Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La piste de la désintégration en haute altitude

Des traces de kérozène.jpg
Des traces de kérozène qui proviennent probablement de l'Airbus A330
(Cliquez sur la photo pour la voir en entier)
Selon une source proche de l'enquête, les débris seraient dispersés sur une distance de plus de 300 km. Ce qui plaide en faveur de l'hypothèse d'une désintégration.

Deux jours après la disparition de l'Airbus A 330 d'Air France au milieu de l'Atlantique, les experts disposent d'un premier indice matériel tendant à démontrer que l'appareil s'est désintégré en haute altitude.

Mardi, un premier survol effectué a en effet permis de constater que la zone de dispersion des débris en mer est très étendue. «On peut observer des fragments sur une distance de plus de 300 km, confie ainsi une source proche de l'enquête technique.

Sous réserve de plus amples informations, ce premier élément plaide en faveur d'une explosion qui aurait touché l'aéronef en plein vol.» Si elle devait être confirmée, une telle désintégration à une altitude d'environ 10 000 mètres pourrait s'expliquer aussi bien par l'action d'un phénomène météorologique exceptionnellement violent, plausible dans la zone de convergence intertropicale empruntée par le vol, que par une brusque dépressurisation ou par un attentat terroriste.

Un expert en accidentologie rappelle que «la dispersion de débris sur plusieurs centaines de km²» avait été par exemple observée pour le 747 de la PanAm à Lockerbie.

Le Figaro - 03 juin 2009

Les commentaires sont fermés.