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Nouvelle autopsie du corps d'Ophélie: noyade confirmée - le mystère demeure

Ophélie 4 décembre 08 - autopsie confirmée.jpg

Une nouvelle autopsie menée mercredi matin en France accrédite la thèse de la mort par noyade de l'étudiante française Ophélie Bretnecher, dont le corps a été retrouvé le 12 février sur les bords du Danube en Hongrie, a-t-on appris de source proche du dossier.

Le corps de l'étudiante de 22 ans, disparue dans la nuit du 4 décembre après avoir passé la soirée dans une discothèque du centre de Budapest avec des amis, avait été retrouvé le 12 février dernier sur les bords du Danube, près de la capitale.


Une autopsie a été menée mercredi en région parisienne, après le rapatriement du corps mardi en France. Elle «accrédite la thèse de la noyade et de l'absence de coups», selon cette source, confirmant une information de RTL.

Elle confirme ainsi les résultats d'une première autopsie effectuée en Hongrie.

Selon le médecin légiste hongrois qui avait pratiqué une première autopsie du corps de la jeune fille mi-février, le décès était lié à une suffocation causée par noyade, le drame résultant d'un accident ou d'un suicide.

Les conclusions de cette autopsie étaient mises en doute par un des avocats de la famille, Me Francis Chouraqui. L'hypothèse d'un suicide est «réfutée» par les parents, selon lui, tandis que celle d'un accident est «extrêmement improbable» du fait de la présence sur le pont des Chaînes de parapets assez hauts, de croisillons de protection et d'une margelle.

Le parisien avec AFP - 11 mars 2008

A-t-elle été jetée vivante dans l'eau du fleuve?  Que s'est-il passé dans cette discothèque pour qu'elle reparte seule dans la nuit, pour un assez long chemin? Avait-elle rendez-vous sur ce pont avec son assassin? Ne faudrait-il pas faire de nouvelles  investigations dans son entourage?

Il semble impossible qu'elle se soit suicidée ou qu'elle ait pu se pencher au point de basculer dans l'eau.

 

Commentaires

  • En effet, il n'y a pas besoin de frapper uene frêle jeune fille pour l'empoigner, la maîtriser, et la jeter à l'eau.
    Circulez, y' rien à voir. Surtout vous les Français.

  • D’accord avec vos questions, chère Gaëlle. En particulier les derniers instants passés à la discothèques. Ses amis n’ont pu mettre sur aucune piste ? Le mystère demeure, et on peut craindre qu’il soit désormais trop tard.

  • Lors de l'autopsie en Hongrie on avait parlé de bleus sur les cuisses. Disparus ?

  • @Paul-Emic: vu l'état du corps après deux mois dans l'eau, il est peut-être difficile de se prononcer à ce sujet.

    Il faut attendre d'autres informations.

  • Cher abad, quelqu'un finira peut-être par parler?

    Sinon, ce sera peut-être un crime parfait. Je ne peux plus me résoudre à la thèse du suicide ou de l'accident.

    Je pense aussi que même tombée vivante à l'eau, ou seulement étourdie, elle aurait eu le réflexe de nager. Car elle devait savoir nager.
    Le courant était violent, l'eau très froide, mais elle aurait pu, il me semble, s'en tirer en se laissant déporter vers une rive. De pluys, il y avait des bateliers. On dirait qu'elle a coulé à pic. Or, les vêtements d'hiver, épais, contiennent de l'air qui permet de surnager au moins quelques minutes. Elle était jeune et sportive, de toute évidence.

  • si elle avait été violée dans la fameuse voiture en stationnement puis assommée et jetée par dessus le parapet, y aurait-il d'autres preuves découvertes par l'autopsie, voilà une question qui mériterait réponse ?

    Sur les vêtements d'hiver, il me semble qu'elle porte un manteau sur les vidéos, et sans doute un pull, tout ça s'imbibe rapidement d'eau et alourdirait plutôt.

  • Clairement c'est impossible.
    Je le connais ce pont des chaînes, il faudrait vraiment marcher en équilibre sur le parapet pour tomber.
    D'autre part à Budapest, les rues sont désertes le soir, et on a vite fait de se faire suivre.

  • @Eudoxie: merci pour votre témoignage.

    Les vêtements certes s'imbibent d'eau et alourdissent, mais l'air contenu dans leurs fibres de laine permettent de surnager quelques instants, de reprendre ses esprits, d'essayer de faire la planche, me semble-t-il?

    Pour se noyer, couler à pic, il faut ouvrir la bouche, avaler de l'eau qui vous suffoque.

    Elle ne semble pas avoir été volée, puisque son sac a été retrouvé intact, avec portable, papiers, etc...

    Quel serait donc le motif de l'assassin?

    Il peut s'agir d'un crime passionnel... Ou bien d'un double suicide: il peut y avoir un autre cadavre dans le Danube, dont la police hongroise ne parle pas... ou qui n'a pas encore été découvert.

    Mais je ne veux faire de roman dans un cas aussi tragique et douloureux pour ses proches.

    Pourquoi a-t-elle posé son sac, et si c'était le fait du meurtrier, pourquoi n'aurait-il pas balancé ce sac (compromettant) à l'eau?

    Les médecins légistes en savent plus qu'ils ne disent à la presse, certainement.

  • moi j'ai dit violée pas volée.
    Le Danube au mois de décembre ce doit être un peu comme la Mer du nord à la même époque. Survie 10-15 minutes au plus.

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