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A vomir: réseau international de pornographie infantile

Sept hommes ont été déclarés coupables par un jury de Floride (sud-est) mercredi dans un vaste trafic international organisé de pornographie infantile, après six jours de procès, a annoncé jeudi le ministère américain de la Justice, dans un communiqué.

La peine à laquelle ils seront condamnés sera prononcée le 14 avril. Chacun de ces hommes risque entre 20 ans et la prison à vie.

"Il s'agissait d'un trafic organisé international à grande échelle qui utilisait des techniques de codage informatiques et de partage de fichiers sophistiqués", a déclaré Matthew Friedrich, procureur adjoint.

Outre les Etats-Unis, ce réseau possédait des ramifications en Allemagne, au Royaume-Uni et en Australie.

Quelque 50 témoins ont comparu et 500 pièces à conviction ont été présentés aux jurés pendant le procès, montrant la diffusion illégale "d'images et de vidéos de jeunes enfants et de tout petits, effectuant des actes sexuels et sadiques divers", a précisé le ministère.

"Un agent de police australien qui a infiltré le réseau en août 2006 a témoigné que les membres du groupe utilisaient un système complexe de pseudonymes, de tests de filtrage pour les nouveaux membres et des méthodes d'encodage sophistiquées pour éviter d'être découverts", a-t-il encore précisé.

Selon le policier australien, le réseau avait échangé 400.000 images et vidéos au moment où il a été démantelé.

Sept autres personnes ont plaidé coupable dans la même affaire et doivent connaître leur peine le 19 mars.

"Il s'agit vraiment d'un effort commun des forces de l'ordre américaines et d'autres pays", a estimé Thomas Kirwin, autre procureur adjoint qui a notamment félicité l'agent australien, le FBI et le parquet américain.

L'enquête a été menée par l'unité "images innocentes" du FBI, la police du Queensland en Australie, avec l'aide de police criminelle allemande et du centre pour la protection de l'exploitation des enfants sur internet au Royaume Uni.

Commentaires

  • Une société qui n'utilise pas TOUTES les méthodes pour faire parler ce genre de monstres ne mérite pas de survivre en tant que telle. Croyez moi, ce ne sont pas des courageux. Il n'en faudrait pas beaucoup pour qu'ils parlent.
    Mais les complicités évidentes dont ils bénéficient en haut lieu les mettent à l'abri d'une enquête véritablement poussée... et condamne nos tous petits à ces monstruosités.
    Jusqu'à quand les Occidentaux auront-il la lâcheté de supporter qu'on n'emploie pas TOUS les moyens au nom d'une idéologie mortifère dont nous n'avons au fond que faire?

  • Une société qui n'utilise pas TOUTES les méthodes pour faire parler ce genre de monstres ne mérite pas de survivre en tant que telle. Croyez moi, ce ne sont pas des courageux. Il n'en faudrait pas beaucoup pour qu'ils parlent.
    Mais les complicités évidentes dont ils bénéficient en haut lieu les mettent à l'abri d'une enquête véritablement poussée... et condamne nos tous petits à ces monstruosités.
    Jusqu'à quand les Occidentaux auront-il la lâcheté de supporter qu'on n'emploie pas TOUS les moyens au nom d'une idéologie mortifère dont nous n'avons au fond que faire?

  • A Voyageur : croyez-vous que les autorités aient vraiment envie de mettre hors d’état de nuire ces tristes individus ? Je pense qu’elles se servent d’eux, et si elles en punissent un de temps en temps, elles ferment les yeux la plupart du temps: ils leurs sont utiles.

  • Oui, VOYAGEUR, les principes démocratiques et républicains ne sont pas des armes contre la barbarie. Il faut savoir ce que l'on veut. Tout cet arsenal démontre les défaillances psychologiques de l'occident. La guerre, c'est la guerre, et là, nous ne sommes pas en guerre.

  • Je suis de votre avis, abad, les pédophiles et criminels en général sont utiles à l’état et à ceux qui l’utilisent dans la mesure où ils rappellent au peuple que le premier est indispensable. S’il réglait tous leurs problèmes, ces derniers se poseraient la question de savoir s’il ne joue pas un trop grand rôle dans leur vie et s’il ne serait pas opportun de réduire son ingérence. La caste dirigeante ne fait pas les frais de ces horreurs, réservées au bon peuple, à l’exception des pervers bien incrustés au plus haut niveau du système et non inquiétés (voir le cas de ce juge toulousain acculé au suicide par des cercles de notables pédophiles, affaire très discrète non élucidée malgré l’insistance de ses enfants) et donc se soucie comme d’une guigne de ce qu’il lui arrive, quand elle n’a pas parfaitement conscience de ce règne par le un chaos modéré à la base.
    Arauris, les cercles de « bien-pensants » se croient le droit de décider pour nous ce qui est bon et ce qui est mauvais, en véritable clergé athée, et nous imposent leurs constructions intellectuelles, avec toujours dans le coin de l’esprit le fantasme puéril de plier la nature à leurs fantasmes camouflés sous des constructions rhétoriques apparemment rationnelles.

    Je me fiche personnellement comme d'une guigne de la république, la démocratie et tutti quanti quand elle permet des horreurs pareilles. Les droits outranciers des criminels sont la marque non d'une société sage, mais d'une société dont les élites sont dévorées par l'hubris. Elles finissent toutes de la même façon.

  • @VOYAGEUR
    Vous parlez d'hubris.
    C'est en fait l'hybris de la mythologie grecque, si je ne me trompe, avec mes maigres connaissances?

Les commentaires sont fermés.