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Parash Hill, la colline de la honte

La colline de la honte

Parash Hill (colline Parash), une réserve naturelle située dans le sud d'Israël, constitue un endroit idéal pour pique-niquer, entourée de champs verdoyants dans un environnement quasi désertique, et une vue plongeante jusqu'à la Méditérranée. Ces dernières semaines, c'est devenu le point de rendez vous incontournable pour une nation obscédée par les "glorieux" faits de guerre de son idole, l'armée. Parash est actuellement l'endroit de rassemblement des sionistes israéliens qui s'adonnent à l'une de leurs perversions préférées : celle de regarder la machine de guerre ultra moderne des soldats sionistes - massacrer des civils palestiniens par centaines.

Ils s'y précipitent, équipés de jumelles, viennent en famille et prennent des photos. Ils justifient les massacres de centaines d'enfants en disant que de toute façon ils seraient devenus des "terroristes". Ils regardent avec une jubilation à peine contenue les massacres perpétrés par une armée super équipée qui, pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, lance des attaques aériennes massives, des barrages d'artillerie par mer et terre, sur une population civile affamée, enfermée, qui n'a nulle part où aller.

Cette obsession à contempler la violence s'est attirée les critiques de quelques rares compatriotes qui ont surnommé cette colline, la "colline de la honte". Mais la vaste majorité des sionistes israéliens approuvent ce nouveau genre de "tourisme de guerre". La barbarie sioniste est sans limite.


Sur l'éternelle "victimisation" outil de propagande sioniste pour terroriser les Juifs et, en plus de les terroriser, culpabiliser les Non Juifs :

" Quand donc le mandat de la victimisation expire-t-il ? Quand on en est arrivé à une telle situation, le génocide nazi des Juifs d'Europe cesse-t-il d'excuser l'Etat d'Israël pour ne pas respecter le Droit International et la simple humanité ?" Fintan O'Tool, Irish Times

Sur la complicité des mass médias :

" Mon moment préféré, c'est quand j'ai fait remarquer que les journalistes devraient être du côté de ceux qui souffrent. Si on faisait un reportage sur le commerce des esclaves au XVIIIème siècle, j'ai dit, nous ne donnerions pas le même temps de parole au capitaine du navire transportant les esclaves dans nos articles. Si nous couvrions la libération d'un camp de concentration nazi, nous ne donnerions pas le même temps de parole au porte parole des SS...." Robert Fisk correspondant du quotidien britannique "The Independent" au Moyen Orient, lors d'une conférence.

 Il s'est cependant ensuite bien vite défendu de vouloir faire la comparaison "Sionisme Nazisme". Son courage a des limites. Il a lui même été témoin au Liban de ce dont était capables les sionistes, notamment à Sabra et Chatila. Lors des massacres de Sabra et Chatila, ils avaient utilisé des "supplétifs" de la Phalange Chrétienne. A Gaza, ils ont décidé de faire le sale boulot eux mêmes grâce aux moyens high tech dont leur armée dispose. Trancher les gorges ou éventrer les femmes enceintes à la baillonnette ou au couteau, c'est répugnant, c'est plus propre de le faire avec des missiles DIME. A deux mètres les victimes sont littéralement coupées en deux, à dix mètres elles ont un membre sectionné.

 Enfin pour ceux qui exécutent leurs missions dissimulés lâchement dans le cockpit de leurs avions et qui resentent en larguant leurs missiles juste un petit "tressautement".

ALTER INFO - 15 janvier 2009

Commentaires

  • Ce sera mon commentaire, celui d'une immense détresse...

    Blanc, le phosphore blanc
    Déchire l’air,
    Brûle et mange
    L’Être se convulse
    Les voyeurs rient et dansent
    Les arènes de Rome résonnent
    Encore des mises à mort
    Juifs, chrétiens, musulmans,
    Torturés, déportés, esclavagés
    Dans les siècles
    Vous n’avez rien appris
    Vous n’apprenez rien.
    La déchirure de mon Âme
    Saigne du crime commis
    L’Autre siècle
    Ma cicatrice apaisée
    Hurle à nouveau
    Sabra, Chatila, Jénine, Gaza
    Combien, combien de têtes tranchées
    D’Êtres détruits
    Pour redevenir humain
    Quel orgueil
    Quelle image de Toi Homme
    Silence, je tue
    Silence, je rie
    Je danse, je vis.
    Ton sang n’est pas le mien
    Peuple d’Israël,
    Ton sang n’est plus le mien
    Tu n’es rien
    Impossibles mots
    Impossible mot PAIX
    Déchéance, tromperie,
    Veulerie des pouvoirs
    Je ne suis pas en colère
    Vous m’êtes indifférents
    Vous les voyeurs
    Déshumaine, votre enveloppe
    Charnelle a cette couleur
    Blanche, celle de la mort
    Blanche, cette tête sans corps
    Blanche vierge cette enfante
    Tu l’as tuée
    Tu en ris
    Tu n’es plus rien
    Ma cicatrice s’est refermée
    D’avoir trop bu le sang
    De l’Innocent
    Un, Une seule
    Une Vie arrachée
    Tu as œuvré
    Tu as fêté
    Tu as triomphé
    Sur ton Autel
    Mon Âme endolorie
    A appris
    A vivre sans toi
    A vivre sans ton Histoire
    J’ai expié
    Tu n’es plus
    Tu as tué l’innocence
    Tu as tué en toute impunité
    Ris, son écho est en enfer
    Demain sera autre
    Sans toi assassin
    Avec Elle
    Cette Martyre
    Cette Enfante
    C’est Elle la Vie
    Au-delà de sa mort
    Demain, tout sera
    Sans toi assassin.

    Paris, le 13 janvier 2009

  • « Si nous couvrions la libération d'un camp de concentration nazi, nous ne donnerions pas le même temps de parole au porte parole des SS » : j’aimerai savoir quel temps de parole a été accordée aux SS quand les camps ont été libérés ? Et à Nuremberg ? C’est Hitler qui doit regretter de ne pas avoir pensé à organiser des visites touristiques des camps : il n’avait aucune imagination !
    PS : Gaëlle vous pouvez censurer ce commentaire, je le comprendrai.

  • Les allemands dits Nazis ne quittaient pas leur ville le dimanche pour se coller aux grillages d'Aushwitz ,de Bergenbelsen ou de Maunthausen pour y voir mourir les déportés.

  • Ce que vous avez écrit est déchirant, Christian. On sent qu'il en faut beaucoup pour que vous ne considériez plus des humains comme humains.

    Les Allemands lisaient un autre livre à la mode à l'époque. J'ai lu des passages conséquents du Talmud. Deux continents, deux mentalités. Irréconciliables.

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