"Face à certains cas, je ne pense pas qu'une réinsertion soit possible, je crois que la castration chimique peut être insuffisante et qu'il ne reste que la castration chirurgicale. La société doit se défendre", affirme le ministre dans une interview au quotidien La Stampa.
L'Italie a été confrontée à trois affaires de viols ces derniers jours, notamment celui d'une adolescente samedi dans un parc de Rome.
Le gouvernement a réagi en annoncent qu'il présenterait dans les jours qui viennent un décret-loi pour que les auteurs d'agression sexuelle soient systématiquement mis sous les verrous et qu'ils ne puissent être assignés à résidence dans l'attente de leur jugement.
Une autre mesure envisagée serait, selon la presse, l'autorisation donnée aux maires de former des groupes de "citoyens volontaires non armés" pour surveiller les zones à risque.
L'opposition de centre gauche a immédiatement rejeté cette hypothèse. "Elle risque surtout d'entraîner plus de violence. Le monopole de la sécurité doit rester à l'Etat", a déclaré lundi dans La Repubblica Marco Minniti, ministre de l'Intérieur du cabinet fantôme du Parti Démocrate (PD) de Walter Veltroni.
Commentaires
Je me range pour une fois au côtés de l'éternelle gauche qui critique. Qui va payer les frais de l'opération salvatrice ? Il me semble juste que les bénéficiaires travaillent pour la rembourser jusqu'au dernier centime.
Bravo à ces Italiens de dire tout haut ce que nous ne pouvons légalement presque pas penser tout bas.
Prudence, système, le vent se lève et il a tourné.
La gauche italienne aurait-elle gardé un mauvais souvenir de la dernière fois où des groupes populaires se sont formés pour pallier aux manquements de l'état ? Un arrière-goût d'huile de ricin, par exemple ?
Pourquoi ne pas créer des centres de redressement (de tabassage) où les racailles de tous acabits seraient traitées avec une rudesse telle qu'aucune récidive ne serait envisageable car elle signifierait la mort ?
La castration au niveau du coup est la plus sûre,même l'idée ne descend pas plus bas!