Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La disparition d'Antoine devient de plus en plus inquiétante

Antoine - plongeurs dans l'Allier.jpg
Antoine - Plongeurs dans l'Allier

AFP. 14.09.08. La thèse de l'enlèvement a pris le pas sur la fugue, avec l'annonce dimanche de l'ouverture d'une information judiciaire pour "enlèvement et séquestration de mineur", après la disparition d'Antoine, 6 ans et demi, du domicile de sa mère à Issoire (Puy-de-Dôme).

 
"Plus le temps passe, plus l'hypothèse de la fugue perd de la consistance et je ne suis pas très optimiste", a déclaré le procureur de la République de Clermont-Ferrand, Jean-Yves Coquillat, au cours d'une conférence de presse au palais de justice de Clermont-Ferrand.

"Il y a des choses que je peux vous dire et d'autres que je ne peux pas vous dire car c'est une enquête très difficile, (et) je ne peux pas prendre le risque de la compromettre", a ajouté le magistrat d'une voix grave.

Agée de 23 ans, la mère d'Antoine a affirmé aux enquêteurs qu'elle était sortie dîner au restaurant avec son nouveau concubin, jeudi soir vers 20H00. A leur retour, vers 21H15, ils avaient constaté la disparition de l'enfant.

Aucune trace d'effraction n'avait été relevée dans l'appartement situé au premier étage d'un immeuble ancien dans le centre d'Issoire, accréditant dans un premier temps la thèse d'une fugue du petit garçon, décrit comme "très débrouillard" et "au caractère affirmé".

D'autant que, selon sa mère, Antoine aurait emporté quelques biscuits dans son sac de sport.

Serveuse dans un bar-restaurant d'Issoire, la jeune femme a été entendue à deux reprises par les enquêteurs et a maintenu ses déclarations, selon le procureur.

Selon elle, Antoine, qui avait fait sa rentrée scolaire le 2 septembre, n'était plus retourné à l'école dès le lendemain, car il souffrait d'une gastro-entérite.

Or depuis cette date, il n'y a "aucun témoignage crédible de personnes qui auraient vu l'enfant", a souligné M. Coquillat.

L'enfant "n'a pas vu de médecins, il n'y a pas de certificat médical", a encore relevé le magistrat, pour qui "rien ne corrobore" la version de la mère, elle-même en arrêt maladie pour une raison indéterminée.

La jeune femme, en outre, n'a jamais "répondu aux appels du directeur de l'école qui s'inquiétait de l'absence de l'enfant", a ajouté le procureur, regrettant que ce dernier n'ait pas alors alerté la gendarmerie.

Tout comme son nouveau concubin âgé de 29 ans, la mère d'Antoine est "connue des services de gendarmerie". En 2003, elle avait été condamnée en correctionnelle à Clermont-Ferrand, à 18 mois de prison, dont 12 avec sursis pour trafic de stupéfiants, selon le procureur.

Dimanche matin, une trentaine de gendarmes ratissaient toujours le secteur autour du domicile de l'enfant avec l'"espoir de le retrouver vivant".

"On procède à des vérifications sur des endroits où on est déjà passés, notamment des hangars", a expliqué à l'AFP le lieutenant-colonel Pascal Palayer, officier de communication de la Région de gendarmerie d'Auvergne.

 

Commentaires

  • Un enlevement ? Mais c'est l'histoire de la chauve souris de Bigeard.
    Comment un kidnappeur saurait qu'à tel étage, Dans tel appartement il y a un enfant tout seul ?
    Si il s'agit d'un désaxé il a fallu qu'il entende la mère parler de sa sortie ce soir là. Il doit donc être possible de le retrouver. Et puis tout de même curieux cet absence de l'école sans réponse de la mère. Une gastro cela ne dure pas aussi longtemps.
    Tout ça, c'est mauvais signe.
    Il y a des questions toutes simples à lui poser à cette mère.

Les commentaires sont fermés.