Le Wall Street Journal a interrogé 49 économistes, qui, contrairement à l'opinion publique, notent sévèrement le plan de relance du président américain.
A l'école, on appellerait ça «recevoir un carton». En politique, on se contente de dire que l'action de Barack Obama en matière d'économie est «sévèrement notée». Mercredi, le Wall Street Journal a rendu publique une enquête de conjoncture mensuelle, dans laquelle le président américain n'a visiblement pas séduit les économistes sollicités pour évaluer sa politique économique.
«Une majorité des 49 économistes interrogés disent qu'ils ne sont pas satisfaits de la politique économique du gouvernement», écrit le quotidien économique. En moyenne, en février, ils mettent 59 sur 100 à l'action d'Obama, contre 44 pour Bush en janvier 2008. Son secrétaire au Trésor Timothy Geithner, écope lui d'un 51 sur 100, soit 6 points de moins que son prédécesseur, Henry Paulson, en janvier, et 14 de moins qu'en mai 2008. Seul le président de la Réserve fédérale, Ben Bernanke, arrive à tirer son épingle du jeu, avec une moyenne de 71, note le Wall Street Journal.
Le journal relève plus généralement un changement d'attitude des économistes depuis l'entrée en fonction d'Obama : en décembre, les trois quarts d'entre eux jugeaient que son équipe économique serait meilleure que celle de George W. Bush.
Leurs reproches se concentrent surtout sur le plan de relance de 787 milliards de dollars, voté le mois dernier. Même s'ils divergent sur les solutions à apporter : 43% d'entre eux estiment qu'il faudra un autre plan d'environ 500 milliards de dollars, tandis que d'autres doutent de l'utilité d'un plan de relance quel qu'il soit...
L'autre grande critique formulée dans cette étude concerne le plan de sauvetage des banques, dont Timothy Geithner a dévoilé les grandes lignes le 10 février. D'une part, les économistes interrogés estiment que la montagne a accouché d'une souris ; d'autre part, ils déplorent les délais de sa mise en œuvre.
La question est de savoir comment le gouvernement compte s'y prendre pour purger les bilans des banques de leurs actifs invendables. Cela pourrait notamment prendre encore plusieurs semaines.
Le Figaro - 12/03/09
Commentaires
De gaulle à des émules, de Londres gouverner la France c'était facile, sur place la chanson à été autre !
Obama rien que le fait de n'être pas blanc lui donnait le savoir pour gouverner.
Comme vous le dites si bien, chère Gaëlle : la montagne a accouché d’une souris. Et ce n’était pas une souris blanche, ni une souris noire, mais une souris grise : on voit le résultat !
Mais que tentent de nous faire croire les journalistes français: "Que parce que maintenant le président est noir alors l'économie et la politique américaine va changer?"
Regardons l'histoire avec lucidité:" Un groné n'a jamais changer l'histoire politique et économique d'un pays." Même l'Afrique est plein de ces gens là et ils ne sont capables que de dictature, de vol et de favoritisme.
Quelle belle blague médiatique: Omba le groné comme modèle pour la France
Merci, RAZOIR, pour ton commentaire que je trouve très juste! Tout y est dit!
Avec Rahm, Geithner, Clinton (Rodhurst) et les autres, c'est, le métis cosmo-planétaire c'est ZIO-FUCK WE CAN BELIEVE IN !