Hier soir, la cinquième absence consécutive de Rama Yade, secrétaire d’Etat aux Droits de l’homme, mais aussi conseillère municipale d’opposition au conseil municipal de Colombes, a produit l’effet de la goutte d’eau dans un vase trop plein.
Au moment de faire l’appel, Philippe Sarre, le nouveau maire PS de Colombes, tombeur de Nicole Goueta sur la liste de laquelle se trouve la secrétaire d’Etat, n’a pu s’empêcher de déborder sur le sujet et de déplorer « une désertion » : « Ma remarque est fondée sur ses propres déclarations.
Pendant la campagne électorale, Rama Yade nous a suffisamment expliqué combien Colombes était sa ville de coeur, combien elle souhaitait revenir sur le lieu de ses études… »
« Le respect de la citoyenneté implique d’honorer un mandat d’élu »
Une absence d’autant plus remarquée après les interventions de la secrétaire d’Etat dans la presse ces derniers jours.
Dans le numéro de « l’Express » paru hier, celle-ci affirme : « Mon objectif est d’avoir une implantation locale, c’est de là que vient la légitimité politique. » Un voeu pieux qu’elle réitère dans une interview accordée au « Figaro » cette semaine.
A ces déclarations de principe, Philippe Sarre oppose ce constat : « Elle n’est présente ni aux conseils municipaux ni aux commissions ni aux conseils de quartier… Je mets en contradiction son affichage citoyen et une pratique… »
Il y a aussi ces petits riens qui ont contribué à l’exaspération générale des élus de la majorité, comme des absences pas toujours excusées ou encore la demande de la secrétaire d’Etat que son courrier d’élue colombienne lui soit adressé à Paris.
Rama Yade a également publié un ouvrage hier : « Les Droits de l’homme expliqués aux enfants de 7 à 77 ans » (Seuil). Interrogée par un jeune garçon, elle y revient sur son parcours.
Philippe Sarre en profite pour planter la dernière banderille : « Je trouve cela contradictoire de donner des leçons aux plus jeunes sans les appliquer. Il me semble que le respect de la citoyenneté implique d’honorer un mandat d’élu qu’on est allé chercher. Comme maire, je suis choqué par ce comportement qui révèle peu de souci pour le suffrage universel. »
Il ajoute en baissant la voix, comme s’il était inutile de préciser : « Si on ne peut pas le faire, on démissionne… »
De son côté, Lionel Rainfray, président du groupe d’opposition UMP, a excusé Rama Yade, puis tenté de prendre sa défense : « Les dates tombent toujours mal. A chaque fois, elle a de vraies bonnes excuses, la dernière fois elle était à New York, cette fois-ci elle avait un dîner officiel. C’est son emploi du temps de ministre qui prime. Si le président lui demande de faire quelque chose, elle le fait... »
« Le respect de la citoyenneté implique d’honorer un mandat d’élu »
Une absence d’autant plus remarquée après les interventions de la secrétaire d’Etat dans la presse ces derniers jours.
Dans le numéro de « l’Express » paru hier, celle-ci affirme : « Mon objectif est d’avoir une implantation locale, c’est de là que vient la légitimité politique. » Un voeu pieux qu’elle réitère dans une interview accordée au « Figaro » cette semaine.
A ces déclarations de principe, Philippe Sarre oppose ce constat : « Elle n’est présente ni aux conseils municipaux ni aux commissions ni aux conseils de quartier… Je mets en contradiction son affichage citoyen et une pratique… »
Il y a aussi ces petits riens qui ont contribué à l’exaspération générale des élus de la majorité, comme des absences pas toujours excusées ou encore la demande de la secrétaire d’Etat que son courrier d’élue colombienne lui soit adressé à Paris.
Rama Yade a également publié un ouvrage hier : « Les Droits de l’homme expliqués aux enfants de 7 à 77 ans » (Seuil). Interrogée par un jeune garçon, elle y revient sur son parcours.
Philippe Sarre en profite pour planter la dernière banderille : « Je trouve cela contradictoire de donner des leçons aux plus jeunes sans les appliquer. Il me semble que le respect de la citoyenneté implique d’honorer un mandat d’élu qu’on est allé chercher. Comme maire, je suis choqué par ce comportement qui révèle peu de souci pour le suffrage universel. »
Il ajoute en baissant la voix, comme s’il était inutile de préciser : « Si on ne peut pas le faire, on démissionne… »
De son côté, Lionel Rainfray, président du groupe d’opposition UMP, a excusé Rama Yade, puis tenté de prendre sa défense : « Les dates tombent toujours mal. A chaque fois, elle a de vraies bonnes excuses, la dernière fois elle était à New York, cette fois-ci elle avait un dîner officiel. C’est son emploi du temps de ministre qui prime. Si le président lui demande de faire quelque chose, elle le fait... »
Obéissante à son maître, en plus...
Commentaires
Oh, le vilain jaloux, ce Philippe Sarre, elle lui manque la ramapithèque !
reconnaissant à vous chère Gaelle de ne pas nous avoir infligé le portrait de la topinambou..
@abad: ces socialistes blancs, toujours un peu racistes...?
C'est une autre franco-colombienne!
Il la remet en place avec ses doigtsdel'homme!