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L'écoeurante hypocrisie de Sarközy

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Soldat français en mission près de Kaboul en novembre 2008

Un militaire français a été tué et un autre grièvement blessé par l'explosion d'une mine samedi matin à une dizaine de kilomètres au sud de Kaboul, le président Nicolas Sarközy évoquant "un piège meurtrier tendu à une patrouille française".

"L'explosion s'est produite à proximité du camp de Darulaman, au sud de Kaboul, au cours d'une reconnaissance à pied", a précisé le capitaine de vaisseau Christophe Prazuck, de l'état-major des armées à Paris.

Selon lui, les deux soldats "spécialistes du déminage progressaient dans une zone menant à des champs de tir" lorsque la mine a explosé.

Nicolas Sarközy a "appris avec grande émotion le piège meurtrier par engin explosif tendu à une patrouille française ce matin, dans la région de Kaboul", a déclaré pour sa part la présidence française dans un communiqué.

Le chef de l'Etat "a une nouvelle fois condamné avec force les pratiques lâches et barbares des ennemis de la paix en Afghanistan et a réaffirmé sa détermination à lutter contre le terrorisme", selon ce texte.

De son côté, le ministre de la Défense Hervé Morin a exprimé "sa grande peine et sa reconnaissance à l'égard du sous-officier français qui a donné sa vie dans l'accomplissement de sa mission".

L'adjudant tué et l'autre soldat blessé appartenaient à une équipe d'instructeurs français insérés dans un bataillon du 201e corps de l'Armée nationale afghane (ANA), déployé dans la région de Kaboul, selon le ministère de la Défense.

"Le militaire blessé a été évacué par un hélicoptère français Caracal sur le groupe médico-chirurgical du camp de Warehouse, dans la banlieue sud de Kaboul, où il a été immédiatement opéré", a précisé le capitaine Prazuck.

"Ses jours ne sont pas en danger", a-t-il ajouté.

Le décès de l'adjudant porte à 24 le nombre de soldats français morts en Afghanistan depuis le début de l'intervention internationale menée par les Etats-Unis dans ce pays, en octobre 2001.

Dix soldats français ont été tués dans une attaque le 18 août revendiquée par les talibans.

Environ 3.300 militaires français sont engagés sur le théâtre afghan, dont 2.600 en Afghanistan même, selon l'état-major des armées.

Ces militaires concourent aux deux forces internationales déployées en Afghanistan: la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf) de l'Otan et l'opération Enduring Freedom (OEF), sous commandement américain.

AFP.22.11.08

 

Commentaires

  • Ce malheureux adjudant n’a donc pas entendu le discours du nain pour la commémoration du 11 novembre : s’il avait déserté ou désobéi il aurait eu droit aux félicitations et serait toujours en vie.

    «les pratiques lâches et barbares des ennemis de la paix» : c’est vrai, comme nous sommes pour la paix nous faisons la guerre aux ennemis de la paix. Certes, les ennemis de la paix sont nombreux : l’Irak, l’Iran, la Syrie, la Palestine, le Pakistan et bien sûr l’Afghanistan (pas la Turquie) ! Mais cela ne nous fait pas peur.

  • "Nicolas Sarközy a "appris avec grande émotion le piège meurtrier par engin explosif tendu à une patro"

    Faux derche!
    De la même façon,tout attentat commis sur le "Président"(de mes 2) nain, provoquerait une profonde affliction dans la population,soyons en sûrs!

  • Vous avez raison abad. le pinochio raconte n'importe quoi ! vous êtes certain qu'il y a une fonction mémoire dans son cerveau ?

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