La vice-présidente du Front national (FN) Marine Le Pen a accusé aujourd'hui l'Elysée d'empêcher la vente du "Paquebot", siège historique du parti à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), que le mouvement a été contraint de quitter en raison de ses difficultés financières.
"Par deux fois des sociétés qui dépendent incontestablement des contrats de l'Etat et qui étaient sur le point de faire des propositions fermes nous ont appelés au dernier moment pour nous dire: "écoutez, on a reçu un ordre de très haut pour cesser les négociations", a-t-elle assuré sur RMC.
A la question de savoir si cet ordre venait de l'Elysée, elle a répondu: "Je le pense, oui".
"Depuis l'élection de Nicolas Sarközy, jamais le Front national et la famille nationale n'ont été victimes d'une telle chasse aux sorcières", a-t-elle poursuivi.
"Les gens du Front national et de la famille nationale, les sociétés proches du Front national et de la famille nationale ont vu se multiplier les contrôles Urssaf, les contrôles fiscaux, l'arrivée de l'inspection du travail. Chaque personne qui n'est pas d'accord avec Nicolas Sarközy commence à trembler", a encore déclaré Marine Le Pen.
Dans un contexte de baisse des prix de l'immobilier, le FN peine à vendre son ancien siège, dont son président Jean-Marie Le Pen a estimé la valeur entre 15 et 16 millions d'euros.
Le FN a déménagé en novembre 2008 à Nanterre dans un bâtiment, Le Carré, beaucoup plus modeste que son siège historique.
Le Figaro 16 avril 2009
Commentaires
Cela n’a rien d’étonnant et il fallait s’y attendre, l’occasion étant trop belle pour ces minables politichiens qui ne connaissent que magouilles et coups bas. Mais leur malhonnêteté finira par se retourner contre eux.