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Raul succède à Fidel: la dictature rouge en famille

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QUE DE SANG SUR LEURS MAINS!

Son "rival", le vice-président Carlos Lage, avait peu de chance de l'emporter. Le favori Raul Castro, 76 ans, a été désigné dimanche par la nouvelle Assemblée pour remplacer à la présidence de Cuba son frère Fidel, 81 ans. Ce dernier a renoncé mardi à briguer un nouveau mandat à la tête de l'Etat communiste, après 49 ans de pouvoir sans partage.

La surprise est venue d'ailleurs. L'Assemblée a désigné au poste de vice-président, non pas l'actuel vice-président, mais l'idéologue du Parti communiste José Ramon Machado Ventura, ancien compagnon d'armes des frères Castro âgé de 77 ans. Les commentateurs s'attendaient à voir le poste de "numéro deux" revenir à Carlos Lage, 56 ans, artisan de réformes économiques limitées dans les années 1990. La désignation de Machado laisse penser que les changements à attendre ne seront pas spectaculaires.

Fidel "consulté" sur les  "décisions majeures"

Dans son premier discours devant le Parlement, Raul Castro a annoncé qu'il "assumait la responsabilité" de la succession confiée par son frère qui est "unique", "irremplaçable". Il continuera donc à le "consulter" pour les "décisions majeures". "Je sollicite que cette Assemblée, comme organe suprême de l'Etat, sur les décisions de grande importance pour l'avenir de la nation, surtout celles liées à la défense, la politique étrangère et le développement économique du pays me permette" de consulter Fidel Castro, a déclaré Raul Castro. Soumise à un vote immédiat, la proposition a été approuvée à l'unanimité à main levée par l'Assemblée sous les applaudissements.

Le nouveau président a aussi dit étudier "la mise en oeuvre des idées de Fidel sur la réévaluation progressive et prudente du peso cubain". Cuba vit dans un système de double monnaie, le peso cubain "ordinaire" et le peso convertible, 25 fois plus élevé, indispensable pour nombre de produits de première nécessité. Les salaires sont payés en pesos cubains ordinaires qui en moyenne s'élèvent à l'équivalent de 12 à 15 dollars.

L'attente des pays occidentaux

Le président du Venezuela, Hugo Chavez, grand ami de Fidel Castro, a été le premier chef d'Etat à féliciter dimanche le nouveau président cubain. Qui à son tour l'a appelé pour saluer le peuple et les Forces armées du Venezuela. Un entretien retransmis en direct à la radio et télévision vénézuéliennes.

 Les pays occidentaux, Washington en tête, attendent du nouveau président cubain qu'il démocratise un régime communiste monolithique, en commençant par la libération des quelque 240 prisonniers politiques. Dimanche, la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice, évoquant "l'héritage de cinq décennies de tyranie", a pressé La Havane "d'entamer un processus de changement démocratique pacifique." Dans son discours, Raul Castro a qualifié "d'injurieuses" et ouvertement interventionnistes" ces déclarations. Plus tard, le responsable américain du département d'Etat chargé de l'Amérique latine, Tom Shannon, a jugé que la nomination de Raul Castro représentait "un potentiel de changement" pour Cuba.

Tout en promettant des changements à Cuba pour relever son économie étouffée par la bureaucratie et un dur embargo américain, Raul Castro avait toutefois prévenu : rien de "spectaculaire". En politique, il oeuvrera à maintenir la continuité du régime et l'héritage de son frère, malgré les appels à la démocratie et à la libération des prisonniers politique de la communauté internationale et de la dissidence. Le vieux chef révolutionnaire avait déjà dû céder les rênes du pouvoir à son frère Raul, ministre de la Défense depuis 1959, il y a 19 mois, après une violente hémorragie intestinale et plusieurs opérations qui l'ont fait passer entre la vie et la mort.

LCI.fr 24.02.08

Commentaires

  • Un terroriste succède à un autre terroriste…
    Ils ont tous les deux les mains aussi sanglantes l’un que l’autre.
    C’est bonnet blanc et blanc bonnet !

  • http://www.dailymotion.com/video/xmx45_le-vrai-prophete_extreme

  • Je suis stupéfait par la peoplisation que nos médias font de ces singes, dès lors qu'il leur arrive la moindre contrariété.

  • @Arauris: c'est le peuple cubain sous dictature marxiste depuis 50 ans qui est important.
    Il n'y a pas là de peoplisation, il me semble!

  • Je voulais dire qu'ils, les dictateurs, ne sont que trop rarement diabolisés. Le peuple, lui, souffre, mais en silence, dans nos médias.

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