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Obama croit au père Noël

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Obama et sa femme en visite surprise le 26 novembre dans une école de Chicago
Que fait-on dans cette école? Apparemment on y jette des paquets blancs dans des poubelles... Ils doivent contenir des dons alimentaires pour les pauvres...
(Cliquez sur la photo pour le voir en totalité)

Barack Obama a tenté mercredi de rassurer les Américains sur l'état de l'économie juste avant le week-end de Thanksgiving, début traditionnel de la saison des achats de fin d'année, tout en complétant l'équipe de conseillers qui l'accompagnera à la Maison Blanche.

"Au cours des derniers mois, il est devenu de plus en plus manifeste que nous sommes confrontés à une crise économique aux proportions historiques", a déclaré le président élu, lors d'une conférence de presse à Chicago, en annonçant la création d'un "Conseil du président pour la reconstruction économique".

Evoquant le long week-end de Thanksgiving, la fête américaine d'action de grâce, qui marque le début de la saison des courses de fin d'année, M. Obama a dit comprendre les craintes des Américains pour leur avenir. En période de crise, les commerçants craignent que les consommateurs ne rognent sur leurs achats et préfèrent se serrer la ceinture. Les dépenses de consommation des ménages américains ont de nouveau baissé en octobre, reculant de 1,0% par rapport à septembre, soit leur plus forte baisse depuis septembre 2001, selon des chiffres officiels publiés mercredi.

 

"Je pense que, de manière tout à fait compréhensible, les familles sont préoccupées par la situation économique", a reconnu Barack Obama. Mais "je pense qu'il est important que les Américains gardent confiance, nous avons déjà vécu des récessions, nous avons traversé des temps difficiles par le passé et mon administration entend remettre l'économie sur les rails", a-t-il asséné.

Se voulant rassurant, le futur président a évoqué son plan de création de 2,5 millions d'emplois au cours des deux prochaines années. "Nous avons toujours les meilleurs travailleurs du monde, nous avons toujours la meilleure capacité d'innovation au monde", a-t-il ajouté.

 Donnant l'exemple, le futur président a confié que lui-même et sa famille iront "faire des courses de Noël", confiant même que ses filles avaient fait leur liste au père Noël.

"Alors que les gens pensent aux courses de Thanksgiving et qu'ils pensent aux fêtes de Noël, j'espère que chacun comprendra que nous allons parvenir à traverser cette mauvaise passe mais que nous allons devoir faire les bons choix", a-t-il dit. M. Obama a démarré sur les chapeaux de roue sa période de transition, jusqu'à sa prise de fonction le 20 janvier, en nommant avec un rare empressement les principales figures de son équipe économique.

Au cours de cette troisième conférence de presse en trois jours, il a mis en place un "Conseil pour la reconstruction économique", composé d'"éminentes personnalités de différents horizons hors du gouvernement".

Dans la foulée de la désignation de son futur secrétaire au Trésor et de ses principaux conseillers économiques, il a nommé mercredi l'ancien président de la réserve fédérale américaine Paul Volcker, 81 ans, à la tête de ce Conseil. Ce dernier sera aidé de Austan Goolsbee, l'un des principaux conseillers économiques d'Obama.

Le président élu a comparé son futur "Conseil pour la reconstruction économique" à celui des services de renseignement étranger mis en place par Eisenhower pendant la guerre froide. "Il fonctionnera de manière similaire dans mon administration", a expliqué M. Obama. Le futur locataire de la Maison Blanche avait annoncé lundi la nomination de Timothy Geithner, actuel président de la Banque de réserve fédérale de New York, au poste de secrétaire au Trésor, une désignation qui a rassuré les marchés financiers.

Il a également désigné l'ex-secrétaire au Trésor du président Bill Clinton, Lawrence Summers, à la tête du Conseil économique national, afin de coordonner la politique économique de l'administration.

 

Commentaires

  • Les pauvres doivent se contenter de ce qu’on leur jette dans les poubelles : Il n’y a pas d’argent pour eux. Mais il y en a pour guerroyer en Irak, en Afghanistan, au Pakistan,…..

  • Oui, cher abad, je crois que cette photo est assez éloquente... quelle tristesse... rien n'a changé et ne changera... Il ose parler de la liste au père Noël de ses filles: évidement que lui a de l'argent pour les gâter!
    Des paquets pour les pauvres jetés dans des poubelles! C'est peut-être pratique, mais c'est choquant!

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