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Obama à Philadelphie, au coeur du quartier noir

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Les Noirs croient qu'Obama est un "descendant d'esclaves"...

Céline Baby pleure de joie. Barack Obama lui a serré la main. Cette retraitée de 78 ans a attendu pendant trois heures sous un soleil de plomb afin de voir le candidat démocrate, en visite dans son quartier de West Philadelphia (Philadelphie). « J’ai l’impression d’avoir vécu un moment historique, souffle-t-elle alors que les larmes glissent le long de ses joues.

C’est une émotion particulière, j’ai ressenti une joie dans mon coeur comme jamais auparavant. Ma grand-mère était esclave et, là maintenant, l’un des nôtres est en mesure d’obtenir le job le plus prestigieux du pays, président des Etats-Unis. Cela me rend extrêmement fière. Notre pays est en train de changer, on peut y arriver. Yes, we can ! »

Barack Obama a parcouru sans relâche, samedi, la métropole de Philadelphie en participant à quatre meetings en moins de six heures et en attirant au total plus de 60 000 personnes. Blancs, Noirs, Asiatiques, ils étaient plus de 20 000 supporteurs dans le quartier en majorité noir de West Philadelphia. Avec ses maisons délabrées, ou abandonnées, ses trottoirs défoncés, ce quartier populaire, tristement célèbre pour sa criminalité, est l’un des plus pauvres de la ville de Philadelphie. Le choix très pensé du sénateur de l’Illinois de tenir son meeting au coeur de la 52ème Rue, l’artère principale, le poumon de West Philly, a touché les habitants. « La présence d’Obama ici, cela représente beaucoup pour moi, explique Antoinette Jennings, 28 ans, les yeux brillant d’émotion. C’est un peu un nouveau commencement. Mais, pour cela, il faut que les gens se rendent aux urnes. C’est le souci principal maintenant au sein de la communauté : aller voter. »

Commentaires

  • Des études ADN ont montré que les descendants d'esclaves descendaient aussi de leur propriétaire. Vont-ils se suicider pour autant ? Bien sûr que non ! Les jérémiades et les pleurnicheries pour vivre éternellement aux crochets de l'esclave blanc sont une rente trop rentable pour arrêter le cirque. Bien sûr nos amis les "descendants d'esclaves" pour les siècles et les siècles préfèrent ne pas rappeler que les Blancs, les fameux "indentured" étaient également esclaves à cette époque, parfois... de propriétaires de couleur.

    Obama est un métis bien sûr, et pas un "Noir". Mais nos amis intéressés clameront bien haut la ridicule "règle" de la "one black drop", selon laquelle uen goutte de sang noir fait de vous une éternelle victime du méchant maître blanc. Après tout, on a bien fait croire à quelques malades mentaux qu'on pouvait changer de sexe...

  • ça prouve si besoin était que les descendants d'esclaves noirs occupent bien la place qu'ils méritent dans le "melting pot" américain, celui de pleurnichards incapables de se prendre en main.
    Je leur souhaite bien du plaisir avec Obama qui déjà ne descend pas d'esclave, d'autre part à plus la tête d'un musulman esclavagiste que d'un esclave animaliste.
    Obama c'est la meilleure chose qui puisse arriver aux ennemis de l'Amérique et accessoirement des Américains donc des Noirs américains.

  • Les veaux américains ne valent pas plus que les veaux français.
    J’attend avec curiosité qu’Obama devienne président des USA. Mais je n’y crois pas !

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