Clara Rojas
Le parquet général de Colombie a déclaré vendredi, sur la base de tests ADN, qu'il y avait "une très forte probabilité" que le garçonnet recueilli par une institution publique soit Emmanuel, l'enfant de Clara Rojas, otage de la guérilla des Farc depuis 2002.
Il y a des "concordances", des "traits communs" qui montrent une "très forte probabilité" que l'enfant "appartienne à la famille Rojas", a déclaré le procureur général, Mario Iguaran, au cours d'une conférence de presse convoquée à Santa Marta (nord).
"Sur le plan scientifique, on a observé que l'ADN de Juan David Gomez (nom que porte l'enfant recueilli par l'institution) a une compatibilité absolue avec celui de la famille de Mme Clara Gonzalez", la mère de Clara Rojas, a expliqué le procureur.
Les tests ont été effectués en comparant des échantillons sanguins de l'enfant et d'autres prélevés sur la mère et un frère de Clara Rojas, qui se trouvaient ces derniers jours à Caracas où ils attendaient la libération promise de trois otages de la guérilla, dont le petit Emmanuel.
"Ce que concluent les études scientifiques c'est qu'il y a une beaucoup plus forte probabilité que Juan David appartienne à la famille de Mme Clara Gonzalez plutôt qu'à une autre famille", a ajouté le procureur, précisant qu'il ne s'agissait toutefois que d'un test "préliminaire" qui sera vérifié en Europe.
De son côté Fabrice Delloye, ex-mari d'Ingrid Betancourt, détenue depuis 2002 par les Farc, a estimé que la présence probable à Bogota d'Emmanuel est dans le contexte actuel "la seule bonne nouvelle".
"L'accord humanitaire a pris un sale coup", a-t-il expliqué, en référence à l'échec de l'opération humanitaire visant à récupérer trois otages des Farc ainsi qu'à l'appel jeudi du chef de la guérilla marxiste, Manuel Marulanda, à une "offensive générale" en Colombie.
Les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) avaient promis le 18 décembre de libérer Clara Rojas, son fils Emmanuel né en captivité et l'ancienne parlementaire Consuelo Gonzalezas, et de les remettre au président vénézuélien Hugo Chavez ou à une personne qu'il aurait désignée.
Mais l'opération a échoué et le président colombien Alvaro Uribe a affirmé qu'une des raisons était que les Farc ne détenaient plus le petit Emmanuel, né il y a trois ans et demi d'une relation consentante entre Mme Rojas et un guérillero.
Les Farc avaient déclaré, dans un message rendu public lundi par le président vénézuélien Hugo Chavez, que les trois otages ne pouvaient pas être libérés en raison d'opérations de l'armée colombienne dans la zone où ils devaient être récupérés par une mission internationale aéroportée.
Il y a des "concordances", des "traits communs" qui montrent une "très forte probabilité" que l'enfant "appartienne à la famille Rojas", a déclaré le procureur général, Mario Iguaran, au cours d'une conférence de presse convoquée à Santa Marta (nord).
"Sur le plan scientifique, on a observé que l'ADN de Juan David Gomez (nom que porte l'enfant recueilli par l'institution) a une compatibilité absolue avec celui de la famille de Mme Clara Gonzalez", la mère de Clara Rojas, a expliqué le procureur.
Les tests ont été effectués en comparant des échantillons sanguins de l'enfant et d'autres prélevés sur la mère et un frère de Clara Rojas, qui se trouvaient ces derniers jours à Caracas où ils attendaient la libération promise de trois otages de la guérilla, dont le petit Emmanuel.
"Ce que concluent les études scientifiques c'est qu'il y a une beaucoup plus forte probabilité que Juan David appartienne à la famille de Mme Clara Gonzalez plutôt qu'à une autre famille", a ajouté le procureur, précisant qu'il ne s'agissait toutefois que d'un test "préliminaire" qui sera vérifié en Europe.
De son côté Fabrice Delloye, ex-mari d'Ingrid Betancourt, détenue depuis 2002 par les Farc, a estimé que la présence probable à Bogota d'Emmanuel est dans le contexte actuel "la seule bonne nouvelle".
"L'accord humanitaire a pris un sale coup", a-t-il expliqué, en référence à l'échec de l'opération humanitaire visant à récupérer trois otages des Farc ainsi qu'à l'appel jeudi du chef de la guérilla marxiste, Manuel Marulanda, à une "offensive générale" en Colombie.
Les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) avaient promis le 18 décembre de libérer Clara Rojas, son fils Emmanuel né en captivité et l'ancienne parlementaire Consuelo Gonzalezas, et de les remettre au président vénézuélien Hugo Chavez ou à une personne qu'il aurait désignée.
Mais l'opération a échoué et le président colombien Alvaro Uribe a affirmé qu'une des raisons était que les Farc ne détenaient plus le petit Emmanuel, né il y a trois ans et demi d'une relation consentante entre Mme Rojas et un guérillero.
Les Farc avaient déclaré, dans un message rendu public lundi par le président vénézuélien Hugo Chavez, que les trois otages ne pouvaient pas être libérés en raison d'opérations de l'armée colombienne dans la zone où ils devaient être récupérés par une mission internationale aéroportée.
Clara Rojas, l'assistante d'Ingrid Betancourt, aurait eu donc une liaison consentie avec un guerrillero des FARC... Les choses ne sont pas simples non plus côté otages...
Commentaires
Si cette information est confirmée, cela prouve que les FARCS ne pouvaient pas libérer les otages et qu’ils ont mené tout le monde en bateau, tout au moins les naïfs.
Cher abad, ce qui est troublant aussi, c'est l'idylle entre Clara Rojas et un guerillero, dont elle a un enfant, ce pauvre Emmanuel... Quel romanesque... Quel destin pour cet enfant! (s'il existe vraiment...). On dit bien "relation consentie"... Que faut-il en penser? Les FARC ne sont peut-être pas vues de la même façon que nous ici, mais vus comme des héros cherchant à délivrer le peuple? Il faudrait vivre là-bas pour comprendre... Le mythe du CHE est sans doute toujours vivace, très romantique pour certains esprits féminins...
Amitiés!
L'existence de ce fruit d'une liaison entre Clara Rojas et un guérillero était connue depuis longtemps. On ne saura évidemment pas les détails de cette "aventure" avant la libération de Clara rojas.
A ce stade pourtant, on peut y voir un très classique syndrome de Stockholm, qui ne vaut absolument pas comme circonstance atténuante des FARC ! Je crois que personne en Colombie n'a une image romantique de cette guérilla de malheur et qu'aucune femme de ce pays ne rêve ni du Che, sombre personnage sanguinaire malgré le "mythe", ni des barbares sauvages de la guérilla (étant entendu que certains guérilleros ont été recrutés sans leur consentement et sont, d'une certaine façon, d'autres victimes de ce système totalitaire qu'est la guérilla).
Je n'ai jamais rencontré un Colombien qui estimait que les FARC défendaient le peuple.
Il n'y a guère que dans la presse française que l'on tente de donner une certaine légitimité à cette organisation terroriste !
Il est donc confirmé qu’Emmanuel est bien le fils de Clara Rojas. Les FARCS mentaient donc et espéraient récupérer l’enfant. Heureusement la police colombienne a fait échouer leur plan machiavélique, ce qui montre bien que le peuple colombien ne les soutient pas. Qu’aurait-on dit si les FARCS avaient réussi ? Ils auraient été portés aux nues et Uribe pouvait se sauver. Les médiats mondialistes, avec la complicité de responsables politiques, comme Chavez ou Sarkozy, se seraient déchaînés contre lui. Il n’en a rien été grâce à son courage et sa fermeté. Les complices des FARCS et leurs thuriféraires peuvent se cacher ! Et bravo à Uribe !