Place de la Concorde, le 6 février 1934
"Les derniers coups de feu continuent de briller
Dans le jour indistinct où sont tombés les nôtres
Sur onze ans de retard, serai-je donc des vôtres
Je pense à vous ce soir, ô morts de Février."
Le lendemain, au fort de Montrouge, très calme, très à l’aise, sans le moindre tressaillement, Robert Brasillach, lié au poteau, son foulard rouge autour du cou, la photo de sa mère sur son cœur, droit, la tête levée et fier, sera déchiré de balles après avoir crié au peloton : « Courage » et les yeux levés « Vive la France ! »…(6 février 1945)
Commentaires
Merci.
Merci, chère Gaëlle, pour ce rappel de notre histoire. On peut préciser que la répression du 6 février 34 fit 16 morts et plus de 500 blessés parmi les manifestants, pour la plus part anciens combattants de 14-18. Chez les forces de l’ordre, il y eu un mort. C’est ainsi que l’on traite nos anciens combattants, 16 ans seulement après la fin de la guerre ! On peut parler après de la mémoire : il y a mémoire et mémoire !
Merci, cher abad, pour ces précisions importantes. Je n'allais pas laisser passer cette date. Cinq ans plus tard, c'était la guerre... L'armée française n'était nullement préparée... Les avions de Bloch-Dassault s'appelaient, je crois, des "cercueils volants": Et nos chars tombaient en morceaux...
Et pourtant, la France a déclaré la guerre à l'Allemagne! Quelle folie!
Amitiés
Bloch tout court à l'époque
http://www.aeroplanedetouraine.fr/accident_380225_saintlaurent.htm
pour être honnête il faut dire que c'était plutôt un problème de moteur et que tous les avions d'avant guerre (et même d'après) ont été sous-motorisés
Cher Paul-Emic, je comprends bien, mais comment faisait alors l'aviation allemande pour ce problème de moteurs? Et les Anglais? Ceci m'intéresse. Merci.
effectivement le mot français a sauté de mon commentaire : en clair nous ne savions pas faire les moteurs ou pas assez bien.