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25% des enfants qui naissent dans l'Hexagone sont issus de l'immigration

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La France est la championne d'Europe de la natalité : avec un indicateur de fécondité de deux enfants par femme en 2006, elle devient, avec l'Irlande, le pays le plus fécond de l'Union européenne. Selon l'Insee, le seuil symbolique de deux enfants par femme est désormais franchi, ce qui n'était pas arrivé depuis plus de trente ans. La France est encore loin des chiffres triomphants du baby-boom de l'après-guerre - de 1946 à 1964, l'indicateur de fécondité n'est jamais descendu au-dessous de 2,6 - mais la natalité se redresse depuis le milieu des années 1990.
 
Cette fécondité fait de la France une exception en Europe : à part l'Irlande, tous les pays de l'Europe des vingt-cinq affichent une natalité en petite forme. L'Europe du sud est la plus durement touchée : en 2006, les indicateurs de fécondité italiens, espagnols, portugais et grecs ne dépassaient pas 1,4 enfant par femme. Les anciens pays du bloc soviétique ne font guère mieux : en Pologne, en République tchèque, en Hongrie, en Slovaquie et en Slovénie, les taux ne dépassent pas 1,35 enfant par femme.

Les pays du nord de l'Europe sont moins atteints par cette fragilité démographique - en Suède, au Danemark, au Royaume-Uni ou en Finlande, les indicateurs de fécondité dépassent 1,8 enfant par femme - mais ils sont encore loin du seuil de renouvellement des générations.

Le dynamisme de la France lui confère un statut à part dans le débat européen sur l'immigration : les mouvements migratoires ne contribuent qu'à un quart de sa croissance démographique alors qu'ils représentent 80 % de celle des vingt-cinq pays de l'Union.

 

L'IMMENSE SUCCÈS DU PACS

 

Si la France renoue avec des taux de fécondité qui rappellent la fin des années 1970, elle le fait cependant dans un tout autre contexte : en trente ans, le paysage familial a profondément changé. Aujourd'hui, le mariage n'est plus le passage obligé de la parentalité : en 2006, la part des enfants nés hors mariage, qui a stagné à moins de 10 % jusqu'à la fin des années 1970, a franchi pour la première fois le seuil symbolique des 50 %. "Ce qui était un événement contraire aux normes sociales est devenu un événement banal", résumaient Francisco Munoz-Perez et France Prioux dans une étude parue en 1999.

Le législateur a d'ailleurs pris acte de cette révolution silencieuse : en 1972, il a proclamé l'égalité des filiations "légitimes" et "naturelles" et en 2001, il a fait disparaître les derniers privilèges successoraux des enfants issus d'un couple marié. Prenant exemple sur la Belgique, le Québec et l'Allemagne, la France a même fini par supprimer la notion même de filiation "naturelle" ou "légitime", qui était l'un des socles du code Napoléon de 1804 : en 2005, ces mots ont purement et simplement disparu du code civil.

Si le mariage décline, une nouvelle forme de conjugalité remporte cependant un immense succès : en 2006, plus de 75 000 pactes civils de solidarité ont été conclus, ce qui représente, en un an, une hausse de près de 30 %. Depuis sa création, en 1999, ce contrat que Jacques Chirac jugeait "inadapté aux besoins de la famille" a séduit près de 300 000 couples. Nicolas Sarkozy reconnaît d'ailleurs volontiers que la droite s'est fourvoyée, en 1999, en combattant avec passion cette nouvelle forme d'union. "Nous sommes passés à côté du pacs", regrettait-il en 2008 dans le magazine Têtu.

La fortune de ce contrat est sans doute liée à sa souplesse - il peut être dissous à la suite d'une simple déclaration écrite - mais aussi à ses avantages : le partenaire d'un pacs peut devenir ayant droit auprès de l'assurance-maladie, le transfert du bail de location est automatique après un décès et le couple bénéficie depuis 2005 d'une imposition commune dès la première année. Ces atouts ont séduit les homosexuels, mais aussi les hétérosexuels : depuis 1999, 88 % des contrats unissent uni un homme et une femme.

LE MONDE -22 août 2008

Commentaires

  • Selon sa bonne vieille habitude de propagandiste, l’Immonde nous pond une mauvaise bouillie pour les chats où une goutte de vérité est noyée dans un océan de mensonges bien dissimulés. Mais, au final, on croît comprendre, comme Gaëlle le dit en titre, que un quart des naissances sont issues de l’immigrations. Donc le taux de fécondité des Français raciniens n’est pas de 2, mais seulement 1,5 : c’est nettement en dessous du taux de renouvellement des générations ce qui signifie la disparition à très brève échéance des autochtones. Ce que chacun ressent plus ou moins confusément. Par contre, on peut aussi déduire de cet article que le taux de fécondité des populations immigrées s’élève au moins à 4,5 enfants par femme immigrée, soit 3 fois plus ! L’écart entre ces deux chiffres permet de mesurer la vitesse à laquelle s’effectue la substitution de la population autochtone par la population immigrée, laquelle s’accroît en outre de nouveaux immigrés.

  • Heureusement nous avons FinkelKrotte, Attali ou bien Zemmour pour défendre la France ! Certains croient avoir tout compris en restant avachis des heures durant devant Sainte Télévision Antiraciste ou bien en votant pour un nain métisseur qui épouse une professionnelle multinationale ! Et attention au péché suprême : l'antisémitisme.
    Alors en résumé vous avez la droite, la gauche et le centre; les autres n'en parlons pas ils ne pas ripoublicains excepté les communistes de la mère Khazare et les trotskystes à Bronstein du petit facteur. Il faut voter, c'est un devoir dans la démoncratie égalitaire. Donc on vote et on est sur de se faire racketter pendant 5 ans de plus, de voir son pays disparaître, son identité niée, sa culture dégénérer et en plus son propre peuple remplacé ! Le comble c'est d'être presque obligé de remercier les envahisseurs de nous enrichir ainsi des millions d'enfants qu'ils fonts grâce aux impôts que nous devons payer aux fonctionnaires collabos et syndicalistes ! La solidarité, la fraternité et l'égalité qu'ils nous disent... Et puis qui va payer vos retraites ? Tout cela est vraiment Orwellien...
    Je n'aurais jamais cru que les "goyim" puissent être stupides au point d'avaler tous ces mensonges grossiers, si je ne pouvais le vérifier tous les jours !

  • @abad
    voici enfin l'analyse que nous attendions tous, le VERITABLE taux de fécondité FDS et allogène de 1 à 3 donc calculé par vos soins. Au moins nous sommes maintenant en mesure d'évaluer l'année du centenaire au cours de laquelle les FDS auront totalement disparus ... réjouissant pour les jeunes générations.
    Cordialement.

  • ... si rien ne change, Décée, si rien ne change.

  • Cher abad, je ne sais pas calculer comme vous, mais intuitivement, je me disais que 25%, c'était encore beaucoup trop! - et ces 8O% pour les autres pays de l'U.E.? On nous ment! On tord les chiffres, les pourcentages! Je le devine, pour mieux nous faire accepter l'INACCEPTABLE: une Europe grise et marron!

    Vous avez vu les photos: le petit Blanc porte le monde, comme Atlas! Tout un symbole, cette photo trouvée par hasard sur le Net!

  • Chère Décée, puisque vous posez la question de l’année où la substitution de population aura lieu, voici les résultats de mes calculs (simple calcul de coin de table) sur la base de l’article de l’Immonde (donc sujet à caution) et des chiffres déduits de ceux de l’ISEE (espérance de vie moyenne de 80 ans pour toutes les populations).

    Dates auxquelles la population indigène sera devenue inférieure à celle des immigrés :
    Avec une immigration de 200000 (correspondant aux chiffres de l’ISEE) individus par an : 2078.
    Avec une immigration de 400000 (avancé par des démographes indépendants de l’INSEE) : 2061.
    Certains des lecteurs actuels de Gaëlle verront donc le moment où nous, les raciniens, seront devenus minoritaires.

    Dates auxquelles la population indigène ne représentera plus que 10% de la population (et donc les immigrés 90%) :
    Avec une immigration de 200000 : 2148
    Avec une immigration de 400000 : 2114.

    Il faut bien comprendre qu’il ne suffit pas d’arrêter l’immigration, car même avec une immigration zéro, on trouve que les indigènes deviennent minoritaires en l’an 2125. Il faut donc faire retourner chez eux les immigrés.

    A Gaëlle : oui les photos sont très symboliques. Le petit blanc porte le monde ; l’autre se couche sur le monde.

  • Le constat est accablant. Nous sommes colonisé par des gens qui craignent Dieu au plus haut point. Ils sont toujours en train de louer, ou de jurer Dieu. Et ils se multiplient comme des petits pains. Nous, nous ne croyons plus en Dieu, et l'ensemble du monde Occidental, la civilisation, vit une "misère spirituelle", comme l'indiquait Soljenitsyne, dans un récent article sur FDS. Y-a-t'il une corrélation? J'en suis sûr. Un peuple qui n'a plus d'aspiration verticale et se vautre dans le matérialisme, l'horizontalité, est un peuple décadent aux yeux de Dieu et/ou, selon chacun, des principes de Vie. La solution serait de retrouver le chemin de la foi qu'avaient nos ancêtres qui sont allés délivrer Jérusalem. Sinon, nous n'avons plus qu'à attendre la mort, ou la conversion, avec nos légions de pédérastes, de gouines, de gauchistes et de gens sans noblesse de l'esprit.

  • Vous vous souvenez:les "United colors" de Benetton ?...

  • cher abad
    merci bcp pour ces précisions - je ne ferai plus partie des vivants en 2078 mais tout de même !
    Oui il faut bien inverser la tendance, je ne suis pas sûre de pouvoir partager l'espoir de Voyageur en la matière,
    @Voyageur comment pensez-vous "débétonner" notre prison ?

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