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Toulon: trois policiers de la BAC agressés dans une cité

La grande trouille face aux gangs des cités... Surtout ne pas tirer!

Trois policiers de la Brigade Anti Criminalité (BAC) de Toulon ont été blessés mercredi soir après avoir été agressés à coups de barres de fer par une quarantaine de jeunes mercredi soir au cours d'une interpellation dans une cité jugée «sensible», la Marquisanne, à l'ouest de Toulon. Les trois hommes ont immédiatement été conduits à l'hôpital. L'un d'eux a des dents fracturées et la mâchoire déplacée, tandis que les deux autres souffrent de contusions multiples. La direction départementale de la sécurité publique a confirmé les événements mais s'est refusée à tout commentaire.

Selon le délégué départemental de l'UNSA-Police, Jean-Bernard Soriano, les trois policiers «sont tombés dans un véritable guet-apens» au moment où ils allaient interpeller un homme suspecté de trafic de drogue. «L'individu a alerté la cité et en quelques secondes nos collègues ont été pris à partie par une quarantaine d'individus armés de barres de fer», a-t-il précisé.

Des renforts arrivés sur les lieux ont porté secours aux policiers en difficulté. Deux interpellations ont été opérées.

«On est passé à côté d'une catastrophe», a ajouté Jean-Bernard Soriano, qui s'est félicité du sang-froid de ses collègues qui n'ont pas fait usage de leurs armes...

 Depuis le début du mois, c'est la troisième fois que des policiers sont pris à partie et que des voitures de patrouille reçoivent des cailloux à Toulon.

Le Figaro - 14/03/09

 

 

Commentaires

  • Ce qui veut dire que si les "individus" décident de nous tuer
    ils pourront le faire facilement et en toute impunité.
    Nous n'avons ni les moyens ni le droit de nous défendre. et la police ne bougera pas.
    Il est vrai que la délinquance est un fantasme de l'extrême droite.

  • Oui, Mélanie, c’est exactement cela : nous n’avons ni les moyens ni le droit de nous défendre : nos dirigeants politiques, qui eux sont bien à l’abri de ces agressions, bien protégés par les forces de police, nous l’interdisent ; et on vient encore de condamner des raciniens sous prétextes de racisme et d’antisémitisme !

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