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Des voeux? L'annonce du programme mondialiste pour la France

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31 décembre, à l'Elysée...
Dans un style plus classique qu'attendu, Nicolas Sarközy a adressé lundi soir ses premiers voeux aux Français depuis l'Elysée, insistant à nouveau sur "l'urgence" des réformes, et lançant l'idée nouvelle d'une "politique de civilisation".

Le chef de l'Etat a appelé à une "nouvelle Renaissance" et tracé à grands traits ses contours.

"Nous ne résoudrons rien", a-t-il lancé, "si nous ne bâtissons pas l'école et la ville du XXIème siècle", sans mettre "au coeur de la politique le souci de l'intégration, de la diversité, de la justice, des droits de l'Homme, de l'environnement", sans retrouver "le goût de l'aventure et du risque" ni "moraliser le capitalisme financier".

M. Sarközy a aussi décrit sa mandature comme une "tâche immense tant la France a pris de retard sur la marche du monde", et assuré avoir "engagé depuis huit mois beaucoup de changements profonds".

Le président a passé en revue comme autant d'"urgences" l'ensemble des réformes entreprises en 2007. Et "à ceux qui trouvent que cela n'est pas allé assez vite", il a expliqué avoir simplement tenu compte "de l'exigence du dialogue social et de la négociation", affirmant au passage "ne pas croire à la brutalité comme méthode de gouvernement".

M. Sarközy a reconnu les "craintes", "l'angoisse" et "l'exaspération" des Français tout en assurant que sa "détermination est sans faille".

Le président a promis que "les premiers résultats de l'action entreprise devraient se faire sentir" en 2008, malgré "une conjoncture internationale freinée par la crise financière".

Parmi les premiers à réagir, François Fillon a affirmé que son gouvernement était prêt pour les "réformes de civilisation".

Dans un communiqué, le Premier ministre a ainsi décrit la "feuille de route pour 2008" fixée par M. Sarközy: "changer la France en profondeur, pour qu'elle soit toujours en initiative dans le monde, plus conquérante en économie mais aussi plus juste pour ses citoyens et plus respectueuse de la planète".

Pour l'UMP, le secrétaire général de l'UMP, Patrick Devedjian, a aussi salué une intervention qui, a-t-il dit sans autre détails, vise à "redonner l'espoir à tous nos concitoyens" et à "les mobiliser sur un grand projet".

Julien Dray, porte-parole du PS, a décrit en revanche la "politique de civilisation" comme un "concept fumeux" visant à "faire couler un peu d'encre".

Sur le pouvoir d'achat, principale préoccupation des Français, "le président de la République est vite passé", a ajouté M. Dray.


Commentaires

  • merci pour le grenelle du pouvoir d'achat :
    les assurances
    les taxes voitures
    les 50 centimes d'E sur les boîtes de médicaments
    le timbre poste
    le gaz
    etc.....
    le peuple te remercie, la banquise aussi

  • feuille de route 2008:on dirait debeulyou parlant du conflit israelo palestinien.
    Il sera aidé pour la partie diplomatique par Condoleeza Yade.
    En outre,croissance économique et sauvegarde de la biosphère sont incompatibles car il y a le problème de la surpopulation et de la limitation des ressources naturelles mais impossible d' expliquer cela à un crétin inculte marionnette entre les mains du patronat.

    Je souhaite donc une "annus horribilis" au schtroumpf et à son équipe de nuls ainsi qu'à l'UMPS.

  • Qu'on aime ou non Sarkozy, il a tout de même dit une chose assez vraie, que la France a perdu le goût de du risque.
    Gaelle, pourquoi écris-tu "Sarközy" ? Je suppose que son nom s'écrivait comme cela lorsque sa famille vivait en Hongrie mais il a été francisé, non ? C'est une forme d'ironie ?
    Au passage, bravo pour ton album sur Leni Riefenstahl. C'est une cinéaste que j'ai découvert sur Arte il y a une dizaine d'années et dont j'admire le travail d'un point de vue artistique, mais il est difficile de le dire sans se faire aussitôt traiter de nazi. Elle était ce qu'elle était politiquement parlant mais elle était surtout une très grande cinéaste.

  • Cleric a dit : « [sarkozy] a … dit une chose assez vraie, que la France a perdu le goût de du risque » : hélas, cleric, beaucoup de Français, et les plus humbles, les petits, prennent tous les jours des risques : dans le métro, le RER, ou les trains de banlieue, que ce soit pour travailler ou tout simplement pour se déplacer. Ce n’est pas une simple image, le tragique destin d’Anne-Lorraine est là pour nous le rappeler.
    Mais il est vrai que nos dirigeants ne prennent pas ces risques là. Et ce n’est pas la pudeur qui les étouffent quand ils ont le culot de proférer de telles accusations mensongères. A moins que précisément, il parlait de lui-même à propos de l’absence de goût du risque, lui qui est au pouvoir depuis tant d’années. Mais c’est certainement ainsi que vous l’avez interprété. Amicalement.

  • @VLAAMS et à marcel: je suis parfaitement d'accord avec vos commentaires! Vous voyez clair! Terriblement clair!
    La misère est là, qui rôde, pour tant de Français. Cela serre le coeur quand on voit tous ces immenses gaspillages, ce luxe pour les happy few, ce très grand luxe... pour eux synonyme de bonheur... de puissance...

    Le pouvoir d'achat, il s'en fiche bien! C'est scandaleux, un tel cynisme... Peu de gens le ressentent...
    Mais Sarkozy sait jeter un tel nuage d'encre dans les esprits que bcp croient encore que "s'il ne fait pas", "c'est qu'on l'en empêche" ! Alors qu'il a la majorité absolue à l'Assemblée!

    Il en train de saper la laïcité: ce qui est grave.
    Pourquoi se préoccupe-t-il des religions, et en particulier de la religion chrétienne? Il est malheureux que ce soit Staline qui l'ait dit, mais la religion est bien souvent en effet "l'opium du peuple"... - je sens derrière ses propos "religieux" quelque chose qui me déplaît profondément... Il est le président d'une République laïque: qu'il ne déborde pas!
    Catholique, je sais l'apport de la chrétienté à la Civilisation européenne. (Encore que je crois que les religions ne jouent presque aucun rôle: ce sont les hommes, et leur intelligence, leur capacités d'invention qui bâtissent le monde civilisé). Mais actuellement, on est en plus grand risque de bâtir des mosquées que de blanches cathédrales!

    La France est en faillite, de son propre aveu et de celui de Fillon!
    Si les choses vont trop mal, il s'enfuira aux Etats-Unis!
    Mais les Français ont perdu en effet le goût du "risque": celui de voter français, pour la Nation, pour leurs enfants, pour chasser leurs ennemis de l'intérieur, pour voir renaître la Paix dans leur pays! Pour vivre libres! Ils ont choisi la soumission, ils ont choisi d'être le chien de la fable au lieu d'être le loup! Ils ont vendu leur âme - pas tous, mais la majorité, et ceux-là, je ne les plains pas: qu'ils aillent acheter leur magazine people et jouer au loto!

    Très amicalement

  • Cher abad, vous avez répondu pour moi, et mieux que je ne l'aurais fait, au commentaire de
    Librian cleric.
    Son blog est très sympathique, mais là, pour le goût du risque, je ne suis d'accord avec lui!
    Le risque que n'ont pas pris les Français, c'est de voter national! Et des risques, ils en prennent tous les jours! En effet!
    Et, de plus, il y a des "risques" qu'il ne faut pas prendre pour la France! Le risque de la totale soumission aux Etats-Unis, par exemple! Le risque du capitalisme mondialiste, sans foi ni loi!
    Le risque de s'engager dans des guerres coûteuses QUI NE SONT PAS LES NOTRES!

    Voeux creux et vides, dignes du "dictionnaire des Idées reçues"!

    Amitiés

  • Entièrement d’accord avec vous, chère Gaëlle, le mondialiste qui nous gouverne veut entraîner la France dans des conflits qui non seulement ne la concernent pas, mais vont directement à l’encontre de ses intérêts. Est-ce que les Français, complètement tétanisés pas la propagande mondialiste, vont s’y laisser entraîner ?

  • Abad : d'accord avec vous sur la prise de risque quotidienne de bcp de français. PS : ma première note de blog ayant été effacée par une mauvaise manip, je vais en poster une autre.

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