Hier, le meurtrier présumé de Stéphanie Ropers, 22 ans, serveuse à Pontivy (Morbihan), retrouvée étranglée le 16 juillet dernier, a été interpellé à Sète (Hérault).
Agé de 24 ans, Jean-Michel F. a spontanément avoué son crime mais aussi son mobile : le vol de la caisse du bar où officiait Stéphanie. « Le motif crapuleux semble privilégié », a précisé hier le procureur de la République de Lorient, Jean-Pierre Picca. La caisse contenait alors 300 € . Le jeune homme a également retiré 300 € avec la carte de crédit de sa victime.
Sans antécédent judiciaire, le meurtrier présumé de Stéphanie a été interpellé vers 1 heure du matin à Sète au cours d'un contrôle d'identité inopiné. Il faisait l'objet d'une fiche de recherche diffusée depuis la veille. Les enquêteurs de la section de recherches de Rennes sont remontés jusqu'à lui grâce à une fine analyse de la scène du crime.
Stéphanie avait été découverte dénudée, allongée sur le ventre, un câble électrique autour du cou et un autre lien autour d'une cheville, dans la commune de Crédin, à une vingtaine de kilomètres de Pontivy. Des bidons d'essence avaient également été retrouvés à proximité de sa dépouille. Or les gendarmes ont pu exploiter cet élément en procédant à l'examen des bandes de vidéosurveillance des stations-service de la région. Ils ont constaté qu'un jeune homme, identifié à cause de son paiement par carte bancaire, avait rempli des bidons d'essence au moment de la disparition de la jeune serveuse. Le signalement de cet homme - Jean-Michel F. - avait alors été diffusé.
Lors de son interpellation, le suspect était en train de fumer un joint adossé à son véhicule Ford immatriculé dans la Manche. Intrigué par son comportement, les policiers ont également découvert dans sa voiture une arme et un étui. Ils ont aussi retrouvé un sabre japonais dans le coffre. « Dès qu'il a été contrôlé, il a indiqué aux policiers qu'il savait pourquoi il était arrêté et qu'il était l'auteur du crime de Pontivy », détaillait hier le procureur de Lorient.
Selon les détails fournis par le procureur, Jean-Michel F. a expliqué aux enquêteurs avoir menacé avec une arme de poing la serveuse au moment où elle fermait le bar, à 1 heure du matin, avant de la ramener dans l'établissement pour prendre la caisse. Il se serait ensuite servi de sa carte bancaire avant de l'étrangler et d'abandonner son corps. Même si l'hypothèse crapuleuse semble aujourd'hui être mise en avant, les gendarmes s'interrogent sur le comportement particulièrement violent du suspect.
Né à Paris, Jean-Michel F. avait habité plusieurs années dans la région de Pontivy. Selon les premiers éléments de l'enquête, il ne ferait toutefois pas partie des proches de la victime.
Le Parisien - 24 juillet 2008
Commentaires
Ce Jean-michel là ne cachet-il pas une double personnalité selon l'état civil , selon les recommandations en vigueur d'avoir à changer les prénoms...
quand un délinquant est souchien ils braillent le nom de famille à n'en plus pouvoir...
on voudrait voir sa gueule...
Comment osent-ils changer les prénoms sans le mentionner explicitement ? Encore un élément à charge dans la catégorie "Les médias et leurs maîtres vous veulent du bien". Et ils osent encore faire les surpris quand un sondage est publié traduisant cette méfiance à leur égard.
Oui, on voudrait bien voir sa sale gueule!