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En français, l'écart se creuse...

Le rectorat de l'académie Aix-Marseille a rendu publics les résultats des évaluations nationales de 6e , CE1 et CM2 subies début septembre 2007. Les scores ont été envoyés aux parents d'élèves et aux établissements scolaires. " Il ne s'agit pas d'établir un classement, mais une base de travail pour faire progresser tout le monde", explique Brigitte Jauffret, inspecteur pédagogique régional (IPR) de mathématiques.

Seule l'évaluation des acquis des élèves de 6e - environ 20 000 l'ont passée- peut être comparée avec les précédentes, en particulier depuis 2005 , date à laquelle a été standardisé le test au niveau national.

 Il s'agit de 57 questions en français et autant en mathématiques. Exemple: "Tu as une droite AB avec un centre X, tu dois tracer le cercle de diamètre": 14% seulement y parviennent...

En français, l'écart se creuse

Un indicateur a été élaboré, celui de la "très grande difficulté" (qui correspond à moins de 30% de réponses correctes). En français, au niveau académique, 12% des élèves sont dans ce cas. Afin de les aider, des Programmes personnalisés de réussite éducative (PPRE) sont mis en place en 6e depuis l'an passé, souvent sous forme de cours supplémentaires. Un premier bilan reste à faire, la communauté éducative souhaitant "qu'on invente des méthodes".

 "S'agit-il d'un groupe de filles ou de garçons?" : il faut trouver trois mots justifiant l'hypothèse. 12,8% les dénichent. Plus de 45% arrivent à accorder un verbe avec un sujet pluriel.

"Les résultats d'ensemble de l'académie ont légèrement été améliorés", présentait Philippe Desvaux, IPR de français. "Et cela grâce au département des Bouches-du-Rhône qui a obtenu de meilleurs résultats. En revanche, ce qui est inquiétant, c'est que, malgré ces résultats légèrement améliorés, l'écart se creuse entre les collèges "normaux" et les collèges Ambition réussite(21 établissements présentant le plus d'élèves en difficulté)."

Les cancres sont las...

(Source La Provence.fr  05.02.08)

Commentaires

  • Oui, chère Gaëlle, les cancres sont las et … sont là !

    Autrefois, pour être admis en 6ème il fallait être reçu à un examen qui se doublait d’un concours pour les candidats à la bourse. Mais l’élève qui était reçu avait déjà un bon niveau d’instruction générale, que ce soit en français, histoire-géo ou en mathématiques, qu’on appelait modestement ‘calcul’. Maintenant on fait passer l’examen (sans sanction) ou l’évaluation, comme ils disent, après l’admission en 6ème : et on découvre que les élèves sont en moyenne d’un très mauvais niveau. On marche vraiment sur la tête.

    Mais enfin les meilleurs ce sont les collèges ‘ambition réussite’ : tout un programme. Se rendent-ils compte ces soi-disant pédagogues de l’enseignement que jeter ainsi à la figure de ces cancres un slogan tel que « ambition-réussite » c’est les enfoncer un peu plus. Ils n’ont pas besoin de cela. Comment peut-on penser que ces enfants puissent seulement envisager, à cette âge, la moindre ambition ?

    Enfin ces mêmes pédagogues ont totalement perdu la tête : poser 57 questions par matière à cette examen, c’est tout simplement démagogique. On comprend que les élèves soient décontenancés et ne s’y intéressent pas, car c’est vraiment se moquer d’eux ! Si les enseignants avaient le moindre bon sens, il se rendraient compte qu’une dizaine de vraies questions suffiraient. Et en outre, quand on lit « S'agit-il d'un groupe de filles ou de garçons?" » on comprend que les questions sont débiles. Autrement dit ce genre d’évaluation n’a aucun intérêt.

    Hélas, chère Gaëlle, cette note et la note « il casse la main à sa prof d’EPS » se complètent bien : il s’agit de deux aspects du même problème auxquels les enseignants ne sont pas étrangers.

  • Oui, chère Gaëlle, les cancres sont las et … sont là !

    Autrefois, pour être admis en 6ème il fallait être reçu à un examen qui se doublait d’un concours pour les candidats à la bourse. Mais l’élève qui était reçu avait déjà un bon niveau d’instruction générale, que ce soit en français, histoire-géo ou en mathématiques, qu’on appelait modestement ‘calcul’. Maintenant on fait passer l’examen (sans sanction) ou l’évaluation, comme ils disent, après l’admission en 6ème : et on découvre que les élèves sont en moyenne d’un très mauvais niveau. On marche vraiment sur la tête.

    Mais enfin les meilleurs ce sont les collèges ‘ambition réussite’ : tout un programme. Se rendent-ils compte ces soi-disant pédagogues de l’enseignement que jeter ainsi à la figure de ces cancres un slogan tel que « ambition-réussite » c’est les enfoncer un peu plus. Ils n’ont pas besoin de cela. Comment peut-on penser que ces enfants puissent seulement envisager, à cette âge, la moindre ambition ?

    Enfin ces mêmes pédagogues ont totalement perdu la tête : poser 57 questions par matière à cette examen, c’est tout simplement démagogique. On comprend que les élèves soient décontenancés et ne s’y intéressent pas, car c’est vraiment se moquer d’eux ! Si les enseignants avaient le moindre bon sens, il se rendraient compte qu’une dizaine de vraies questions suffiraient. Et en outre, quand on lit « S'agit-il d'un groupe de filles ou de garçons?" » on comprend que les questions sont débiles. Autrement dit ce genre d’évaluation n’a aucun intérêt.

    Hélas, chère Gaëlle, cette note et la note « il casse la main à sa prof d’EPS » se complètent bien : il s’agit de deux aspects du même problème auxquels les enseignants ne sont pas étrangers.

  • "collège ambition-réussite?
    Sont-ce des collèges à mixité sociale (mixité sociale=98%
    d'étudiants africains et musulmans)?
    S i tel est le cas et que ces écoles sont en retard par rapport aux collèges normaux,on s'en tape le coquillard.

  • marcel a raison, mais je pense quand même aux 2% d'égarés

Les commentaires sont fermés.