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Sarközy creuse le déficit et distribue des primes...

AFP. 04.12.08.

Nicolas Sarközy a annoncé jeudi à Douai que le plan de relance de l'économie portait sur "environ 26 milliards d'euros". Ce plan de relance de l'économie va creuser de 15,5 milliards d'euros le déficit public, a indiqué le chef de l'Etat.

Présentant son plan de relance de l'activité économique, le chef de l'Etat a lancé: "la crise que nous traversons n'est pas une crise passagère, une simple crise conjoncturelle dont les traces seraient appelées à être aussitôt effacées".

C'est "une crise structurelle qui va transformer pour longtemps l'économie, la société, la politique". "Le monde qui sortira demain de cette crise sera profondément différent de celui d'hier", a poursuivi M. Sarközy, assurant que la crise va "tout changer". Il faut donc être "ambitieux, audacieux, imaginatifs", a-t-il exhorté.

Le plan prévoit la construction ou l'acquisition par l'Etat de 100.000 logements sociaux dans les deux prochaines années et le doublement du prêt à taux zéro pour l'achat d'un logement neuf, a annoncé jeudi le président Sarközy.

 

Le coût de la construction et l'acquisition de 100.000 logements neufs, dont 30.000 avaient déjà été annoncés fin octobre dans le cadre du programme de rachat par l'Etat, est estimé à 600 millions d'euros par l'Elysée. En 2009 pour tous les achats d'un logement neuf, le montant du prêt à 0% sera doublé: la quotité du prêt passera à 30% du prix du logement et les montants de plafonds de prix des logements sont augmentés, a encore détaillé l'Elysée. "Cette mesure répond directement aux difficultés d'accès au crédit immobilier des ménages. En particulier ceux qui n'ont pas d'apport personnel", ont expliqué les services du chef de l'Etat.

Nicolas Sarközy a annoncé que l'Etat versera à la fin mars 2009 une prime de 200 euros aux bénéficiaires potentiels du Revenu de solidarité active (RSA), soit quelque 3,8 millions de ménages, pour un effort de 760 millions d'euros.

Le plan de relance de l'économie prévoit la création d'une "prime à la casse" de 1.000 euros pour les véhicules de plus de dix ans en échange de l'achat d'une voiture neuve et peu polluante, a indiqué jeudi le président Nicolas Sarközy. "Je crois à la mondialisation, je crois à la liberté du commerce, je crois à l'économie de marché. Mais si nos amis américains devaient faire davantage pour leurs propres industriels je ne laisserai pas l'industrie automobile française désavantagée par rapport à ses concurrents", a-t-il dit.

"L'Etat est prêt à tout faire pour sauver l'industrie automobile qui emploie 10% de la population active française. Mais je ne suis pas d'accord pour aider des entreprises avec l'argent public si celles-ci continuent de délocaliser à l'étranger", a déclaré le chef de l'Etat. "Je ne laisserai pas démanteler l'outil industriel français ni dans l'automobile, ni ailleurs, sans contrepartie", a encore dit M. Sarközy.

Selon le détail de la mesure communiqué par l'Elysée, cette prime sera accordée pour l'achat d'un véhicule particulier ou d'un utilitaire léger émettant moins de 160 g/km de CO2. Son coût est estimé à 220 millions d'euros.

Parallèlement à cette mesure, le plan de relance prévoit aussi un soutien aux filiales bancaires des deux constructeurs automobiles français, sous forme d'un prêt de deux fois 500 M euros (à un taux de 8%), selon l'Elysée. Le plan prévoit aussi la mise en place d'un fonds d'investissement par les grands acteurs de la filière, en premier lieu Renault et PSA, afin d'aider aux restructurations des entreprises automobiles sous-traitante.

"Les grands constructeurs mettront initialement 100 millions d'euros dans ce fonds, ainsi que le fonds stratégique d'investissement. Cette somme de 300 millions d'euros pourra être complétée par la participation d'autres acteurs privés, notamment les grands sous-traitants de premier rang", ont détaillé les services du chef de l'Etat.

Le plan de relance de l'économie prévoit que l'Etat remboursera par anticipation ses dettes aux entreprises à hauteur de 11 milliards d'euros, a annoncé le président Nicolas Sarközy. Il a assuré que la crise actuelle allait transformer "profondément" le monde, "tout changer" et appelle à être "ambitieux, audacieux, imaginatifs". Il a affirmé que "la réponse à la crise, c'est un effort d'investissement massif".

 

Commentaires

  • L'état vous donne de l'argent issu du déficit, donc de la planche à billets, qui ne vaut rien. Vous, vous consommez, ce qui relance la croissance, et ce sont vos arrière petits-enfants qui rembourseront.

    Yes we can!

  • Les classes moyennes vont être encore un peu plus pressurées pour payer toute cette gabégie !...
    A vos poches les contribuables !!

  • Heureusement qu’il y a quelques mois, le nain nous avez prévenus : il n’y a plus d’argent dans les caisses de l’état. Sinon qu’est-ce qu’il aurait fait ! Il applique la célèbre formule de Marchais : « il faut prendre l’argent là où elle est ! » : Marchais et le nain : même combat !

  • Il y a un an et demi nous prédisions sa fin dans la douleur. à l'époque c'était plus une conviction que basé sur des faits concrets.
    Maintenant on peut dire que les possibilités se transforment en probabilités.

  • Et les réformes structurelles?, les seules qui pourront sauver notre pays. et bien sûr pas un mot, dans tous les média ,sur le rôle très important de l' immigation extra-européenne

    Comme le dit Zélionaya, à vos poches les contribuables; fayoter auprès des assistés professionnels, les inciter à se complaire un peu plus dans leur rôle d'assisté.

    Ces mesures sont grotesques; nul besoin d'être économiste pour le comprendre.

    Admirez cette déclaration grandiloquente : c'est la première fois "dans l'Histoire de France", que l'on va construire 4 TGV en même temps; eh oui, avant l'invention du TGV, on ne pouvait construire 4 TGV à la fois.

    Ce qui fait rire : ses déclarations sur le mode interrogatif semblent s'adresser à lui-même.
    Il semble plus nerveux que de coutume, sur le point de "craquer".

  • A Catherine : non seulement ces mesures sont grotesques, mais elles sont évidemment bidon, puisqu’il n’y a pas d’argent. Il ne se rend pas compte de ce qu’il dit : d’après lui, l’argent dormait dans les tiroirs de l’état. Qui peut prendre au sérieux une telle affirmation ? Je crois que la plupart des gens commencent à s’en apercevoir, sauf les merdiats qui continuent de faire semblant de s’intéresser à de telles inepties.

  • soit il ne le fait pas et dans un sens c'est tant mieux, soit il emprunte pour le faire et nous sommes en faillite dans un an ou deux.

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