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THOR HEYERDAHL

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Thor Heyerdahl  (1914-2002)

Thor Heyerdahl, un héros pour le XXIème siècle

Il ne figurait même pas dans l'Encyclopédie Larousse en quinze volumes de 1982. Bien que son nom soit furtivement cité dans une note concernant le radeau Kon Tiki. Dans le Quid 2002, il apparaît dans l'articulet consacré aux expéditions de ses radeaux, le Kon Tiki, le Râ I, le Râ II et le Tigris.Lors de sa mort à 87 ans, le 17 avril 2002, une légère agitation médiatique, gênée et contrainte, retomba aussi vite qu'elle était apparue.

Et pourtant, Thor Heyerdahl demeure, pour le petit cercle réfractaire au crétinisme généralisé, un des hommes les plus géniaux du XXème siècle. Une âme étonnament trempée à l'acier le plus pur de la contestation l'a fait paria quand le plagieur et imposteur Einstein partageait avec Lyssenko la chaire d'excellence dont la moindre réfutation est assurance de bûcher. Il est, néanmoins, le héros national de la Norvège, pays où la compétition est rude en cette matière. Son livre le plus connu, Kon-Tiki, traduit dans 67 langues, s'est vendu à des millions d'exemplaires et le film éponyme qu'il en a tiré aurait dû faire de lui, et à bien meilleur titre, le héros populaire qu'est devenu Jacques-Yves Cousteau. Mais, pour être adoubé dans ce monde là, il ne faut pas aller contre les idéologies de cour. Heyerdahl n'était pas homme à troquer sa vérité contre la faveur du temps. A la lumière des spotlights il a préféré les rudes combats anonymes et la misère hautaine du chercheur demeuré aventurier dans l'âme. S'il reste un inconnu pour l'immense troupeau, son message commence à séduire de jeunes mavericks anglo-saxons agaçés que l'on prenne si facilement des vessies pour des lanternes et que soit falsifiée avec autant d'arrogance une Histoire devenue un tissu d'âneries.

Ainsi récemment Robson Bonnichsen, directeur du Centre pour l'Etude des Amériques Premières, à l'Université d'Etat de l'Orégon, reconnaissait en lui un « visionnaire en avance sur son temps ». Dennis Stanford, anthropologue au Smithsonian institute de Washington – celui qui se bat pour la reconnaissance de l'Homme de Kennewick – ou Walter Neves, de l'université de Palo Alto, reprenaient ses thèses sur les migrations post-néolithiques. Erika Hagelberg, généticienne à l'université d'Oslo, le disait plus brutalement : « Il va falloir que toutes les disciplines se décident à étudier les théories de Thor Heyerdahl. »

Crétinisme égalitariste

Et ce n'est pas rien de venir ainsi se ranger aux côtés de celui qui, au soir de sa vie osait fracasser sur l'établissement pseudo-scientifique mondial quelques projectiles vitriolés qu'on aimerait voir plantés au fronton de toutes les universités d'Occident : « Plus je fais et plus je vois, plus je réalise l'immensité stupéfiante de l'ignorance existant dans les cercles académiques qui prétendent être des autorités et affirment détenir le monopole du savoir. »

Combler cette ignorance crasse des académies de toutes espèces ne se fera pas du jour au lendemain. Comme il paraît insurmontable de refouler des consciences ahuries les croyances les plus farfelues des dogmes d'airain. L'Amérique découverte par Colomb. Colonisée, il y a dix mille ans, et exclusivement, par des Mongoloïdes descendus du Détroit de Béring. Les gigantesques constructions pyramidales des jungles meso-américaines attribuées aux ancêtres supposés – Aztèques, Mayas, Incas – des pauvres hères qui, aujourd'hui, grattent la terre alentour. La diffusion à travers le Pacifique d'étonnantes civilisations dont les schémas incohérents n'intriguent personne. Et les mythes, les légendes, les parentés universelles que la science académique, impavide, explique par des déterminismes génétiques selon lesquels tous les hommes étant semblables on ne saurait s'étonner qu'indépendamment de toute influence exogène ils en viennent fatalement à découvrir un jour les mêmes secrets et les mêmes techniques. De l'agriculture à la ziggurat monumentale, la duplication des mêmes gestes conduit tôt ou tard, à les en croire, aux mêmes expériences.

C'est à ce type de crétinisme que la « science » marxiste de l'égalitarisme et de l'unicité du monde et des hommes a fini par conduire. Thor Heyerdahl aura lutté toute sa vie contre une telle régression intellectuelle.

Une formidable logique aura guidé chacune de ses expéditions. La première, la plus célèbre, celle du Kon-Tiki, montra que des hommes embarqués au Chili sur des radeaux de balsa pouvaient atteindre la Polynésie. La chose n'était pas innocente et l'académie lyssenkiste réagit aussitôt en dénonçant l'infaisabilité du projet. Lorsqu'il fut réalisé en 1947 et que les navigateurs nordiques, après 107 jours de traversée, se furent échoués sur l'atoll de Raroia aux Tuamotous, il fallut des années aux protagonistes de l'opération pour parvenir à entrouvrir certaines portes, et quatre ans pour que le film le Kon Tiki commence enfin son éblouissante carrière cinématographique planétaire.

Pour la science encadrée, les Polynésiens étaient des Asiatiques arrivés par sauts de puce depuis la Malaisie. Certains osaient imaginer une descente de tribus « indiennes » depuis la future Californie. Mais qui se fut risqué à imaginer un peuplement de la Polynésie à partir de l'Amérique du Sud ? L'île de Pâques intriguait mais pas plus que les extraordinaires cités monumentales dites « pré-colombiennes ». Heyerdahl avait de la pré-Histoire une conception qui ne pouvait plaire aux Académies.

Qu'y avait-il avant ?

Ses autres expéditions mirent le feu aux poudres. Râ I et Râ II, en plus montrant qu'on pouvait rallier l'Egypte aux Caraïbes dans des radeaux de papyrus, apportèrent une explication rationnelle aux étranges ressemblances existant entre constructions monumentales d'Egypte et d'Amérique précolombienne. Le périple du Tigris, en 1977 – 4200 miles en 144 jours à travers l'Océan Indien – prouva que l'expansion de Sumer ne se fit pas seulement par la terre, comme on l'a cru longtemps. Ce fut d'ailleurs la grande contribution de Heyerdahl à la connaissance des mystères du passé : le rôle fondamental joué par les océans, à partir du Néolithique, dans la diffusion des civilisations antiques. Les statues de Fatu Hiva aux Marquises ressemblent trop à celles qu'on trouve en Amérique du Sud pour que ce ne soit qu'un hasard. Les pyramides à escaliers des Canaries, l'archipel des mythiques Guanches, ces Berbères dont l'Histoire prétend avoir perdu la trace, se trouve à mi-chemin entre l'Egypte et l'Amérique du Sud. Non seulement Thor Eyerdahl conteste que Christophe Colomb ait découvert quoi que ce soit, non seulement il reconnaît que 500 ans avant lui ses ancêtres Vikings s'étaient bien installés dans le Vinland et au-delà mais, affirme-t-il dans une sorte de provocation, « je dis qu'aucun Européen n'a jamais découvert autre chose que l'Europe... ». C'est dire que tout avait déjà été « découvert » bien avant qu'on ne le croit. Et que ne le prétend une mystification historique terrifiée que des peuples de géants aient dominé la planète en des temps que le progressisme bêtifiant assure avoir été celui de brutes vêtues de peaux de bêtes.

On tombe alors sur des vérités qui font trembler. Sur la présence par exemple dans le sud du continent américain de squelettes d'hommes non-mongoloïdes - australoïdes - bien antérieurs à la présence des ancêtres des « Indiens » sur ce continent. On rejoint les formidables travaux du Professeur de Mahieu sur la civilisation inca créée par les clans vikings qui accompagnaient le yarl Ullmann à la fin du Ier millénaire. Les communautés polynésiennes « blondes » découvertes par les premiers navigateurs européens en différents archipels du Pacifique. On rejoint aussi l'Homme de Kennewick, la « civilisation Clovis » du Sud Texas et ses pointes de flèches superbement solutréennes, la présence aux Etats-Unis de milliers de sites mégalithiques, la forte imprégnation de certaines langues indiennes par des termes, des formules et des signes gravés phéniciens et tamazight. L'obligation de reconnaître la présence na-dene, cette nouvelle classification linguistique, partie de l'ouest du Maghreb, remontée pour le Pays Basque, traversant toute l'Eurasie, pour aller se perdre chez certaines tribus du nord-ouest des Etats-Unis. On s'interroge sur les Aïnous, sur les dolmens des Nouvelles Galles du Sud, sur certaines légendes des Aborigènes australiens évocatrices de géants blancs qui habitaient le sud du continent du temps qu'il était verdoyant. Et qui un jour s'embarquèrent vers l'Est.

Derrière la remise en cause des dogmes imposés par le lyssenkisme idéologique, Thor Heyerdahl a jeté les bases d'une nouvelle lecture de l'Histoire et de la Préhistoire. C'est, à terme, un séisme de grande magnitude qui a été initié. Une reconsidération complète de la vision du monde falsifiée qui prévaut aujourd'hui. Elle ne se fera, on s'en doute bien, que dans les pays qui possèdent encore un minimum de liberté d'expression. Les Etats-Unis en premier. Dans ceux qui, comme en France, sont assujettis à des lois soviétoïdes du type loi Gayssot, il est peu probable que l'on voie se développer des études en ce sens. Il reste néanmoins que le vent qui se lève soufflera même sur les lieux les mieux gardés.

« Il y a quelque 5000 ans, pour une raison inconnue, une civilisation disparut de son site originel et s'établit le long du Nil, sur les berges des rivières mésopotamiennes, au bord de l'Indus... portée par des hommes barbus qui construisaient des bateaux de lianes, par des astronomes qui adoraient le soleil et lui élevaient des pyramides à escaliers telles qu'on en trouve en Egypte, en Mésopotamie, au Mexique, en Bolovie, à Ténérife. Il est impossible que de telles civilisations se soient developpées brusquement en une seule génération ou même en un siècle : il y avait quelque chose avant... » (Thor Heyerdahl).

par Aymeric GAUL, publié dans Réfléchir & Agir n° 12 – Eté 2002

Commentaires

  • J'ai déjà lu ce très bon article quelque part. Je pense que la race humaine a été "ensemencée" par des êtres avancés, venus de l'espace. Après le déluge, "les fils de Noé prirent les femmes des hommes". Pleins de signes nous le montrent.
    L'homo sapiens sapiens, nous, n'a que 100.000 ans, et il n'y a pas eu de métissage avec l'Homo néanderthalis. Ces deux espèces ont vécu côte à côte, pendant plusieurs dizaines de milliers d'années! C'est Yves COPPENS qui le dit dans l'Odyssée de l'espèce.

  • Le Kon-Tiki continue de me faire rêver et ce, depuis très jeune. Une forme d'aventure à l'état pur où les hommes vont au bout d'eux-mêmes.
    Je savais que cet auteur était un esprit critique. Cet article m'incite à plonger dans ses travaux.
    Toutes les hypothèses m'intéressent quand elles réinterrogent et provoquent des fractures dans la pensée dominante.
    Qu'il s'agisse de théories ou d'une autre manière de poser les mêmes éléments, je reste persuadé que notre quête de la Vérité reste à parcourir.
    Bravo pour cet article, quelques lectures en perspective.

  • Sujet des plus intéressant...
    Merci pour cet article...

  • @ christian: j'ai lu Thor Heyerdahl et je l'aime beaucoup. Lu TIGRIS, qui m'a marquée pour le roman que j'ai écrit: Entre les fleuves.
    Il avait un grand sens de la nature, des gens, de la véritable aventure humaine! Il disait et il faisait! Il a été très aimé en Irak quand il faisait construire "Tigris" en roseaux!
    Et puis il y a sa pensée, ses recherches: il fracture la pensée dominante, comme tu dis, et c'est passionnant, sans poussière... On respire!

  • @ tutti quanti: il n'y a que ces articles qui m'intéressent profondément. Merci pour ton commentaire. Tu m'encourages.

  • "Thor a raison" ? Vous encouragez l'hérésie, cher abbé ? ;)
    Il y a bien des choses que les pouvoirs (politiques, universitaires, religieux, financiers) en place aimeraient mieux voir enterrées ou détruites à l'époque où les clercs de la nouvelle religion essaient d'imposer leur foi en aluminium par la ruse et par l'épée.

    Des Blancs construisant, ou faisant construire des pyramides sur deux continents. L'homme de Kennewick que les Indiens (et le gouvernement) voulaient à toute force ré-enterrer des fois qu'on découvre qu'il ressemblait un peu trop au capitaine Picard de la série SF "Star Trek" ? Et pourquoi pas des dieux indiens blancs et barbus diffusant la civilisation, tant qu'à y être ?

    Poursuivons ces délires littéraires : on va bientôt retrouver des pyramides en Bosnie également et des disques de Nebra prouvant que nos ancêtres barbares recouverts de peaux de bêtes avaient des connaissances incroyables en astronomie et mathématiques il y a 3600 ans, peut-être ?

    http://robertofiorini.blog4ever.com/blog/lirarticle-84180-504089.html

    http://www.dailymotion.com/robertofiorini/video/x3covr_le-disque-de-nebra-1-sur-3

    Non, en vérité, je vous le dis, toute connaissance vient de l'Orient (où jamais aucun blanc -quel vilain mot- n'a mis le pied dans la haute antiquité).
    Répétez après moi : toute connaissance...

  • Cher voyageur, la vidéo sur le disque de Nebra est dans les archives du blog! Déjà placée depuis quelques mois. J'aime bcp Roberto Fiorini.

    Merci pour ces liens. Eh oui, le disque de Nebra... et les restes de la "femme de Brescia", découverts en 1880 en Italie, datés du même âge que ceux du singe "Lucie"...
    Les peuples d'Europe ne sont pas "montés" d'Afrique... C'est faux! On ne cesse de nous mentir, dans le but que l'on sait...

  • Article très intéressant et très riche qui nous permet d’accéder à l’œuvre trop mal connue de Thor Heyerdahl, du moins par moi. Mais il est quelque peu gâché par une excessive diatribe contre Einstein que l’on ne peut comparer à Lyssenko, lequel s’enferra dans l’erreur scientifique au nom de l’idéologie communiste. Si Einstein s’est largement inspiré des travaux de Lorentz et Poincaré pour la théorie de la relativité, il a apporté à cette théorie un point de vue nouveau et a su en tirer de nouvelles conséquences. On lui doit aussi de nombreuses autres découvertes de premier plan en physique (théorie du photon, qui lui a valu le prix Nobel, du mouvement brownien, de l’émission stimulée qui est à l’origine du laser, de la statistique des bosons,…).

  • Chère Gaëlle, pouvez-vous nous en dire un peu plus sur la femme de Brescia? Malgré des recherches sur google, je n'en ai aucune trace; alors, comme en CE2 ils commencent à bourrer le crâne de mon aînée avec Lucie...

  • @ Ostara: rien sur le Net, en effet, que j'ai fouillé hier. Mais lu dans la revue Hyberborée n°6, page 7, dans les Notes. Livre de Colin Wilson: "L'archéologie interdite". (Le Rocher - 2001)
    J'ai tapé ce titre sur Google et il est venu tout de suite. Je vais le commander chez Amazon.

    Près de Brescia, en 1880, des archéologues découvent le squelette d'une femme, "dont le crâne est identique à celui d'une femme moderne". Sa datation le fait remonter environ à 3 millions 500.000 ans, soit à la même époque que "Lucy", qui serait en fait un grand singe ou hominidé... - (p.220 du livre de Colin Wilson). Ce dernier est évidemment présenté sur le Net comme un simple auteur de SF ... sans "qualification scientifique"... Mais son livre doit être passionnant à lire...
    Il y a d'autres sites archéologiques en France et en Europe où l'on a retrouvé des restes humains européens très anciens: mais on n'en parle pas, puisque qu'il y a "Lucy", l'ancêtre africaine de l'humanité!- idée à détruire tout de suite chez les enfants, en effet. Elle est fausse, car Lucy présente des caractères simiesques et non humains. Les peuples européens ne sont pas "montés" d'Afrique vers le nord. C'est fâcheux pour le "dogme", mais c'est ainsi.

    Amicalement

  • Merci pour ces informations. Il est en effet très difficile, quand on n'a aucunes connaissances dans ce domaine, de contrer l'endoctrinement scolaire, qui commence très tôt et se présente comme des FAITS prouvés et non comme des HYPOTHESES. Pour le moment, notre stratégie est de relativiser: présenter aux enfants les différentes traditions de l'origine de l'homme, que ce soit la bible, l'évolution, le berceau africain ou les traditions nordiques; et surtout, leur faire comprendre que chacune de ces explications traduit une vision du monde et de la place de l'homme; ce qui permet aux enfants de CONNAITRE les explications de l'école, sans pour autant y CROIRE.

  • Voyageur,
    merci pour ces liens, c'était sublime!
    Pour la barque solaire, ne serait-ce pas un symbole d'un vaisseau spatial?

  • @ Arauris: je viens de placer les liens pour les vidéos parties 2 et 3 du Disque de Nebra qui sont la suite de la 1 donnée en lien par Voyageur, que je remercie vivement!

    Passe un bon moment! Moi, je les revois toujours avec le même plaisir!

    Amicalement

  • Quelle imagination, Gaëlle. Vous avez été trop impressionnée par les premières images de 2001 l'Odyssée de l'Espace :)
    Le sapiens, un expérience amusante par des intelligences avancées. Ca n'est pas ce que me dis mon livre d'histoire , mais si je laisse vagabonder mon imagination en lisant la genèse, je retombe sur 2001 et même Darwin.
    Avez-vosu jamais remarquez dans quel ordre Dieu crée les espèces. Jetez un coup d'oeil, ça le vaut.

    Si vous lisez l'Archéologie interdite apprêtez vous à faire la connaissance de l'amiral turc Piri Re'is et de ses portulans. Il vous entraînera de découverte en découverte, sur les traces d'une ancienne civilisation marine qui n'a jamais existé puisque toute connaissance vient d'orient.
    Comme les archéologues en chef qui empêchaient leurs subordonnées de creuser sous les strates de Clovis en Amérique "parce qu'il n'y a rien sous Clovis".
    Sauf l'homme de Kennewich et sa copine.
    Il vous donnera envie de lire Graham Hancock, encore un hérétique gênant. Cachez cette pyramide que je ne saurais voir.
    Et ne vous avisez pas de lire le livre "L'Atlantide des mégalithes" du polytechnicien Jean Deruelle, vous ne verrez plus l'Europe de la même manière ensuite.
    Couvrez cette histoire que vous ne sauriez voir...
    Et puis il y a la staracadétruc ce soir .Dormez bien. Dormez... ;)

  • Cher Voyageur, je constate que nous avons les mêmes lectures! Graham Hancock! Tout lu, je crois! Piri Reis et ses portulans... je connais!
    Et Denis Saurat: "La religion des Géants"? A lire aussi!
    Tant pis si Beigbeider n'aime pas!
    On se passera d'eux!

    Nous avons soif de notre Histoire, qui est celle de la Forêt et non celle du Désert!

  • Chère Ostara: je disais à ma fille, au même âge: ce ne sont que des HYPOTHESES, des SUPPOSITIONS, car la science n'a jamais dit son dernier mot. Il y a encore tant de choses à découvrir! C'est ça qui est passionnant... et encore: ce n'est pas parce que c'est écrit dans le livre que c'est VRAI! Ce sont des pistes de recherche!

    Le message est très bien passé, sans heurts avec l'enseignement de l'école!

    Pourquoi ne pas commencer avec la vidéo 1 sur Le disque de Nebra? Age du Bronze en Europe, 3.600 ans. Cela se regarde comme un film d'aventures.
    Voic le lien pour la partie 1 (déjà donné par Voyageur dans son comm.) - J'avais placé ces vidéos il y a quelque temps déjà, mais je les remets en Note. Chercher dans les Archives est fastidieux.
    Lien pour aller plus vite:

    http://www.dailymotion.com/video/x3covr_le-disque-de-nebra-1-sur-3

    Et, comme disait Richard Wagner: "Il importe peu de descendre du SINGE: le tout est de ne pas y remonter"!

    Amicalement

  • Chère Gaëlle,
    puisque vous parlez de remonter au singe en compagnie de Wagner, voici une anecdote que vous connaissez peut-être (de mémoire, donc peut-être pas tout fait exacte mot pour mot) à propos d’Alexandre Dumas (père).

    Dumas était assez caustique dans les salons littéraires où on aimait l’inviter et où il brillait. Un jour, il énerva son interlocuteur qui n’avait aucune œuvre littéraire à son actif, mais était très respecté, car il appartenait à une famille célèbre et estimée. Celui-ci interpella Dumas : « Mais monsieur, quels sont les titres de vos ancêtres ? ». Dumas répliqua : « Sachez cher monsieur, que mon père était un créole, que mon grand-père était un nègre, et que mon arrière-grand-père était un singe : vous voyez monsieur que ma famille a commencé là où en est la vôtre aujourd’hui».

    Curieusement, comme vous l’aurez noté, cette déclaration de Dumas comporte deux erreurs :
    1- son père n’était pas créole, mais mulâtre, comme on disait à l’époque ;
    2- ce n’est pas son grand-père mais sa grand-mère paternelle qui était noire antillaise.
    Je n’ose pas dire que la troisième affirmation de Dumas était fausse, car je sens que les Darwinistes vont me tomber dessus.
    Amitiés.

  • Cher abad, les créoles sont en effet des Blancs nés aux Antilles. Joséphie de beauharmais était, je crois, créole, et parfaitement blanche.
    Dumas avait de l'esprit! Mais sa réplique rappelle celle de Voltaire à ses débuts dans le monde: " Je commence mon nom (il avait ajouté la particule "de" à Voltaire) alors que vous finissez le vôtre!" - enfin, à peu près cette formulation-
    Il y aussi ce dessin de Forain ( ou d'un autre célèbre humoriste, je n'ai pas bcp de mémoire!) où l'on voit deux demi-mondaines au Jardin des Plantes devant la cage d'un grand singe (gorille?): une dit à l'autre: "Il ne lui manque qu'un portefeuille!"

  • Chère Gaëlle, vous m’avez bien fait rire avec ces demi-mondaines. Et merci pour Voltaire ; il n’est pas impossible que Dumas s’en soit inspiré.

  • Ah, tentative de spaming par lnos amis rouges de la liberté d'expression habituels. Un peu artisanal, quand même... :)

  • Ah, tentative de spaming par nos amis rouges de la liberté d'expression habituels. Un peu artisanal, quand même... :)

  • Le hasard faisant bien les choses j'ai retrouvé ce matin un livre sur les races (un collectif scientifique) ce livre date d'avant la dernière guerre et à propos de l'italie je peux lire ceci : des squelettes furent retrouvés dans les grottes de Baoussé-Roussé qui sont situés dans la commune de vintimille, elles sont creusées dans le calcaire nummulitiqueue. Elle regardent la mer. les grottes son connues depuis longtemps et Horace Bénédict de Saussure les a vistées en 1786. C'est la région de l'europe qui à fourni le plus grande nombre de squelettes complets datant du Pléistocène. Le squelette de Castelnodo près de Brescia fut découvert par Raggozoni lorsqu'il cherchait des fossiles dans des marnes pliocènes.
    L'italie n'ayant que fort peu connu les phénomènes glaciaire du quaternaire était très peuplée par les paléolithiques dès le chelléen.
    Pour savoir tout ça il faut lire des livres que les rouges ne veulent même pas regarder sans parler de les ouvrir.

  • Merci Mélanie pour toutes ces informations, très utiles à connaître et à approfondir !

  • Chèe mélanie, je savais pour le squelette de Brescia, qui est celui d'une femme, je crois. Votre livre est très important. On ne trouve rien sur le net, j'ai eu beau chercher... Bcp trop d'offres touristiques, d'hôtels, alors qu'on recherche des infos scientifiques sur notre préhistoire, sur les fossiles humains retrouvés.

  • -------Message original-------


    -------Message
    http://lapressinfo.blog.mongenie.com/
    POIDS DE ÉCONOMIE


    http://perssplante.blog.mongenie.com/ avoir de suite et faire passé aussi
    merci a vous tous et tous aussi ......................
    avoir urgence aussi

    le film aussi comme OR CE FAIT SUR TERRE
    ET AUTRES SI VOULAIT BIEN SUR
    ET INFORMATION AUSSI ....................... BIEN A VOUS
    DE TEMPS QUI PASSE COMME LES VENTS DE LA TERRE RIEN DE PLUS ..............
    DES QUÊTIONS OUI PAS DE TROP VOIR LES BLOQUES
    JE SUIS QUE UNE POUSSIER QUI ¨PASSE SUR TERRE OUI PAS PLUS UN POUSSIER CES DÉJÀ CELA OUI ....... original-------

  • @poussier
    Je n'ai pas le temps, mais promis, j'irai sur vos liens cet après-midi.
    Vous avez un drôle de style, mais je suis curieux!

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