http://www.youtube.com/watch?v=LcmaURyCUdo
La Frauenkirche de Dresde a été entièrement reconstruite à l'identique après sa destruction complète par les bombes incendiaires des Alliés
Arturo Toscanini en 1943: http://www.youtube.com/watch?v=TLkYfppYUwc
Commentaires
Merci, chère Gaëlle pour ces deux très beaux enregistrements (Toscanini fut un très grand et célèbre chef, mais un insupportable personnage) et pour les belles images de Notre-Dame de Dresde.
Merci, cher abad! Cette cathérale luthérienne est une merveille d'architecture baroque. Pour la vidéo Toscanini, j'ai trouvé l'interprétation meilleure, plus intense. Elle a été enregistrée, selon les infos données, le 31 janvier 1943 en Angleterre, soit deux ans avant le terrifiant bombardement de Dresde ordonné par Churchill...
@Gaelle ,ENCORE!!!
concernant ces musiques "divines" phénomène ,que j'ai personnellement trouvé interpellant.
Ayant dans mes relations ,un chauffeur routier turc (hé oui!!!!), qui par essence n'est pas prédisposé à apprécier ces oeuvres, je lui en fit,un jour, écouter, depuis il, ne plus s'en passer. ...il ne s'énerve plus sur la route,il trouve cela reposant,agréable,beau.
Un autre qui est représentant , de même, lorsque qu'il parcourt de longs trajets,illico presto, Mozart, verdi etc....
Comme quoi il existe "la grande musique" celle qui rapproche les êtres et "l'autre" rap, pogo, rnb... etc qui excite les plus bas instinct.
Chère Gaëlle : je suis bien de votre avis : bien que les deux interprétations soient très bonnes (abstraction faite des défauts sonores dus à la technique), je préfère celle de Toscanini.
Grande musique et borborygmes à populace ne sont pas uen question d'appréciation. Les sons et leur combinaison obéïssent à des lois physiques connues agissant elles mêmes sur des être vivants obéïssant à celles de la biologie.
J'avais été frappé adolescent par une étude canadienne montrant que des plantes poussées au son de Mozart étaient plus belles et plus développées que celles soumises au woukenwoll, rachitiques.
Abstraction faite des variations de goût personnelles, tous ceux qui ont des rudiments de culture classique et l'esprit non-encrassé de propagande relativiste savent que la beauté a des canons qui n'ont rien de subjectif.
Mais idéologie gauchiste et commerce international ont tout à gagner à faire croire à chaque petit pois dans la boîte qu'il est exceptionnel. Le petit pois sait bien au fond de lui que c'est faux mais la dissonnance cognitive engendrée par le grand écart permanent entre la réalité et les désirs entraîne la frustration et les tensions dont jouent ceux qui tirent les ficelles au son d'une mauvaise vielle.
A voyageur: «borborygmes à populace» : d’accord avec vous, je comprends ce que vous voulez dire. Il y a dans l’interprétation de Toscanini une certaine vulgarité qui est largement gommée dans la première, beaucoup plus ‘noble’. Mais incontestablement, Toscanini nous prend aux tripes et nous bouleverse beaucoup plus.
Vous me surestimez tout en me prenant en défaut, abad : je n'avais pas écouté ces interprétations au moment où j'ai proféré mes commentaires, de portée générale, je l'avoue piteusement.
A mon tour, je crois comprendre ce que vous voulez dire, bien qu'étant dépourvu de sensibilité auditive. La musique se présente pour moi soit comme des sonogrammes et des partitions superposées et entrecroisées, soit de façon globale et émotionnelle quand je me laisse porter.
Par "borborygmes à populace", j'entendais plutôt ce qu'on ose appeler musique et concert (ce terme me choquait enfant, appliqué à des "chanteurs pop") de nos jours.