Le réveillon du "tout-ethnique"
Quelque 13.000 policiers et gendarmes ont été mobilisés pour assurer la sécurité en Ile-de-France dans la nuit de la Saint-Sylvestre, a annoncé lundi la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie, lors d'une visite à la Préfecture de police (PP).
Sur ce nombre, 4.500 concernent la seule capitale, alors que consigne a été donnée aux forces de l'ordre de se faire "très visibles" à des fins de dissuasion.
Mme Alliot-Marie s'est rendue peu avant 18H00 à la Préfecture de police pour passer en revue le dispositif mis en place.
Le préfet de police, Michel Gaudin, a dressé un inventaire de la mobilisation (gendarmes, policiers, Samu, pompiers), faisant état d'un renfort de douze escadrons de gendarmerie mobile et de trois compagnies de CRS, soit 1.200 hommes.
Selon les Renseignements généraux (RG), de 300.000 à 400.000 personnes sont attendues sur les Champs-Elysées.
"Les gens arrivent vers 23H00 et les deux tiers sont partis vers une heure du matin", a expliqué Bruno Lafargue, patron des RG de la Préfecture de police.
L'an dernier, 400.000 personnes avaient été comptabilisées aux Champs-Elysées à minuit et 40.000 au Champ de Mars et au Trocadéro. Durant la nuit, quelque 800 perturbateurs avaient été repérés et les forces de l'ordre avaient procédé à 190 interpellations et 131 gardes à vue.
Le préfet a souligné que les forces de l'ordre avaient pour consigne d'être très "visibles" pour être "le plus dissuasif possible".
Autre consigne: se montrer "particulièrement ferme sur la nécessité d'interpeller en cas de besoin, avec constitution d'un dossier pour déférer devant la justice".
Des contrôles d'alcoolémie seront pratiqués entre 01H30 et 05H00 du matin. Qui sera contrôlé? Ceux qui n'ont pas de couteaux, de battes de baseball, de barres de fer? Voire d'armes de tir?
Pierre Mure, directeur de l'ordre public et de la circulation, a également mis l'accent sur la nécessité d'"occuper le terrain en se montrant extrêmement visible, particulièrement aux sorties de métro".
La police ferroviaire a mis en place un dispositif "dynamique et très mobile avec identification des groupes à risque : 70 équipes opérationnelles fonctionneront sur le réseau francilien alors que les grandes gares sont sécurisées". Les forces de l'ordre seront présentes dans "les trains à problèmes", a-t-il précisé.
Tout en affirmant ne pas nourrir "d'inquiétude particulière", M. Lafargue a révélé que lundi après-midi, les policiers avaient découvert en Seine-Saint-Denis "quelques stocks de projectiles, en particulier des morceaux de pierre et de béton sur des toits d'immeuble, vraisemblablement destinés à être utilisés contre les forces de l'ordre". Des renforts de la police technique et scientifique ont été acheminés dans ce département.
Evoquant "la cartographie" des voitures brûlées, il a souligné que leur nombre "correspondait de moins en moins à la cartographie des quartiers difficiles. En revanche, les incidents les plus graves continuent de se dérouler dans les quartiers les plus sensibles".
Sur ce nombre, 4.500 concernent la seule capitale, alors que consigne a été donnée aux forces de l'ordre de se faire "très visibles" à des fins de dissuasion.
Mme Alliot-Marie s'est rendue peu avant 18H00 à la Préfecture de police pour passer en revue le dispositif mis en place.
Le préfet de police, Michel Gaudin, a dressé un inventaire de la mobilisation (gendarmes, policiers, Samu, pompiers), faisant état d'un renfort de douze escadrons de gendarmerie mobile et de trois compagnies de CRS, soit 1.200 hommes.
Selon les Renseignements généraux (RG), de 300.000 à 400.000 personnes sont attendues sur les Champs-Elysées.
"Les gens arrivent vers 23H00 et les deux tiers sont partis vers une heure du matin", a expliqué Bruno Lafargue, patron des RG de la Préfecture de police.
L'an dernier, 400.000 personnes avaient été comptabilisées aux Champs-Elysées à minuit et 40.000 au Champ de Mars et au Trocadéro. Durant la nuit, quelque 800 perturbateurs avaient été repérés et les forces de l'ordre avaient procédé à 190 interpellations et 131 gardes à vue.
Le préfet a souligné que les forces de l'ordre avaient pour consigne d'être très "visibles" pour être "le plus dissuasif possible".
Autre consigne: se montrer "particulièrement ferme sur la nécessité d'interpeller en cas de besoin, avec constitution d'un dossier pour déférer devant la justice".
Des contrôles d'alcoolémie seront pratiqués entre 01H30 et 05H00 du matin. Qui sera contrôlé? Ceux qui n'ont pas de couteaux, de battes de baseball, de barres de fer? Voire d'armes de tir?
Pierre Mure, directeur de l'ordre public et de la circulation, a également mis l'accent sur la nécessité d'"occuper le terrain en se montrant extrêmement visible, particulièrement aux sorties de métro".
La police ferroviaire a mis en place un dispositif "dynamique et très mobile avec identification des groupes à risque : 70 équipes opérationnelles fonctionneront sur le réseau francilien alors que les grandes gares sont sécurisées". Les forces de l'ordre seront présentes dans "les trains à problèmes", a-t-il précisé.
Tout en affirmant ne pas nourrir "d'inquiétude particulière", M. Lafargue a révélé que lundi après-midi, les policiers avaient découvert en Seine-Saint-Denis "quelques stocks de projectiles, en particulier des morceaux de pierre et de béton sur des toits d'immeuble, vraisemblablement destinés à être utilisés contre les forces de l'ordre". Des renforts de la police technique et scientifique ont été acheminés dans ce département.
Evoquant "la cartographie" des voitures brûlées, il a souligné que leur nombre "correspondait de moins en moins à la cartographie des quartiers difficiles. En revanche, les incidents les plus graves continuent de se dérouler dans les quartiers les plus sensibles".
Commentaires
"les forces de l'ordre seront présentes" pour verbaliser ceux qui dépassent la vitesse maximale de 1 km/h
mais sûrement pas pour neutraliser les forces du désordre
qui seront présentes en plus grand nombre.
Les ordres émanant de "Lady camera"(ou Margaret Karcher) seront de ne pas faire preuve de fermeté envers les ordures de tout poil
et au besoin de se laisser tirer dessus ou égorger sans répliquer.
ce n'est vraiment pas la peine de déployer tant de forces de police pour nous raconter,ce matin à la TV, que la délinquance a diminué de 30% par rapport à l'an dernier
toujours des mensonges de plus en plus énormes
je suis entièrement d'accord avec Marcel