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La liberté de pensée n'existe pas à l'Université de Poitiers

BORDEAUX (Reuters) - Le conseil d'administration de l'université de Poitiers (Vienne) a demandé lundi au président de la République de ne pas y affecter comme professeur Benoît Fleury, l'ancien président d'une organisation universitaire d'extrême droite, le Gud.

 

"Compte tenu de l'opposition de la communauté universitaire (enseignants-chercheurs, chercheurs, personnels Biatos, étudiants) et afin d'apaiser les tensions, le conseil d'administration de l'université de Poitiers demande au président de la République de ne pas procéder à la nomination et à l'affectation à Poitiers de Benoît Fleury", indique la présidence de l'université dans un communiqué.

La décision a été prise à l'unanimité.

Sorti major du concours de l'agrégation 2008 en Histoire du Droit, Benoît Fleury, 31 ans, présida le Gud (Groupe union défense) de 1995 à 2000. Ce groupuscule radical créé en 1968 a été dissout au début des années 2000.

Environ 150 étudiants et enseignants se sont rassemblés lundi après-midi à Poitiers devant les locaux où se réunissait le conseil d'administration.

Une pétition contre l'affectation de Benoît Fleury, représentant d'"une droite extrême nauséabonde", selon le texte, a reçu un demi-millier de signatures.

L'Unef, Sud-Education, le MJS l'ont signée, ainsi que des personnalités comme la députée européenne Bernadette Vergnaud, les députés socialistes Jean-Michel Clément, Catherine Coutelle et Alain Claeys, et Jean-François Macaire, vice-président du Conseil régional de Poitou-Charentes.

(Le Monde 25.02.08)

Commentaires

  • L’université de Poitiers est la lamentable représentante du marais (poitevin) nauséabond et pestilentiel de l’université en général. Elle revêt le visage hideux de l’intolérance la plus odieuse. Mais cela n’a rien d’étonnant quand on connaît l’état actuel du petit monde universitaire : esprit de chapelle étroitement limité, aucune ouverture d’esprit, pleins d’idées préconçues, mépris le plus total de la vérité et des connaissances, soumission à leur idéologie et leurs idées préconçues, entretenues par une ignorance crasse. Les professeurs d’Université d’aujourd’hui ne sont que des petits Goebels. Les exceptions sont petit à petit mis à la porte de l’université. C’est une des hontes de la France.

  • cette fois je l'ai fait : j'ai ouvert un dossier "comptes à régler", et je le transmettrai si nécessaire à ma postérité...Trop, c'est vraiment trop ; A croire que depuis 732 ils n'ont rien compris à Poitiers! Non, je ne me trompe pas : je connais assez le milieu universitaire pour savoir que les tenants du politiquement correct sont aussi les piliers de la dhimmitude : un ancien du GUD, vou pensez, il ne doit pas être prêt à se vendre à l'Islam. Je n'ai qu'une question à poser à tous ceux qui ont osé rejeter un major de l'agreg pour des motifs purement(?!) idéologiques : De nos jours, ça fait combien, trente deniers ?

  • Chère Zazie, bravo! J'aime votre commentaire! C'est un véritable scandale! Bientôt ils iront se prosterner à la mosquée! Ils n'ont rien compris! (et le GUD est dissous depuis 2000, en plus...)

    Amitié!

    PS: J'ai reçu 5 fois votre com.: cliquer une fois suffit, même si c'est très lent. Il faut patienter un peu. Le com. est enregistré. Mais cette lenteur est agaçante, à qui le dites-vous!!! C'est pareil pour moi!

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