"Si la vie me le permet, j'irai cracher sur votre tombe": le père de Céline Saison a imposé mercredi un face-à-face intense au tueur en série français présumé Michel Fourniret, qui a reconnu avoir tué la lycéenne, devant la cour de Charleville-Mézières (nord-est).
"C'est la troisième fois qu'on se rencontre, deux fois vous avez fui, une fois en Belgique, une fois en France, lors des reconstitutions. Cette troisième fois est la bonne", a lancé d'une voix calme, Jean-Pierre Saison, debout face au box des accusés.
"Je veux simplement vous regarder, vous verrez peut-être à travers mes yeux le regard de Céline", a-t-il poursuivi, avant de fixer en silence pendant quelques secondes Michel Fourniret, 65 ans.
"J'ai tellement de haine que si la vie me le permet, j'irai cracher sur votre tombe", a-t-il ajouté.
Dans une salle annexe où près de 200 personnes assistaient aux débats retransmis sur grand écran, le public a alors applaudi.
Les habitants de Charleville-Mézières s'étaient rendus en grand nombre au tribunal, la famille Saison étant originaire de la ville.
Céline Saison, 18 ans, avait disparu le 16 mai 2000 à Charleville après avoir passé un examen (bac blanc) dans son lycée. Des restes de son corps avaient été retrouvés le 22 juillet suivant par des promeneurs dans un bois en Belgique, le long de la frontière française.
Dans cette affaire, Michel Fourniret, jugé pour sept meurtres aggravés, est accusé d'avoir enlevé, violé et tué la lycéenne.
En début d'audience, il a reconnu l'enlèvement et l'assassinat, mais il a contesté l'accusation de viol. Son épouse Monique Olivier, renvoyée pour complicité dans plusieurs affaires, n'est pas poursuivie dans ce dossier.
Leur procès, qui a démarré le 27 mars, devrait s'achever à la fin du mois de mai.
Enfin un père qui crie sa haine contre l'ordure qui a assassiné et souillé sa fille!
Commentaires
comme mes poings se serrent en lisant celà
comme les victimes ont BESOIN de la peine de Mort, qui seule donne de la majesté aux Lois et protège les plus faible...
Dieu m'est témoin, je compatis ... car au fond à quelle impuissance on réduit ce père...il est possible que l'ordure fasse un centenaire en tôle, cependant que toute vie de souffrance et de deuil se trouve nécessairement abrégée...
Alors qu'en sursis d'une inévitable peine capitale, quelle force, quelle revanche pour cet homme: j'irai cracher sur ta charogne dans quelques jours...
Oui, ce genre de pourriture doit crever , quelle douleur pour cette famille que cette ordure a détruit . Son épouse n'est pas poursuivie dans CE dossier, je rêve
Procès de Mars à Mai , bravo la justice votre devise " efficacité, rapidité, nullité"
Cher VLAAMS, on dit qu'en plus, cette jeune fille avait été (vidéos) une enfant ravissante, qu'elle était souriante et gracieuse, pleine de vie! - les parents ont déménagée, ils vivent dans le Sud de la France, je crois, car ils ne pouvaient plus rester dans cet appatement où ils avaient vécu heureux, ni passer devant la chambre de leur fille. Oui, ils sont détruits, mais le père a eu l'immense courage d'affronter les yeux de ce démon, - qui gardaient les paupières baissées... Salaud! - On a mis longtemps à retrouver ses ossements dans la forêt... La peine de mort est encore trop douce.