La Lettre du Cadre Territorial a eu le grand privilège de remettre le prix de l'Ethique 2008 à Bertrand Schwartz et Amad Ly.
La cérémonie, présidée par Jacques Guy, président directeur général du Groupe Moniteur et par Hugues Périnel, directeur éditorial du Groupe Territorial, a eu lieu hier à l'occasion du Salon des Maires. C'est avec beaucoup d'émotion que Simone Veil, présidente du jury, a remis son prix à Bertrand Schwartz, elle a notamment souligné le parcours exceptionnel de cet homme qui a toujours choisi de s'occuper des autres, des plus en difficulté. " Bertrand Schwartz a insisté sur les règles indispensables à toujours observer, si l'on voulait gagner le Pari de la formation des personnes les plus en difficulté : racontant une de ses premières expériences en la matière, avec les mineurs de Moselle, il a insisté sur l'obligation d'écoute de ceux que l'on forme et d'une co-construction des parcours professionnels entre formateurs et formés.
Tous les participants ont senti chez cet homme une grande ouverture aux autres, une générosité hors du commun et une grande vivacité intellectuelle.
Le second prix a été remis à Amad Ly par Fadela Amara. Lauréate comme Simone Veil d'un précédent prix de l'Ethique, la secrétaire d'Etat à la politique de la ville a tenu à souligner chez Amad Ly la volonté de toujours dialoguer et de privilégier les mots et la parole dans les combats qu'il a mené à Clichy-sous-Bois.
Dans sa réponse, Amad Ly a enthousiasmé par sa modestie, plaçant son action dans le sillage de ses prédécesseurs et de ses anciens, soulignant combien il se sentait proche de l'action de Bertrand Schwartz, qu'il n'avait pourtant jamais rencontré. Ce prix de l'Ethique est finalement une histoire de rencontres.
Rencontre entre un jury, largement composé de territoriaux, et des lauréats qui incarnent les valeurs de service public, d'égalité, de fraternité.
Rencontre aussi entre des lauréats qui même s'ils, comme Bertrand Schwartz et Amad Ly, comme Simone Veil et Fadela Amara, appartiennent à des générations et à des mondes différents, se trouvent et se parlent avec une évidente facilité, comme s'ils étaient déjà frères et soeurs.
Il est permis de sourire!
Commentaires
« des lauréats qui incarnent les valeurs de service public, d'égalité, de fraternité » : effectivement Amad Ly était sûrement le meilleur (avec Schwartz, qui porte bien mal son nom) choix possible : enlèvement, séquestration, tentative d'assassinat et violences : voilà de l’éthique ou je ne m’y connais pas !
Ah, elle est belle la France en photo couleurs !
Cher voyageur, la hideur et la puanteur de ces hyènes grotesques...
"Tandis que Simone veille,Amad lit et la fade est là"
Ce prix d'éthique,que du toc! et toc!
C'est bien fait pour eux: tel prix pour tels personnages.
Me parler de l'"éthique" c'est une façon sure de m'énerver.
L'éthique, le summum du « postmodernisme », a détrôné la morale de même que les droits de l'homme ont détrôné Dieu.
Ou l'homme trouvant par lui-même le bien et le mal, à l'image du baron de Munchhausen qui sortait du marécage en se tirant par les cheveux...
Il ne s'agit pas ici d'éthique mais des tiques ! Les parasites se congratulent entre eux.