On le vérifie un peu plus chaque jour, la crise « sociale » en Guadeloupe n’a pas que des motivations économiques et les revendications syndicales tournent chez certains à la revendication indépendantiste et à la vitupération raciale contre l’homme blanc esclavagiste.
Il n’est pas possible d’analyser ici les causes complètes de cette situation.
Sans doute n’est-il plus temps et est-il même actuellement impossible de rappeler aux gens de couleur de la Guadeloupe en état d'excitation que leurs ancêtres furent vendus par d’autres noirs et que l’esclavage a régné (et même règne encore dans certains pays) en Afrique plus longtemps que dans les Iles ; et de faire observer aux métis qu’après tout, certains eurent pour origine une rencontre d’esclavagiste et d’esclave ; et de leur faire observer encore que depuis longtemps la France a permis à nombre de noirs et de métis d’accéder à tous les postes de la politique, de l’administration, de l’université.
Mais avec l’obamamania frénétique de nos médias depuis des mois, l’idée n’a-t-elle pas été martelée qu’il faudrait, même chez nous en France métropolitaine, au nom de la diversité, en venir à l’obligation d’élire un non européen de souche à la l’Elysée.
Alors, à la Guadeloupe, dans une population majoritairement noire ou métis, l’idée a cheminé et se traduit par la revendication raciale d’un pouvoir noir, donc de l’indépendance. La tentation peut être grande pour certains de dire « après tout, s’ils la veulent qu’ils la prennent » ! Et d’ajouter : « on verra ce qu’ils en feront ».Considérant en effet ce que coûte la Guadeloupe au budget national, ce serait au moins l’occasion d’une économie pensent-ils.
Mais c’est là, dans notre contexte, une illusion. Il faudrait en effet, pour que cette indépendance nous soit bénéfique, un gouvernement qui oserait imposer demain aux guadeloupéens le choix d’opter pour une seule nationalité : la française ou la guadeloupéenne. On sait hélas, avec l’exemple de l’Algérie, qu’aucun gouvernement du système actuel, n’oserait procéder ainsi. Selon toutes probabilités, le flux migratoire de la Guadeloupe vers la France ne cesserait alors d’augmenter et avec lui l’accroissement encore des énormes coûts de l’immigration. Mais là n’est pas l’aspect essentiel de la question. Ce qui est en effet plus largement en cause est l’avenir de toutes les îles françaises dans tous les océans et avec elles celui de la France dans son ensemble.
Or, il ne s’agit pas là d’une question que l’on peut traiter à la légère.
Article de Bernard Antony publié le 16 février 2009
(Source: Blogue de Yann Redekker)
Commentaires
Comme c'est bien vu.
Le racisme authentiquement ignare vient bien des îles en effet. Ils ne connaissent apparemment rien de la véritable histoire de l'esclavage et de son abolition par les Blancs, et par les seuls Blancs, mais ils ont besoin d'un exutoire pour excuser tous leurs manquements et tous leurs échecs.
L'argument du "racisme" dont feraient l'objet les gens de couleur n'est plus qu'un réflexe pavlovien méticuleusement implanté depuis des décennies.
Le véritable racisme (anti-blanc celui-là) est instinctif mais tout aussi soigneusement encouragé.
La solution miraculeuse et incarnation symbolique et superstitieuse de toutes les revanches est l'obamania. Ils vont tomber de haut.
Cherche à qui le crime profite.
Je crois que ce qui importe, c'est d'être un joyeux pessimiste: moi aussi !
http://www.la-convergence-ethique.org/pages/CODE_DETHIQUE_DE_LETAT_FRANCAIS-1054548.html
Cordialement
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