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Immigration: lycées et collèges sont devenus des lieux d'affrontement

"L'incident" s’est produit à 13 h 30, à l’heure où les élèves du collège Nelson-Mandela au Blanc-Mesnil regagnaient les classes. « Des jeunes qui se trouvaient dans le parc urbain ont jeté une bouteille dans la cour et ça a fait un gros boum, raconte un collégien. Beaucoup d’élèves étaient affolés.

 Par chance, aucun d’eux n’a été touché par le projectile qui, selon le principal, Malik Ndiaye, contient un mélange d’acide chlorhydrique et de déboucheur chimique.

« Heureusement, il ne restait que deux classes dans la cour », poursuit-il. Les jeunes, cachés dans des bosquets derrière la grille, ont été reconnus comme d’anciens élèves par la conseillère principale d’éducation qui a prévenu la police.

Quatre mineurs, âgés de 16 à 18 ans, qui ont été interpellés et placés en garde à vue par la brigade de sûreté urbaine du Blanc-Mesnil, saisie de l’enquête. Le principal avance une piste : « L’un d’eux avait un ami dans le collège qui passe en conseil de discipline demain (aujourd’hui) pour une agression le deuxième jour de la rentrée. » Jeudi dernier, une première bombe artisanale avait explosé à l’extérieur de l’établissement. « L’ambiance est délétère depuis le début de la rentrée », reconnaît le principal.

Explosion de violence devant un lycée de Villepinte. Plus tôt dans la journée, entre midi et 14 heures, c’est, semble-t-il, une rivalité entre quartiers qui est à l’origine d’une rixe mettant aux prises une soixantaine de jeunes sur le parvis du lycée Georges-Brassens de Villepinte et le boulevard Robert-Ballanger. Un différend entre habitants de la Fontaine-Mallet à Villepinte, et de la Rose-des-Vents à Aulnay. Des heurts s’étaient déjà produits vendredi. Un professeur qui tentait de s’interposer a été aspergé de gaz lacrymogène. « C’était d’une extrême violence, témoigne une prof sous le choc. J’ai vu un jeune rengainer un pistolet dans son pantalon, d’autres avec des armes blanches, des marteaux… En sept ans, je n’avais jamais connu ça. » Par sécurité, le lycée a été fermé aux élèves hier après-midi et le sera aujourd’hui. Les professeurs déplorent "l’insuffisance du déploiement policier et le manque de moyens, notamment la suppression d’un poste de CPE et un manque d’assistants d’éducation". « Je comprends leur émotion : les abords d’établissement ne doivent pas devenir des lieux d’affrontement », reconnaît l’inspecteur d’académie Daniel Auverlot, qui annonce travailler avec le directeur de la sécurité publique, le procureur et le maire.

Le Parisien - 30.09.08

Commentaires

  • Le collège Mandela ? Ah, oui c’est ce collège où l’on apprend à passer un pneu enflammé autour du cou de son voisin. Ce sont les nouveaux programmes de l’éducation nationale.

  • On vous dit que les nord-africains ne peuvent pas sentir les sub-sahariens, les marocains les algériens, les turcs les N.A., les chiites les sunnites, eux tous les juifs, etc...
    Question: Ya-t'il un français dans le collège?".

  • Quelle veulerie dans les déclarations des professeurs et de l'inspecteur d'Académie.
    Les professeurs regrettent l'insuffisance du déploiement policier (c'est pour la forme)mais, suivez mon regard, le manque d'assistants d 'éducation , la suppression de postes etc...;
    malgré la gravité exceptionnelle des faits, ils s'obstinent à ne pas admettre la véritable raison de ces violences (seule une manipulation génétique pourrait résoudre le problème).
    Et cet inspecteur d'académie : "je comprends leur émotion, les abords d'établissement ne doivent pas devenir des lieux d'affrontement"; presque à s'excuser de l'émotion des professeurs;"l'émotion", qu'en de termes galants ces choses sont dites;
    Et en plus il ment, à la lecture de l'article, les faits se sont produits dans la cour du collège; ce n'est donc pas aux "abords" du collège.

    Quelqu'un a dit : "un peuple qui ne veut pas se défendre est un peuple qui mérite de mourir"; eh bien qu'il en soit ainsi.

  • @Catherine: je vous approuve entièrement, cela va sans dire!

    Aucune sanction sérieuse n'est prise par le gouvernement! Quel scandale! Les enseignants ont peur, alors qu'ils devraient faire des cortèges! protester vigoureusement! mais la police serait là pour les stopper...
    Bientôt ce sont eux qui vont être arrêtés, condamnés... D'enseignants, doivent-ils devenir des surveillants de prison, des gardes-chiourme?
    Mais qui sème le vent récolte la tempête!

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