Le ministre de la Fonction publique, Eric Woerth, et son secrétaire d'Etat André Santini, ont annoncé vendredi avoir révisé la nature des épreuves de 180 des concours pour le recrutement des fonctionnaires, sur près de 600, pour assurer "plus de diversité".
Pour parvenir à davantage de diversité, objectif de la réforme des concours, MM. Woerth et Santini ont décidé de mettre l'accent sur la création des "classes préparatoires intégrées" aux grandes écoles prestigieuses comme l'ENA ou l'Institut régional d'administration (IRA), réservées aux jeunes de milieux sociaux défavorisés.
En octobre, l'ENA accueillera 15 élèves à Paris dans sa première classe préparatoire intégrée, en vue des concours organisés en 2010. Les étudiants, qui recevront des allocations spécifiques ou des bourses au mérite, seront sélectionnés selon les procédures mises en place dans ce cadre en 2008 par l'Ecole nationale de la magistrature (ENM).
Dans cette optique, la nature des épreuves a été revue. Au lieu des épreuves de culture générale classiques, les candidats plancheront désormais sur des épreuves de connaissance "tournées vers le métier" qu'ils veulent exercer, a indiqué M. Woerth.
Concrètement, un candidat au poste de gardien de la paix sera susceptible d'être confronté à des questions sur les tribunaux de police plutôt qu'à des questionnaires à choix multiple (QCM) portant par exemple sur le nom du secrétaire général de l'ONU, a étayé M. Woerth.
"Il y a 600 concours pour 15 postes en moyenne par concours. Cela coûte 110 millions d'euros, et c'est mal organisé. Il y a des candidats qui sont souvent exclus dès la première question. On veut se rapprocher plus d'une forme de recrutement que de concours", a souligné M. Woerth.
Cette réforme répond aux critiques sur l'administration relancées en février par un rapport sur les écoles commandé par le gouvernement.
Celui-ci avait conclu que ces établissements "emblématiques" de l'ascenseur social (ENA, Polytechnique et Ecoles normales) reproduisaient les mêmes élites, étaient trop nombreuses et coûtaient trop cher à l'Etat. AFP. 13/03/09
Commentaires
Ca, l'aspect pratique des tribunaux de police, ils doivent connaître pour les avoir amplement fréquentés...
"Les écoles formant les agents publics doivent être une photographie de la société française"
Et c'est là que le nouveau dogme apparu "spontanément" partout depuis un an et demi (je vous mets au défi de trouver des documents de plus de deux ans portant ce terme maladroitement traduit de l'américain "diversity") entre en collision avec l'ancien principe fondamental de la république de méritocratie et d'"égalité" (de traitement).
Que de contorsions pour essayer de faire croire qu'on n'est pas en train de faire ce qu'on est précisément en train de faire, c'est à dire tuer le principe d'égalité des chances à l'entrée pour que le mérite seul puisse se dégager !
Le racisme anti-blanc passe à la vitesse supérieure en France à l'heure où la plupart des états américains l'on abandonné peu à peu depuis les années 70, ce que nos dirigeants de plus en plus impopulaires ne peuvent pas ignorer.
Cherche à qui le crime profite.
"Un anneau pour les amener tous, et dans les ténèbres les lier."
A voyageur : permettez-moi de co-signer votre commentaire que j’approuve à 100%.
Cependant ces contorsions sont bien superflues : depuis déjà pas mal de temps, des hauts fonctionnaires, des chefs d’entreprises, des ministres sont nommés non pas parce qu’ils en ont les capacités ou les titres, mais en raison de leur ‘diversité’ ; et ils ont d’ailleurs très vite démontré leur incompétence conformément au critère qui les avait fait choisir. Ces nouvelles mesures vont certes simplifier et accélérer le travail, grâce aux diplômes donnés en raison de leur diversité et de leur incapacité à les obtenir par la voie des concours normaux.
Et comme cela, on aura été jusqu'au bout de la logique actuelle: les diplômes n'auront plus aucune valeur. Et seules deux voies permettront d'obtenir une ‘place’ dans la société:
- la diversité pour ceux qui ont la chance d'en être;
- le piston pour ceux qui ont la chance d'en avoir.
Ceux qui n'en ont aucune peuvent dès maintenant se tirer une balle dans la tête (ils regretteront que leur mère ne les aient pas avorter), mais ceux qui ont les deux.......
Ce qui me fait vraiment marrer, c’est de regarder de temps à autres les débats de l’assemblée nationale ou du sénat sur la chaîne parlementaire : tous ces députés, ministres et sénateurs qui pérorent doctement et avec sérieux sur les lois qu’ils pondent comme des poules n’ont pas l’air de se douter de ce qui va leur arriver. Dans dix ans ou moins, ils seront vidés avec perte et fracas de leurs places et de leurs prébendes : de gré ou de force, ils devront les abandonner au profit de la ‘diversité’ ! Ils auront l’air malin, quand cela leur arrivera !
de meme pour les artistes chanteurs ou danseurs ou comiques . tous dans les coulisses et la diversité sur la scène ! c'est déjà le cas
djamel ,dany boon , les artistes les mieux payés de france
Cher voyageur, cher abad, comme je suis d'accord avec vous: - voilà donc les VRAIES réformes qui se trament dans l'ombre...Si ce n'était pas un "faux", je croirais volontiers un certain petit livre... car plus les choses avancent, plus il devient plus que troublant et prophétique...