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La chute se confirme et s'aggrave

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 Nicolas Sarközy perd neuf points dans la sixième vague du baromètre BVA-Orange-L'Express et chute à 36% d'opinions positives, ce que l'hebdomadaire qualifie "d'effet toboggan". En trois mois, le chef de l'Etat a perdu 19 points de bonnes opinions et "gagné" 10 points de mauvaises opinions, à 58%, soit un différentiel de 22 points.

Il s'agit d'un niveau d'impopularité rare pour un président de la République, souligne BVA. Ce fut le cas de François Mitterrand après trois ans de mandat (36% de bonnes opinions contre 54%) en 1984 et de Jacques Chirac (36% contre 56%) en octobre 1995. Selon l'institut, dans les trois cas, la chute de popularité résulte pour l'essentiel de résultats décevants sur l'enjeu majeur des élections précédentes et d'une attitude présidentielle interprétée par l'opinion comme un revirement.

Peut-il redresser la barre avant les municipales ?

Dans le baromètre BVA, le Premier ministre, François Fillon, gagne un point de bonnes opinions, à 44%, tandis que le nombre des mécontents de son action baisse de trois points, à 40%. Selon L'Express, le locataire de Matignon est désormais plus populaire que le chef de l'Etat, y compris chez les sympathisants de l'UMP, et tente "de ne pas donner la moindre prise à la jalousie élyséenne".

"Est-il encore possible pour Nicolas Sarközy de redresser la barre avant le scrutin municipal ?", s'interroge l'hebdomadaire. A l'en croire, Nicolas Sarközy a convié lundi à déjeuner dans un restaurant parisien François Fillon, les ministres Jean-louis Borloo, Michèle Alliot-Marie et Xavier Bertrand, ainsi que Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée, pour discuter de la pédagogie à mettre en place afin que le projet présidentiel soit mieux compris.

Face à un pouvoir présidentiel décrié, le leader centriste François Bayrou (+4) et le porte-parole trotskyste de la Ligue communiste révolutionnaire, Olivier Besancenot (+4), tirent leur épingle du jeu, à en croire le sondage BVA. Le premier apparaît comme un recours pour les "déçus du sarkozysme" (+13 points à droite) et le second comme fer de lance de l'opposition (+4 points parmi les sympathisants de gauche).

(Sondage BVA réalisé les 15 et 16 février auprès d'un échantillon national représentatif de 967 personnes âgées de 18 ans et plus)

(LCI.info - 19.02.08)

Commentaires

  • Que fera-t-il la p^rochaine fois pour tenter de remonter la pente savonneuse des sondages?
    Un saut à l'élastique du haut de la Tour Eifel par exemple?

  • 2 Présidents antérieurs au nain ont connu des chutes spectaculaires dans les sondages:
    oui, mais cela ne s'est pas fait après 8 mois de règne et ces Présidents ne s'exposaient pas à ce point comme le fait el nabot,le PM
    faisait office alors de cible sur laquelle le peuple se défoulait.

  • Trop beau pour être vrai : je n’y crois pas ; le lobby des sondeurs soutient trop Sarkozy pour le laisser tomber et va bientôt annoncer un retournement de tendance.

  • Cher abad et cher marcel: il me semble qu'il chute, irrésistiblement... Il y a une grande colère... Il ne sait pas gouverner et ses ministres ne sont pas aimés du tout, ni respectés... Khadafi a terni son image... Et puis, c'est irrationnel, il déplaît... Il "marque mal", comme on dit dans le Midi! Et on ne se marie pas avec une Carla Bruni, que tout le monde peut voir nue sur le Net... Je crois que les sondeurs "améliorent" au contraire les sondages catastrophiques! - mais je peux me tromper, bien sûr... Et aussi n'oublions pas que les rats quittent le navire lorsqu'il va couler... Les sondeurs ne sont pas des chevaliers qui vont se battre à mort pour lui!

  • Marcel, c'est extrêmement drôle! J'en ris en "visualisant" ce saut ridicule!
    Merci!

  • Oui il marque trés mal,la déception est d'autant plus grande qu'immigration,sécurité sont en hausse et pouvoir d'achat en baisse.
    C'est la star-act à l'élysée.

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