Sur le perron de l'Elysée le 12 septembre
"Dans la République laïque qu'est la France, tous, très Saint-Père, vous accueillent avec respect en tant que chef d'une famille spirituelle dont la contribution à l'histoire du monde, à la civilisation et à l'histoire de France n'est ni contestable ni contestée." C'est en ces termes que Nicolas Sarközy a entamé son discours après avoir accueilli Benoît XVI sur le perron de l'Élysée, vendredi en milieu de journée . "Je veux en votre présence adresser aux catholiques de France tous les voeux pour la réussite de votre visite", a-t-il ajouté.
Plusieurs dizaines de personnalités du monde politique, dont l'ensemble du gouvernement et le maire socialiste de Paris Bertrand Delanoë, ainsi que les plus hautes autorités religieuses, ont pris place dans la salle des Fêtes de l'Élysée. La présidente du Medef Laurence Parisot ou le metteur en scène Robert Hossein étaient également présents pour assister à ce discours très attendu. Clou de son discours, le chef de l'État a appelé au respect d'une "laïcité positive" en France car "se priver des religions serait une folie", "une faute contre la culture et contre la pensée". Et d'expliquer : "La laïcité positive, la laïcité ouverte, c'est une invitation au dialogue, à la tolérance et au respect. C'est une chance, un souffle, une dimension supplémentaire donnée au débat public." "Nos sociétés ont besoin de respect, de dialogue et de tolérance", a-t-il également estimé, jugeant "légitime pour la démocratie de dialoguer avec la religion".
"Nous assumons nos racines chrétiennes"
Nicolas Sarkozy a consacré un long passage de son allocution à la "dignité des personnes" qui est, selon lui, "le vrai trésor de l'Europe et son secret le plus précieux". Il a affirmé que cette "dignité" est d'ailleurs au coeur de son action avec la mise en oeuvre de mesures telles que le Revenu de solidarité active (RSA), le contrôleur général des prisons, le combat contre la maladie d'Alzheimer ou encore la "si délicate question de l'immigration".
"Nous ne mettons personne devant l'autre, mais nous assumons nos racines chrétiennes", a également martelé le chef de l'État. Mais s'il explique avoir "souvent eu l'occasion de parler des racines chrétiennes de la France", il précise : "Ça ne nous empêche pas de tout faire pour que nos compatriotes musulmans puissent vivre leur religion à égalité avec toutes les autres." "Oui la France est multiple", a-t-il relevé, évoquant une "diversité que nous considérons comme une richesse".
Plusieurs dizaines de personnalités du monde politique, dont l'ensemble du gouvernement et le maire socialiste de Paris Bertrand Delanoë, ainsi que les plus hautes autorités religieuses, ont pris place dans la salle des Fêtes de l'Élysée. La présidente du Medef Laurence Parisot ou le metteur en scène Robert Hossein étaient également présents pour assister à ce discours très attendu. Clou de son discours, le chef de l'État a appelé au respect d'une "laïcité positive" en France car "se priver des religions serait une folie", "une faute contre la culture et contre la pensée". Et d'expliquer : "La laïcité positive, la laïcité ouverte, c'est une invitation au dialogue, à la tolérance et au respect. C'est une chance, un souffle, une dimension supplémentaire donnée au débat public." "Nos sociétés ont besoin de respect, de dialogue et de tolérance", a-t-il également estimé, jugeant "légitime pour la démocratie de dialoguer avec la religion".
"Nous assumons nos racines chrétiennes"
Nicolas Sarkozy a consacré un long passage de son allocution à la "dignité des personnes" qui est, selon lui, "le vrai trésor de l'Europe et son secret le plus précieux". Il a affirmé que cette "dignité" est d'ailleurs au coeur de son action avec la mise en oeuvre de mesures telles que le Revenu de solidarité active (RSA), le contrôleur général des prisons, le combat contre la maladie d'Alzheimer ou encore la "si délicate question de l'immigration".
"Nous ne mettons personne devant l'autre, mais nous assumons nos racines chrétiennes", a également martelé le chef de l'État. Mais s'il explique avoir "souvent eu l'occasion de parler des racines chrétiennes de la France", il précise : "Ça ne nous empêche pas de tout faire pour que nos compatriotes musulmans puissent vivre leur religion à égalité avec toutes les autres." "Oui la France est multiple", a-t-il relevé, évoquant une "diversité que nous considérons comme une richesse".
Lors de ce discours, Nicolas Sarközy n'a pas enfoncé le clou après ses propos au palais du Latran à Rome, en décembre 2007, puis à Riyad, devant les dignitaires du régime saoudien, qui avaient suscité un tollé. Dans le premier discours, il avait affirmé que la laïcité "ne saurait être la négation du passé" et n'avait "pas le pouvoir de couper la France de ses racines chrétiennes", assurant que, "dans la transmission des valeurs (...), l'instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur". Dans le deuxième, il avait mis en avant l'héritage "civilisateur" des religions et ce "Dieu transcendant" qui "n'asservit pas l'homme mais qui le libère". L'opposition et les milieux laïques avaient d'ailleurs affirmé qu'il allaient être attentifs à la manière dont le chef de l'État allait parler de la place des religions dans l'espace public.
Le point- 12 septembre 2008
Commentaires
Le RSA, c’est bien la ‘République Sud Africaine’, non ?
En bref, fidèle à sa "foi", il a fait de la réclame pour lui et sa politique "naturellement" gauchiste.
Il y a toujours quelque chose à gratter.
Quel comportement honteux de la part d'un dirigeant européen.
Ou alors,cher abad,le RSA,ne serait-ce point le "Revenu $arkösyste Ajouté "?