à Bethléem le 25 décembre. Jusque-là, la liturgie primitive se concentrait sur la mort et la résurrection du Christ. Quand les Eglises latines décidèrent d’instituer une fête spéciale pour célébrer la naissance de Jésus « dans la chair », ils la fixèrent donc, après quelques tâtonnements, au 25 décembre. Aucun document ne précisant le jour de la naissance de Jésus, les choix du jour et du mois étaient libres.

    Vous voyez, il faut pousser un peu les recherches. Je n'écris pas n'importe quoi sur mon blog, comme vous semblez le croire.

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