L'Arabie saoudite, le plus sûr allié des Etats-Unis au Moyen-Orient, mercredi, puis l'Egypte jeudi.
Avant d'arriver en Europe pour notamment participer samedi en Normandie aux commémorations du 6 juin 1944, Barack Obama se rendra pour la première fois de son mandat dans des pays où l'islam est religion d'Etat -en avril dernier, il avait séjourné deux jours en Turquie, pays laïc à majorité musulmane.
Jeudi, il prononcera au Caire, un grand discours, présenté par la Maison-Blanche comme sa volonté de marquer une nouvelle ère dans les relations entre les Etats-Unis et les musulmans après les tensions de l'ère Bush.
Dans une interview accordée à la BBC, le président américain a dévoilé une partie du message qu'il entend faire passer mercredi et jeudi.
Admettant que "les Etats-Unis ou un quelconque pays" ne peuvent "imposer leurs valeurs à un autre" -une pique pour son prédécesseur qui souhaitait installer la démocratie par la force-, il souligne néanmoins que son pays peut "servir de bon modèle" aux pays musulmans. "La démocratie, l'état de droit, la liberté d'expression, la liberté religieuse, ce ne sont pas simplement des principes occidentaux qui doivent être élargis à ces pays, mais plutôt je pense des principes universels dont ils peuvent se saisir et qu'ils peuvent affirmer comme partie intégrante de leur identité nationale", explique Barack Obama. "On peut absolument les encourager, et je m'attends à ce que nous les encouragions", ajoute-il.
Concernant le conflit israélo-palestinien, considéré par beaucoup comme le problème central du Moyen-Orient, Barack Obama, qui se heurte à l'intransigeance du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a affirmé qu'il souhaitait remettre les "négociations sur les rails". "Non seulement c'est l'intérêt du peuple palestinien de disposer d'un Etat, mais c'est aussi l'intérêt du peuple israélien de parvenir à une stabilisation de la situation. Et c'est l'intérêt des Etats-Unis d'avoir deux Etats vivant côte-à-côte dans la paix et la sécurité", martèle-t-il. Mais pour l'instant, il admet que la "trajectoire est profondément négative".
LCI.fr - 02.06.08
Commentaires
Cet homme est à n'en pas douter, le MESSIE!
MDR.
Ou plutôt, Arauris, il se prend pour un nouveau prophète.
On est heureux d’apprendre que l’allié le plus sûr des US est un pays religieux islamiste. Avec un tel allié, les US vont enfin pouvoir faire la guerre à l’Israël !
Cher abad, sans être trop surprise par Hussein, sa démarche me semble être toujours dans le fil retors du mondialisme négro-sémito-sioniste! Métissage des esprits, des corps... nivellement par le bas... Une subtile alchimie qui ne donnera que du plomb! Il joue aux apprentis-sorciers, en ce moment, sûr de sa force, de sa "couleur"... L'Europe compte peu pour lui... et ses conseillers sionistes. Ram Emanuel joue lui aussi avec le feu! Comme au poker qu'ils aiment tant!
Mais tout ceci demeure très confus...
Eva Joly fait du vélo avec Cohn-Bendit! une drôle de Norvégienne! Qui ne cesse d'accuser la France, terre de corruption...
Tout ce beau monde a la haine du Blanc!
L'hypothèse du lâchage d'Israël devenu contre-productif évoquée sur ce même blog il y a peu prend de la consistance.