Quatre soldats français ont été blessés samedi lors d'un accrochage avec des rebelles dans le village d'Ebdakel, dans la province afghane de Kapissa, au nord-est de Kaboul, a annoncé dimanche le commandant Christophe Prazuck, porte-parole de l'état-major français.
Ces soldats appartiennent au 8ème RPIMa (Régiment de parachutistes d'infanterie de marine), auquel appartenaient également la majorité des 10 soldats qui avaient été tués lors d'une embuscade dans la vallée afghane d'Uzbeen, le 18 août dernier, selon la même source.
Les soldats blessés samedi font partie d'une section (une trentaine d'hommes) qui effectuait une reconnaissance à Ebdakel, un village de la vallée centrale, avec des policiers afghans dont l'un a également été blessé.
Ils ont été attaqués par une quinzaine de rebelles embusqués qui ont fait feu notamment avec des lances-roquettes RPG, a précisé le commandant Prazuck.
Ces appareils spécialement conçus pour assurer une couverture aérienne aux forces déployées au sol "n'ont pas ouvert le feu parce que l'accrochage s'est produit aux abords du village", a expliqué le commandant Prazuck.
Selon lui, quatre hélicoptères américains --deux OH-58 Kiowa et deux appareils d'évacuation sanitaire-- ont également prêté main forte aux soldats français.
Une première section de renforts terrestre les a également appuyés "dans la demi-heure", puis une seconde section, selon la même source.
A Kaboul, le lieutenant-colonel Bruno Louisfert, porte-parole du commandement régional de l'Otan, a parlé d'un "accrochage impliquant une vingtaine d'assaillants", précisant qu'il s'était "déroulé samedi de 14H50 à 17H00".
Selon lui, trois des blessés étaient encore hospitalisés dimanche sur la base de Bagram et l'un d'eux devait être rapatrié en France, ses jours n'étant toutefois "pas en danger".
Un insurgé au moins a été tué et deux blessés, selon un premier bilan, a-t-il ajouté.
Le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, a déclaré pour sa part qu'il était en mesure de "rassurer les familles" des soldats blessés.
"Ils sont très légèrement blessés, le plus grièvement a une jambe cassée", a-t-il dit lors de l'émission "Dimanche soir politique" (i-Télé/France Inter/Le Monde).
Commentaires
Maintenant on parle de six ou neuf soldats blessés : ils ne savent pas très bien ce qu’il en est, mais, ça ne fait rien, ils peuvent rassurer les familles. Une fois encore on nous raconte des histoires et on nous prend pour des demeurés. Les avions américains qui font des démonstrations de force (sic) ne peuvent ouvrir le feu ! Ils ont dû faire très peur aux Afghans. Mais aussi ces soldats Afghans ne jouent pas le jeu : ils attaquent près des villages. Comment faire la guerre dans ces conditions ! C’est pas du jeu !
depuis quand gagne -t-on une guerre en faisant seulement des patrouilles.Il semblerait que la patrouille soit le maximun de nos possibilités.Patrouille ,patrouillons ,patrouillez
on patouille surtout, mais comment faire autrement dans une guerre qui n'en n'est pas une où nous n'avons aucun objectif de victoire, ni à proprement parler aucun ennemi, puisque tout le monde l'est un peu.
A lire pour ceux qui n'ont pas Rivarol
http://club-acacia.over-blog.com/article-23159049.html
Ces histoires de patrouilles et de villages me rappellent furieusement le prologue d'une série d'albums mettant en scène un célèbre gaulois teigneux résistant encore et toujours à l'envahisseur.
Qui sera le premier humoriste à utiliser la comparaison ? Konk, tu nous lis ?
Cher abad, ces articles sur les "patrouilles en Afghanistan" sont tellement triturés qu'on se doute qu'il y a bien plus de dégâts...
L'Angleterre a envoyé un jeune Prince en Irak (même ultra-protégé) pour sauver l'honneur de la Couronne! Qu'attend Sarközy pour envoyer en Afghanistan un de ses fils, puisqu'il y envoie des soldats français? Il n'a aucun honneur, Talonnette!