Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Georges Frêche veut repolitiser la jeunesse!

bb377a4fe20875421c463002551e9f14.jpg
Le  président de la Région Languedoc-Roussillon veut rapatrier à grands frais une statue de Lénine, de Seattle au cœur de Montpellier.

George Frêche, ex-maoïste et marxiste-léniniste converti à la social-démocratie, revient à ses premières amours. Le Midi Libre révélait hier que le président de la région Languedoc-Roussillon souhaite ériger en plein cœur de Montpellier une statue à la gloire du héros de la révolution d’Octobre. Une œuvre monumentale de 7 tonnes qu’il a découverte lors d’une visite à Seattle.

La capitale de l’Etat de Washington, au nord-ouest des Etats-Unis, souhaite s’en débarrasser pour une somme non moins monumentale, comprise entre 150.000 et 250.000 dollars, sans compter les frais de transports. Une paille pour George Frêche qui, regrettant « le manque de repères historiques et politiques de la jeunesse française », voit dans cette statue de Lénine une façon de « repolitiser » le débat, explique le quotidien. « Sans la révolution d’Octobre, il n’y aurait pas eu la décolonisation », a argumenté l’ancien maire de Montpellier.

George Frêche est un habitué de la provocation et des dépenses somptuaires. Ces outrances verbales, notamment sur les harkis qu’il avait qualifiés de « sous-hommes », lui ont valu en 2007 l’exclusion du Parti socialiste.

(Edition France Soir du jeudi 17 janvier 2008)

Commentaires

  • On a tiré l'exclamation de Georges Frêche de son contexte. Il a voulu dire que les fils de harkis léchaient les bottes de ceux qui les avaient ignorés, les gens de droite. "Sous-hommes" avait été utilisé par les nazis. Manque de pot. Fallait faire gaffe. La prochaine fois, il dira "vous n'avez pas de couilles", ça voudra dire la même chose et personne n'ira le traiter d'hitlérien. Il n'a jamais voulu assimiler les harkis à des sous-hommes dans le sens des nationaux-socialistes, il a voulu faire tout le contraire, en leur disant "Ressaisissez-vous, ayez des couilles au cul Nom de Dieu !" Bien entendu, les journalistes se sont rués à la curée en faisant soigneusement semblant de ne rien comprendre, comme d'hab.

  • « Sans la révolution d’Octobre, il n’y aurait pas eu la décolonisation » : la vérité sort de la bouche des enfants, bien que Frêche soit loin d’être un enfant. C’est bien la preuve que les sanguinaires révolutionnaires marxistes et les décolonisateurs sont bien de la même engeance : la pire qui soit, la lie et la honte de l’humanité.

Les commentaires sont fermés.