Christophe Khider et Omar Top El Hadj
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En centrale, les prisonniers sont enfermés dans des cellules individuelles. Mais Christophe Khider et Omar Top El Hadj, qui étaient détenus dans le même bâtiment de Moulins-Yzeure mais à un étage différent, avaient tout loisir de se croiser aux parloirs, pendant la promenade ou encore sur le stade. « On les apercevait assez souvent ensemble », confie un surveillant.
Les deux évadés, qui se sont connus à la centrale de Lannemezan (Hautes-Pyrénées), avaient attiré l’attention des gardiens. Selon une source pénitentiaire, Khider, arrivé à Moulins en avril dernier et précédé d’une réputation de détenu particulièrement dangereux, et son ami Top « jouaient les caïds ». Estimant qu’un tel comportement pouvait poser à terme des problèmes, le syndicat de gardiens Ufap a même demandé le transfert des deux prisonniers.
« Sans être écouté », déplore-t-on à l’Ufap.
A 37 ans, Christophe Khider était incarcéré depuis 1995. Autant dire une éternité. « Cette évasion ne me surprend pas plus que ça. C’est un acte de désespoir de quelqu’un qui n’avait plus aucune perspective d’avenir », réagit son avocate. Selon elle, son client était libérable en 2038. « Christophe Khider a été condamné à trente ans de réclusion (NDLR : pour un braquage meurtrier à Paris en 1995) à l’âge de 24 ans, donc très jeune, rappelle M e Boesel. Depuis, il a souvent été incarcéré à l’isolement, puis transféré de centrale en centrale. » Khider ne supportait plus ses conditions de détention et son avenir sans espoir. « Je sentais que c’était de plus en dur pour lui, même si avec moi il ne se plaignait pas », ajoute M e Boesel, dont le dernier parloir avec Khider remonte à l’été dernier. Désespéré, son client est-il l’homme aussi dangereux que les policiers le prétendent ? « Personnellement, je pense le contraire, confie l’avocate. Il porte comme une croix la mort de cet homme tué au cours du braquage, mais a toujours affirmé que c’était un accident. »
« Sans être écouté », déplore-t-on à l’Ufap.
A 37 ans, Christophe Khider était incarcéré depuis 1995. Autant dire une éternité. « Cette évasion ne me surprend pas plus que ça. C’est un acte de désespoir de quelqu’un qui n’avait plus aucune perspective d’avenir », réagit son avocate. Selon elle, son client était libérable en 2038. « Christophe Khider a été condamné à trente ans de réclusion (NDLR : pour un braquage meurtrier à Paris en 1995) à l’âge de 24 ans, donc très jeune, rappelle M e Boesel. Depuis, il a souvent été incarcéré à l’isolement, puis transféré de centrale en centrale. » Khider ne supportait plus ses conditions de détention et son avenir sans espoir. « Je sentais que c’était de plus en dur pour lui, même si avec moi il ne se plaignait pas », ajoute M e Boesel, dont le dernier parloir avec Khider remonte à l’été dernier. Désespéré, son client est-il l’homme aussi dangereux que les policiers le prétendent ? « Personnellement, je pense le contraire, confie l’avocate. Il porte comme une croix la mort de cet homme tué au cours du braquage, mais a toujours affirmé que c’était un accident. »
Né, comme Khider, à Paris, Omar Top El Hadj, 30 ans, a la même taille et les mêmes yeux marron que son complice. Interpellé pour la première fois à 17 ans pour un vol, ce délinquant a ensuite été condamné pour des attaques de bijouteries. Selon les policiers, Top est « représentatif d’une nouvelle génération de braqueurs et de voyous issus de cités HLM, déterminés et prêts à tout. » Fin 2002, il avait ouvert le feu à la kalachnikov sur une patrouille de la BAC (brigade anticriminalité) lors d’un contrôle à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis). Dans son coffre : des armes de guerre et des cagoules.
A son procès, en 2004, Omar Top El Hadj avait expliqué que cet arsenal devait servir à une expédition punitive contre des jeunes avec lesquels il avait un contentieux. La cour d’assises l’avait condamné à dix ans de réclusion.
Le Parisien -17/02/09
Commentaires
quelle serait leur durée de vie dans leur pays "d'origine" ?
Selon la loi de la charia.
La perspective d'avenir pour la personne flinguée (une balle dans la tête)par ce CPF est aussi définitive.
SOS racisme,la Halde,le Cran,la Licra doivent intervenir....
Quel culot ! On a vu et entendu la mère de cette saleté filmée complaisamment sous tous les angles. A voir son apparence (manteau de fourrure tape-à-l'oeil, bagout) il n'était pas dificile de deviner son ancien (?) métier, confirmé par la suite.
Au début, on insistait surtout sur le prénom Christophe. Omar était inconnu au bataillon.
L'avocate a essayé de nous faire pleurer sur le sort de cette "pauvre victime (de la société, bien sûr)" de ses perpectives d'avenir peu enthousiasmantes. C'est ahurissant. Mais c'est une avocate. Plus ahurissant et scandaleux est la complaisance idéologique avec laquelle certains médias lui ont tendu leurs antennes. Par chance l'époque de vaches grasses où on pouvait compter sur la veulerie des auditeurs repus est révolue.
La tentative de manipulation est contre-productive.
"Il porte comme une croix la mort de cet homme tué au cours du braquage"
Comme une croix?
Plutôt que la prison usque ad mortem,je préconiserais plutôt l'exécution de ces ordures avérées par des groupes spéciaux(escadron de la vie).
La société y trouverait un gisement non négligeable d'économies budgétaires et la société une sécurité retrouvée.
Pour les autres racailles (voleurs,violeurs),un séjour en centre de correction (physique) serait par son extrème dureté suffiasant pour les remettre sur le droit chemin de la
rédemption.
Mon Dieu marcel, vous ne voudriez pas d'un Occident où les chiffres de la délinquance ressembleraient à ceux du début du 20ème siècle, cette époque terrible, quand même ?
@voyageur:
je me souviens avec effroi de ces contrées calmes où la plus totale sécurité des biens et personnes règnaient.
Ceci va nous rappeler les heures les plus éclairées de notre histoire
Avec ce genre de saloperies, pas de discussion, élimination.
«Il porte comme une croix la mort de cet homme» : merci à gm d’avoir relevé les ignobles inepties du pharisien qui n’en rate pas une ! ce n’est pas un journal, c’est un brûlot de propagande anti-française.