Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le bataillon français n'avait pas demandé de reconnaissance aérienne

Selon nos informations, le bataillon français (Batfra) n'avait pas demandé de reconnaissance aérienne avant d'engager la colonne dans la vallée d'Uzbin, au nord du 35ème parallèle.

 Il s'agissait pourtant d'un secteur dans lequel les militaires français ne s'étaient pas encore aventurés, depuis leur arrivée à Surobi début août. Contrairement à la plaine de Shamali, au nord-ouest de Kaboul, que les Français parcourent depuis des années, cette région est considérée comme dangereuse.

Si la France ne dispose d'aucun drone en Afghanistan, elle maintient deux hélicoptères à Kaboul, en l'occurrence deux EC 725 Caracal de l'Armée de l'air. Ceux-ci n'ont reçu aucune demande de la part du commandement français pour éclairer l'itinéraire. Arrivés sur place depuis avril, ils avaient pourtant déjà rempli des missions de ce type pour les Italiens déployés précédemment dans le secteur.

Les hélicoptères ne sont pas rattachés directement au Batfra et c'est l'ISAF (l'Otan en Afghanistan) qui décide de leur emploi. Au vu du faible nombre de voilures tournantes sur le théâtre, il est possible qu'ils aient été jugés plus utiles ailleurs. Rien ne dit même qu'un vol de reconnaissance aurait permis de détecter le groupe de talibans embusqués. Mais cela valait sans doute la peine d'essayer.

Commentaires

  • Vous allez voir dans peu de temps ils seront coupables d'être morts. Je ne sais absolument pas si dans le commendement il y a eu des erreurs.
    Ce que je sais de façon certaine c'est que ce n'est pas notre guerre. Ils n'avaient à être là-bas.

Les commentaires sont fermés.