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Le Pen revient sur "le détail"

"J'ai dit que les chambres à gaz étaient un détail de l'Histoire de la seconde guerre mondiale : ça me paraît tellement évident", déclare Jean-Marie Le Pen dans un entretien au mensuel Bretons, publié vendredi 25 avril 2008, diffusé en Bretagne et en région parisienne.

Le président du FN évoque ensuite les "50 millions de morts" au total lors de la seconde guerre mondiale. Le journaliste l'interrompt pour dire que "le problème n'est pas de savoir le nombre de morts, mais la manière dont ils ont été tués", et que l'on a "déporté des gens pour les amener dans des camps pour les faire tuer". Le leader d'extrême droite répond : "Mais ça, c'est parce que vous croyez à ça. Je ne me sens pas obligé d'adhérer à cette vision-là. Je constate qu'à Auschwitz, il y avait l'usine IG Farben, qu'il y avait 80 000 ouvriers qui y travaillaient. A ma connaissance, ceux-là n'ont pas été gazés en tout cas. Ni brûlés".


Jean-Marie le Pen s'insurge d'ailleurs contre sa condamnation judiciaire qui avait suivi sa première utilisation du mot "détail", en 1987 sur RTL. "Est-ce un pays de liberté où une phrase, si contestable soit-elle, et prononcée par un homme public, mérite 150 millions d'amende [d'anciens francs], et la mise à l'index de l'individu, et de son parti ?", s'interroge le président du FN. Les propos tenus par M. Le Pen évoquant "un détail" lui avait valu une condamnation sur le fond à 1,2 million de francs [soit 120 millions d'anciens francs]. Il avait déjà rappelé et confirmé ses propos sur les chambres à gaz en 1997 en Allemagne et dans un entretien à la BBC en 2005.

(Source Le Monde 25 avril 2008)

Commentaires

  • Evidemment, l’ « immonde » se fait des gorges chaudes de cette déclaration, qui résulte certainement d’une provocation. Attendons de connaître le contexte exact de cette affaire. Mais ces condamnations pour délit d’opinion sont d’autant plus scandaleuses qu’elle sont prononcées par les tribunaux d’un régime qui prétend être démocratique et défendre les libertés !

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