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Avant d'aller voir sa grand'mère, Obama brandit la menace d'un attentat terroriste

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Obama le 21 octobre à Miami
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McCain le 21 octobre en Pennsylvanie

Le candidat démocrate à la présidentielle Barack Obama a remis la sécurité nationale au coeur de la campagne mercredi, alors que son adversaire républicain John McCain l'accuse d'être incapable de faire face à une crise majeure.

"Le prochain président devra se concentrer sur les problèmes de sécurité nationale sur de nombreux fronts", a dit M. Obama à l'issue d'une réunion avec ses principaux conseillers consacrée au sujet.

"Les terroristes qui nous ont attaqué le 11-Septembre sont toujours en fuite et complotent" contre les Etats-Unis. "Nous devons être vigilants pour empêcher de nouvelles attaques", a fait remarquer le candidat démocrate.

Mais, a-t-il souligné, pour vaincre il faut un président qui comprenne "le lien entre notre économie et notre force dans le monde". Mettre d'un côté les questions économiques et de l'autre les questions de sécurité nationale est "une fausse distinction", a-t-il estimé.

"Nous n'allons pas vaincre un réseau terroriste qui agit dans 80 pays en occupant l'Irak. Nous n'allons pas dissuader l'Iran de se doter d'un programme nucléaire en refusant de poursuivre aux côtés de nos alliés une diplomatie directe. Nous n'allons pas assurer la sécurité des Américains et promouvoir les valeurs américaines avec des formules creuses", a dit M. Obama en visant son adversaire républicain qui, a-t-il dit, "a soutenu les décisions du président (George W.) Bush".

Des propos tenus dimanche par le candidat démocrate à la vice-présidence Joe Biden affirmant qu'il ne faudrait "pas six mois" pour que "le monde "teste" Barack Obama  comme il avait mis à l'épreuve John Kennedy", président à l'époque de la crise des missiles soviétiques à Cuba, ont donné du grain à moudre à la campagne républicaine.

"Nous ne voulons pas un président qui inciterait le monde à le mettre à l'épreuve au moment où notre économie est en crise et que les Américains sont déjà engagés dans deux guerres", en Irak et en Afghanistan, a répété depuis le candidat républicain, prenant la balle au bond.

M. Obama n'a pas démenti son colistier en faisant remarquer que le secrétaire américain à la Sécurité nationale, Michael Chertoff, avait lui-même affirmé mardi que "le prochain président devra faire face à de nombreux défis au niveau international et que la période de transition (les 77 jours séparant le moment de l'élection et la prise de fonction du nouveau président, ndlr) constitue toujours un moment où il faut être vigilant".

"Si j'ai l'honneur d'être président, j'ai en place une équipe expérimentée avec ce genre de problèmes et qui sera capable de me donner les meilleurs conseils. Quelle que soit la nouvelle administration, elle sera mise à l'épreuve", a dit M. Obama.

Au moment même où M. Obama s'exprimait, le camp républicain organisait une conférence de presse téléphonique intitulée: "Qui les terroristes souhaitent-ils comme président à la Maison Blanche en 2009?".

Randy Scheunemann, le principal conseiller de M. McCain pour les questions de politique étrangère, a laissé entendre que la réponse à cette question était Barack Obama. AFP.22.10.08

Commentaires

  • Pour vaincre le terrorisme, il faut un "homme qui comprenne le lien entre notre économie et notre force dans le monde".

    Je vous avoue que je ne comprends rien à ce que veut dire Obama.

    Il n'a pas vu sa grand-mère depuis 1 an et demi (dit sur une télé officielle,lci ou France 2).

    Certaines personnes affirment, sur des sites francophones , qu'il irait à HAWAI, car un journaliste aurait saisi un tribunal de cet état pour sommer obama de produire son acte de naissance, qui d'après lui , serait un faux, obama étant né en réalité au Keyna; ce fait, ajouté à d'autres, démontrerait qu'obama ne pouvait prétendre qu'à être naturalisé; or un naturalisé ne peut être candidat à la présidentielle aux Usa (ex: schwarzhonneger); il me parait peu probable que la cia n'ait pas réagi avant, si c'est vrai; ou alors, c'est extrêment grave.

    Pour moi plus de doute, et pas pour ce fait, il est le candidat du lobby qui n'existe pas et donc forcèment il doit gagner et tous les moyens seront bons.

    De très mauvais jours se préparent; ne baissons pas les bras.

  • Je n’arrive pas à croire qu’homobama soit le candidat du lobby, car, lui, sera difficilement taxé d’anti-sémitisme.

  • @Abad,

    Je ne saisis pas votre argumentation.
    (OBAMA est soutenu par SORROS, je vous le signale).

    Salutations.

  • homobama biche...si tu t'imagines....

  • A Catherine : le lobby tient les politichiens soit par l’argent, soit par des procès comme ce fut le cas avec Nixon, obligé de démissionner. Quand il ne les tient pas, l’argument c’est le racisme et l’antisémitisme.

  • @Abad,

    En effet je viens d'apprendre que sa femme est née ROBINSON, mais le nom ne veut rien dire parfois.
    Mais cher Abad, comment expliquez qu'il soit soutenu officiellement par les plus grosses fortunes du lobby qui existe, car aux usa, ce lobby est reconnu comme tel.
    Il a récolté 15 milliards de dollars de dons (qui ne proviennent pas tous de gens modestes).
    Peut-être est-il le Messie qu'ils attendent?

  • Cher abad, on ne peut mieux dire sur les différentes manières du Lobby pour tenir les politiques! Et les présidents!

    Chère Catherine, Obama s'efforce de montrer que McCain est nul en économie, or, en cas de guerre mondiale (la force dans le monde) il faut
    une économie solide et puissante! C'est donc lié: l'argent étant le nerf de la guerre... Selon Obama, McCain a beau être un héros du Vietnam, il n'est pas capable de conduire les USA à la victoire parce qu'il ne comprend rien à l'économie...
    Les noms des Noirs leur étaient donnés en général par leurs maîtres. Ils n'induisent donc aucune filiation religieuse ou ethnique. A ma connaissance, qui vaut ce qu'elle vaut!

  • @chère gaelle,

    Abad semble penser qu'Obama n'est pas le candidat du lobby; je n'ai toujours pas saisi pourquoi; en effet, il a ce lobby, officiellement avec lui; il a récolté des sommes considérables gràce à ce lobby et il a tous les journaux de ce dernier avec lui; vous-même pensez qu'il est le candidat du lobby, d'après vos commentaires.
    Il semble que le véritable gagnant des primaires démocrates a été en réalité H.Clinton, à laquelle on aurait demandé de renoncer.
    si Obama n'est pas le candidat du lobby, il est le candidat de qui?
    En outre, en raison de zones très troubles le concernant, le lobby le tient.
    Ce n'est pas de l'entêtement de ma part, je ne comprends pas.
    Amitiés.

  • Chère Catherine, je n’ai pas dit qu’Obama n’était pas le candidat du lobby. J’ai même toujours pensé qu’il le préférait à Hilary pour bien montrer qu’aux US, il n’y pas (ou plus) de racisme. Mais un Président, une fois élu, peut manifester une certaine indépendance vis à vis du lobby, ne serait-ce que par une ou deux déclarations bien senties. Cela peut très bien arriver avec Obama, d’autant que la communauté noire et musulmane le surveillera. Même si le lobby n’a pas suffisamment de prises sur lui, il lui reste toujours une arme imparable : l’accusation de racisme et d’anti-sémitisme. Contre elle, Mc Cain ne pourrait rien faire. Alors qu’Obama pourra se jouer de cette accusation. C’est pourquoi je pense que le lobby n’est pas complètement pour lui ; il doit y avoir des réticences ; ou alors il le tient par des affaires complètement ignorées de tous. C’est ce que vous pensez, semble-t-il : les « zones très troubles » : est-ce suffisant ?

  • Cher Abad,

    merci pour votre réponse; je viens de saisir le sens de votre remarque.

    pour les zones très troubles : il serait inéligible, à plusieurs titres (il serait né en réalité au kenya, son acte de naissance ayant été trafiqué lors de son adoption,aurait la double nationalité), ses études auraient été financées par l'Arabie Saoudite, sans compter ses relations très douteuses.

    Son élection aura un impact terrible en France, en raison de la composition ethnique de cette dernière et de l'idéologie marxiste dominante.
    Voilà pourquoi, entre autres, je me fais du souci.

    Amicalement.

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