Hommage aux Invalides
La mère d'un soldat français dans le Parisien-Aujourd'hui en France raconte ce que lui a dit son fils, au téléphone. "Que l'on nous dise la vérité. Nous sommes prêts à l'entendre. (...) Mon fils n'a pas envie de rentrer. Il n'est pas du tout dans cette optique. Il veut continuer à se battre pour ses copains qui sont tombés sur le front. Son retour est prévu dans quatre mois, peu avant Noël."
Alors que l'opinion publique est toujours sous le choc de l'embuscade qui a coûté la vie à 10 soldats français en Afghanistan. Le reportage de Paris-Match hier sur les talibans qui paradent avec des objets pris aux soldats français a ravivé la polémique. Ce matin, dans Le Parisien, des proches de soldats survivant de l'embuscade témoignent. Dont cette mère de famille qui contredit la version officielle, selon laquelle aucun soldat français n'a été exécuté.
"Les talibans ont égorgé certains de ses copains. D'autres ont été lapidés"selon un soldat français, dont le témoignage est rapporté par sa mère.
Dans l'après-midi, l'armée a reconnu qu'un des soldats avait été tué à l'arme blanche. Ce qui ne veut pas dire qu'il ait été égorgé, mais du moins l'armée distille les révélations au compte-goutte.
"Pour mettre fin aux rumeurs qui déstabilisent les familles, je peux déclarer qu'un de nos soldats, blessé par balle, est mort par arme blanche au cours des combats rapprochés de l'embuscade du 18, selon les témoignages de ses camarades que nous avons recueillis, confirmés par des examens médicaux", a déclaré le capitaine de vaisseau Christophe Prazuck, de l'état-major, sur RTL.
Alors que l'opinion publique est toujours sous le choc de l'embuscade qui a coûté la vie à 10 soldats français en Afghanistan. Le reportage de Paris-Match hier sur les talibans qui paradent avec des objets pris aux soldats français a ravivé la polémique. Ce matin, dans Le Parisien, des proches de soldats survivant de l'embuscade témoignent. Dont cette mère de famille qui contredit la version officielle, selon laquelle aucun soldat français n'a été exécuté.
"Les talibans ont égorgé certains de ses copains. D'autres ont été lapidés"selon un soldat français, dont le témoignage est rapporté par sa mère.
Dans l'après-midi, l'armée a reconnu qu'un des soldats avait été tué à l'arme blanche. Ce qui ne veut pas dire qu'il ait été égorgé, mais du moins l'armée distille les révélations au compte-goutte.
"Pour mettre fin aux rumeurs qui déstabilisent les familles, je peux déclarer qu'un de nos soldats, blessé par balle, est mort par arme blanche au cours des combats rapprochés de l'embuscade du 18, selon les témoignages de ses camarades que nous avons recueillis, confirmés par des examens médicaux", a déclaré le capitaine de vaisseau Christophe Prazuck, de l'état-major, sur RTL.
Commentaires
Les déclarations du ministre et du chef d’état-major n’étaient donc qu’un tissu de mensonges, comme on s’en doutait. Mais eux, les fesses bien calées dans leurs fauteuils, se fichent comme d’une guigne des souffrances des soldats qu’on envoie à la mort pour le roi de Prusse !