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Grande victoire d'Uribe: 15 otages libérés dont Ingrid Betancourt

Bétancourt et Alvaro Uribe.jpg
Le Président Alvaro Uribe accueille les 15 otages des FARC à Bogota

AFP. L'ex-otage libérée, la franco-colombienne Ingrid Betancourt, a raconté mercredi lors de son arrivée à l'aéroport militaire de Bogota, "les conditions surréalistes" de sa libération par l'armée colombienne.

  "Les conditions de nos libérations ont été complétement surréalistes", a affirmé Ingrid Betancourt avant d'en faire le récit.

"Nous étions levés depuis cinq heures du matin, a-t-elle indiqué. Ils (les geôliers des Farc) nous avaient demandé de ranger nos affaires et ils nous ont fait attendre toute la matinée en nous disant qu'ils ignoraient ce qui allait se passer".

Selon le déroulement de cette opération présenté par le ministre colombien de la Défense Juan Manuel Santos, l'armée avait infiltré des hommes parmi les guérilleros des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc-marxistes) chargés de surveiller les otages. Ces derniers étaient parvenus à faire croire aux geôliers des Farc que des dirigeants de l'état-major des rebelles voulaient rencontrer les otages et qu'il fallait dans cet objectif les regrouper.

 Asprilla (des FARC) m'a dit que nous allions tous monter dans un hélicoptère et que nous irions dans un endroit qu'il ne connaissait pas pour parler avec un dirigeant des Farc. Asprilla pensait qu'il s'agissait d'Alfonso Cano (le nouveau chef des rebelles)", a-t-elle dit.

"Quand les deux hélicoptères blancs sont arrivés, et je dois confesser que j'ai ressenti quelque chose d'étrange parce que normalement lorsque nous entendions les hélicoptères arriver nous sortions en courant pour nous cacher. Et cette fois ils étaient devant nous et nous attendions tranquillement qu'ils atterrissent", a indiqué Ingrid Betancourt, vêtue d'un treillis militaire et les cheveux noués sur la nuque.

Un seul des deux hélicoptères s'est posé, selon les militaires colombiens, et le second est reparti.

"Quand les passagers de l'hélicoptère sont descendus, a-t-elle poursuivi, la confusion a été totale. C'étaient des membres des Farc, ils étaient avec eux, certains même avaient des chemises à l'effigie du Che Guevara".

Le commandant des forces militaires colombiennes, le général Freddy Padilla a pour sa part révélé que seul l'hélicoptère utilisé pour la libération avait à son bord deux pilotes, deux navigateurs militaires ainsi que neuf membres des forces spéciales.

"Nous sommes montés à bord avec beaucoup de difficulté car ils nous avaient lié les mains, ce qui était humiliant, puis après être montés ils nous ont attaché les pieds . Ils ont alors fermé les portes de l'hélicoptère, et tout à coup j'ai vu le commandant (Farc) nu au sol. Je n'ai pas même ressenti de bonheur à ce moment", a ajouté l'ex-otage soulignant que ce guérillero l'avait personnellement humiliée à de nombreuses reprises pendant sa captivité.

"Après avoir neutralisé les deux commandants Farc qui étaient montés avec nous dans l'hélicoptère, le chef de l'opération a crié: + Nous sommes l'armée nationale, vous êtes libres.

"A ce moment, nous avons ri, sauté de joie, je pensais que c'était un miracle".

"L'opération militaire de l'armée de mon pays a été parfaite", a conclu l'ancienne candidate présidentielle des verts qui a rendu hommage au président colombien colombien Alvaro Uribe.

Le ministre de la Défense Santos a estimé que cette opération de sauvetage des otages s'était déroulée "comme dans un film".

De son coté, le général Padilla a, dans un discours public, précisé qu'au cours de l'opération de libération "il n'y a pas eu un seul tir, pas un seul blessé".

Ingrid Betancourt a aussi remercié le président français Nicolas Sarközy, son prédécesseur Jacques Chirac et son ami l'ancien premier ministre Dominique de Villepin. "Je veux dire merci au président Sarközy qui a tant lutté pour moi, avec ma famille, mes enfants, avec maman, ma soeur", a déclaré Ingrid Betancourt, otage depuis plus de six ans. "Je suis Colombienne mais je suis Française", avait auparavant affirmé Mme Betancourt.

Sur le tarmac de Bogota, elle s'est aussi mise à genoux avec sa mère, Yolande Pulecio, pour remercier Dieu et la Madone.

Commentaires

  • Le feuilleton de l'été:aprés "plus belle la vie",voici "le retour d'Ingrid".
    C'est déjà la nausée!

  • "Je veux dire merci au président Sarközy qui a tant lutté pour moi, avec ma famille, mes enfants, avec maman, ma soeur"

    Quel grand guerrier, ce Nicolas ! On ne sent pas le copinage de caste internationale...

    Mais le point positif est que passées les suites de l'été, on en entendra plus parler. France Info disait fielleusement tout à l'heure que la Bettancourt était la plus "populaire" des otages. Quel heureux hasard...
    Non, elle est juste la plus mise en avant par vous, odieux médias. On crée artificiellement l'événement, et après on fait semblant de le constater. La ficelle est grosse. Il faut être inventif, vous ne vous renouvelez pas.

    Le récit de l'intervention de l'armée colombienne aux frais des crasseux che guevaristes est un plaisir.
    Alors la Bettancourt se réjouit qu'on la délivre de ceux qu'elle appelait et croyait "ses amis". Elle n'aurait pas attrapé un virus fascisant dans la jungle ?

  • "les conditions surréalistes"...bon on respire, sa détention ne l'a pas détruite, elle n'a pas cessé d'être une conasse prétentieuse analphabète, elle cause toujours comme les écrivaines et les bobos...

  • "A ce moment, nous avons ri, sauté de joie, je pensais que c'était un miracle".
    Pieds et poings liés?...un véritable miracle en effet..

  • Et elle apparaît à point devant les caméras en treillis et chapeau. Pas une minute à consacrer pour passer une tenue moins spectaculaire, bien sûr.
    Quand je vois le cirque réjoui de France Truc en ce moment, comme si quelque chsoe d'important venait de se passer, je me dis que je ne suis pas le seul à tiquer et me dire qu'il y a une caste internationale et ses laquais flagorneurs d'un côté, et les gens normaux de l'autre.

    Et les petites sauteries sont toujours à nos frais.
    Non, quelques années dans la jungle ne semblent ne rien lui avoir fait comprendre, elle a repartir pour un tour. L'odeur des sofas et du caviar est irrésistible.

    L'extase copinante des médias est écoeurante. Et on croyait que Carla en faisait trop, et qu'on en faisait trop pour Carla...
    Le concours de superboboïtude est lancé.

  • Cher abbé, je pense que c'est une personne "qui n'apprend pas": elle passe six ans dans la jungle, et elle en ressort toujours aussi snob, bête, futile. Avec les "mots qu'il faut"... soignant sa pub, sans dignité (je me comprends), théâtrale, pleurnichant de bonheur... Je ne pourrais certainement pas m'entendre trois secondes avec elle. Mais nous ne faisons pas partie, il est vrai, de la même caste! Bref, je n'aime pas les femmes qui se donnent en spectacle, qui sont grotesques.
    Je saute du coq à l'âne, mais elle me fait vaguement penser à Céline Dion, dont je mettais une photo ridicule juste AVANT d'apprendre la libération de Bétancourt... Elles se ressemblent d'ailleurs physiquement.
    Betancourt va certainement obtenir un poste en France, elle n'a pas fini de nous agacer/ennuyer. J'espère me tromper.
    Et Rama Yade, ce matin sur RTL: "c'est grâce au président Sarközy qu'elle a été libérée.." - Non, tout de même! Il la croyait morte, d'ailleurs. Quelle dégoûtation!

  • Je viens de voir dans les rues de Paris le portrait géant de la Bétancourt : on voit qu’elle est très malade, le teint terreux, les joues creuses, à deux doigts de la mort (que lui réserve certainement Uribe). Sur la photo, ils viennent de rajouter une petite affichette où est écrit : ‘libre’ ! C’est vrai, il y a longtemps que le ridicule ne tue plus en France !

    Quand à la ramapithèque, elle obéit à son maître.

  • Génial.
    gaelle je fais un copié/collé de votre comm. et le met en comment. de
    http://petitimmonde.blogspot.com/2008/07/bettancourt-en-cours-de-retour.html

    Avec votre permission.

  • Cher abbé, vous avez ma permission! J'irais vous voir.

  • Voyageur: Carla Bruni est sobre et réservée: on s'en aperçoit par comparaison. Je me demande si elles vont si bien s'entendre que ça... (moi aussi je vais sombrer dans le pipolisme, si ça continue!)- Joie planétaire! - je pense au malheureux Tarek Aziz dans sa prison... qui ne peut voir ses enfants... dont personne de ses anciens amis ne se soucie...

    Déjà, un film doit se préparer... Si pathétique!

    On oublie que c'est ele qui est allée se jeter dans la gueule du loup! Se moquant de tous les conseils de prudence!

    Ici aussi, nous avons nos "Farc"... des jungles urbaines encore plus dangereuses...

  • « Ici aussi, nous avons nos "Farc"... des jungles urbaines encore plus dangereuses... » : oui, chère Gaëlle ; c’est absolument sidérant. Je comprends que la famille se réjouisse de la libération de Bétancourt, mais il reste plus de 800 otages encore à la merci des FARC. Comment peut-on se réjouir de cette libération ? Le plus indécent, c’est que l’on a déjà complètement oublié le pauvre Jérémy et maintenant le double meurtre des deux étudiants français à Londres. L’horreur ! C’est pire que la jungle ! Et cela se passe chez nous (enfin, si on peut dire, pour Jérémy on sait que ce sont des chances !). Personne n’en parle, on s’en fout. La Bétancourt peut compter sur la France. La France crache à la figure de Jérémy et de ces deux pauvres étudiants !

  • Cher abad, c'est le cas de la dire: "on s'en fout!" - j'ai lu le meurtre horrible de ces deux étudiants français à Londres. des CPA(ngleterre)? - je n'ose plus les appeler des Chances, les crimes sont trop abominables. Des MPF plutôt? - je vais mettre ça en Note. Il y a aussi ENCORE (le 3ème de la semaine) un enfant mordu par un chien, assez gravement! le chien de la maison!
    Pauvre Jérémy, torturé ( et non "bizuthé" comme écrivait le Parisien!) et tué! Les coupables vivent dans un monde irréel? Eh bien, il faut les faire revenir et vite dans le monde réel, celui où l'on punit le crime!

    Amitiés

  • @ abbé tymon: "J'irai " sans S! Je suis allée vous voir et j'ai laissé un petit comment.

  • Nous avons là un exemple flagrant d'escamotage médiatique : on monte en épingle un incident sans réelle importance ni incidence pendant des mois et des années, on en farcit la majeure partie des journaux télévisés, on ne parle pas, ou peu, du reste, et l'impression globale qui reste est que ce non-événement est la seule chose qui s'est réellement passée.

    Je ne dirais pas Carla Bruni réservée, c'est une comédie destinée à la "jackykennedysée" déjà jouée par celle qui la précédait. Je n'ai pas oublié l'interview où la bobo d'ici et d'ailleurs injuriait les Français et se vantait de sa polyandrie et de son incapacité à être fidèle.
    La petite fille sage sur les photos lui a bien trop vite succédé pour être crédible.
    Carla Bruni a très longtemps fait illusion sur moi, je la pensais bien plus intelligente que les autres mannequins. Elle ne l'est que peu et a surtout beaucoup d'ambitions "artistiques" autocentrées d'enfant gâtée.

    Pour les ressemblances, je crois que c'est hier que j'ai vu une photo de Céline Dion (?) vue de haut et se cachant le bas du visage. L'air de famille était frappant. De même entre Jenifer et Nathalie Portman.

    http://jenifer-lepassage.artistes.universalmusic.fr/

    qui ressemble elle-même sur une de ces photos à une actrice assez discrète et que j'aimais bien dont le nom m'échappe. Elle doit avoir la cinquantaine maintenant.

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