Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Policier tué à la Foire du Trône: le suspect sera jugé

Foire du Trône.jpg
ÇA NE RAMÈNERA pas Reynald, mais c’est déjà un soulagement de savoir qu’il y aura un procès… », souffle Jean-Claude Delage, le secrétaire général du syndicat Alliance. Une réaction qui fait suite à la décision du juge d’instruction de renvoyer devant les tribunaux le principal suspect mis en cause dans la mort du gardien de la paix Reynald Caron, le 9 avril 2007 à la Foire du Trône.


Cet adolescent, âgé de 15 ans à l’époque des faits, comparaîtra devant le tribunal pour enfants pour « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner sur personne dépositaire de l’autorité publique ». Il risque dix ans de prison. Trois de ses amis passeront, eux, à la barre pour « violences volontaires en réunion n’ayant pas entraîné une ITT de plus de huit jours » à la suite d’une rixe avec des forains, à l’origine du drame.

La bande des Dragons

Il était environ 21 heures ce soir-là lorsque la bagarre a démarré devant le manège Maxximum. Alors que des jeunes tentent de resquiller, des forains s’interposent et une rixe éclate. Des policiers, dont Reynald Caron, interviennent. Le gardien de la paix de 31 ans est-il alors poussé par celui qui se fait appeler Escro dans sa cité ? Ou bien trébuche-t-il ? Ce sera au tribunal d’en juger. Mais il sera percuté de plein fouet par le manège, tué sur le coup.

Connu des services de police, l’adolescent aurait été interpellé à quinze reprises durant la seule année 2006. Ce jeune homme, qui suivait une formation de pâtissier, était un membre de la bande des Dragons, adepte du coup de poing. Il sera arrêté près de Blois, où il avait trouvé refuge chez une tante.

En garde à vue, Escro avait avoué avoir poussé tout le monde autour de lui lors de la rixe, Reynald Caron y compris. Mais devant le juge d’instruction il changera de version, niant avoir poussé le gardien de la paix. Ses avocats sont restés injoignables hier, mais ils affirmaient lors de la mise en examen de leur client que « la thèse de l’accident » était « toujours défendable ».

 

Le Parisien 07.8.08

Commentaires

  • Enfin, un semblant de justice : il aura fallu plus de 16 mois pour envoyer devant les juges ces dangereux voyous. Mais nous n’avons pas trop d’illusions quant au résultat : tous les organisations et comités anti-sociaux vont se mettre en branle pour les faire échapper à la prison et le pauvre policier tué risque fort d’être oublié !

Les commentaires sont fermés.