Cette peau humaine tannée pour choque ? Bravo, vous êtes encore humain.
Les procédés les plus barbares d'extermination ont été mis en oeuvre par la république française lors du génocide des chouans en vendée et en Bretagne. Cette peau de chouan tannée était exposée au muséum d'histoire d'histoire naturelle de Nantes.
Le samedi 11 janvier 2003, les militants bretons d'Adsav ont investi le Muséum des Sciences Naturelles de Nantes afin afin de dénoncer le spectacle affligeant de cette peau humaine de chouan tannée exposée au public, et d'exiger que celle-ci soit rendue à la terre de ses ancêtres. Après avoir recouvert la vitrine, où est exposée l’enveloppe humaine, d’un linceul noir brodé d’une hermine blanche, les militants ont rencontré la presse et expliqué leur action symbolique.
Ils ont insisté sur cette époque horrible, sanguinaire et inhumaine, cette stratégie politique dans laquelle des utopistes ont tenté d’imposer leurs rêves en éliminant toute opposition. Ce génocide des Bretons et des Vendéens, (suivi quelques années plus tard de celui du Camp de Conlie), la France ne l’a jamais reconnu, ni fait acte de repentance, cette France des droits de l’homme et donneuse de leçons. Ils ont également insisté sur cette France révolutionnaire et son régime issu de 1789 qui a inspiré tous les régimes totalitaires et sanguinaires du monde. On peut affirmer sans erreur que la révolution française et sa dérive totalitaire, accolent logiquement la France de 1793 à l'URSS stalinienne. Lénine, bien avant le nazisme, avait inauguré le génocide de masse et instrumentalisé les moyens pour y parvenir. En lui succédant en 1924, Staline a poursuivi la politique de transformation radicale de la société !.Les crimes monstrueux commis lors de ce génocide volontairement perpétré, calculé, cette volonté totale d’extermination, ont été très naturellement justifiés par des hommes comme Saint Just, qui écrivait dans son rapport du 14 août 1793 à la commission des moyens extraordinaires « on tanne à Meudon la peau humaine, la peau qui provient d’hommes est d’une consistance et d’une beauté supérieure à celle des chamois. Celle des sujets féminins est plus souple mais présente moins de solidité». Et dire qu’il y a encore aujourd’hui de nombreux hommes politiques français qui se réfèrent â un tel monstre sanguinaire.
La peau fut retirée du musée, et enterrée dignement suite à l'intervention des militants indépendantistes bretons d'Adsav. Plus qu'un devoir de mémoire, il s'agit de lutter contre le négationnisme républicain qui occulte les abominations commises au nom de la république française.
Si nous citons ici le cas des peau humaines tannées, n'oublions pas toutes les autres atrocités, les exterminations dans les fours crématoires, ici aussi les précurseurs dans ce domaine de la barbarie furent également les défenseurs de la république française tel que Robespierre qui mena l'exemple génocidaire en Vendée, les expérimentation d'éradication par le gaz, par empoisonnement de l'eau, ou encore la récupération de graisse humaine en faisant cuire les cadavres.
N'oublions pas toutes les heures les plus sombres de l'histoire...
Commentaires
« La peau fut retirée du musée, et enterrée dignement suite à l'intervention des militants indépendantistes bretons d'Adsav » : c’était certainement bien pour le respect de cette dépouille. Mais ils ont tout de même eu tort de le faire, car maintenant on risque de l’oublier, et il est impératif de ne jamais oublier ces atrocités et quels en sont les responsables !
Oui et non, il faut que les jeunes Bretons et vendéens se souviennent de ces génocides de l'état français à leur égard, mais le négationnisme français ne le permet pas.
Dans ce musée, la peau était petit à petit détournée historiquement, elle était sous titrée "Peau d'un soldat breton" avant l'intervention d'Adsav, toute mention au génocide des chouans avait disparu, toute mentions à ces crimes républicain avait également disparu du musée.
Donc si cette peau était restée, elle sera surement légendée aujourd'hui par un simple "peau humaine du 18ème siècle"...
Intéressant ce que vous nous dites, Yann. Avec les dérives que vous nous signalez n’aurait-on pas fini par lire : « Peau humaine du milieu du XXème siècle, trouvée quelque part en Europe centrale » ? En tout cas, nous comptons sur vous pour que ces atrocités ne soient jamais oubliées, que cette dépouille soit pieusement conservée et que la vérité triomphe.
Je me rappelle avoir lu un opuscule prêté par mon professeur d'histoire en 3ème où étaient exposées de telles peaux tannées provenant d'après l'opuscule (un BO, je crois) de camps de concentration.
Je comprends maintenant d'où les teutons notoirement sans imagination avaient tiré leur inspiration.
D'autant que j'ai lu aussi sur le net que cette histoire d'abat-jour en peau humaine était un canular.
Quand on lit le décret du premier août 1793 précisant que le comité de salut public avait" préparé des mesures qui tendent à exterminer cette race rebelle", on a une autre source d'inspiration pour les idées de génocide.
Mise en bouche, si j'ose dire, extraite du rapport du général Westermann à la Convention :
"Citoyens républicains, il n'y a plus de Vendée ! Elle est morte sous notre sabre libre, avec ses femmes et ses enfants. Je viens de l'enterrer dans les marais et les bois de Savenay. Suivant les ordres que vous m'avez donnés, j'ai écrasé les enfants sous les pieds des chevaux, massacré les femmes qui, au moins pour celles-là, n'enfanteront plus de brigands. Je n'ai pas un prisonnier à me reprocher; les routes sont semées de cadavres. on fusille sans cesse à Savenay, car à chaque instant il arrive des brigands qui prétendent se rendre prisonniers. [...] Nous ne faisons pas de prisonniers, Il faudrait leur donner le pain de la liberté et la pitié n'est pas révolutionnaire. ».