La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a prévenu mercredi l'Iran que l'offre de dialogue des Etats-Unis ne durerait pas indéfiniment, mais elle a défendu le principe de discussions directes avec les régimes répressifs.
"La fenêtre d'opportunité ne restera pas ouverte indéfiniment", a ajouté Mme Clinton qui fait ainsi sa rentrée politique aux Etats-Unis après avoir disparu de la scène internationale pendant près d'un mois, en raison d'une fracture au coude.
Mme Clinton, qui a prononcé un discours de 30 minutes sans consulter ses notes, a justifié la décision du président Barack Obama de continuer à chercher à ouvrir le dialogue avec Téhéran malgré la récente répression des manifestations populaires après la réélection contestée du président Mahmoud Ahmadinejad.
"Nous savons très bien de quoi nous héritons avec l'Iran, parce que nous sommes confrontés quotidiennement à cet héritage", a poursuivi Mme Clinton. "Nous savons que refuser de discuter avec la République islamique n'a pas réussi à altérer la marche iranienne vers l'arme nucléaire, ni à réduire le soutien de l'Iran au terrorisme, ni à améliorer la façon dont l'Iran traite ses propres citoyens".
"Ni le président ni moi-même ne nous faisons d'illusion sur le fait qu'un dialogue direct avec l'Iran garantira un quelconque succès", a-t-elle ajouté. "Et il est certain que les perspectives ont changé dans les semaines qui ont suivi les élections".
"Mais nous comprenons aussi l'importance qu'il y a à proposer le dialogue à l'Iran et à donner à ses dirigeants un choix clair: ou bien devenir un membre responsable de la communauté internationale ou bien continuer sur une voie vers davantage d'isolement".
S'adressant plus généralement aux ennemis des Etats-Unis dans le monde, Mme Clinton a prévenu que la volonté de dialogue de l'administration Obama ne devait pas être prise pour de la faiblesse.
"Nous n'hésiterons pas à défendre nos amis, nos intérêts et, surtout, notre peuple, vigoureusement et lorsque ce sera nécessaire, avec l'armée la plus puissante du monde", a-t-elle prévenu. "Ce n'est pas une option que nous souhaitons, ni une menace. C'est une promesse à tous les Américains".
Elle a en outre appelé les pays arabes à prendre "maintenant" des mesures "significatives" vers une normalisation de leurs relations avec Israël, laissant entendre que des gestes arabes envers Israël donneraient au gouvernement de droite israélien "plus de soutien politique" à un arrêt de la construction dans les colonies juives de Cisjordanie...
AFP. 15.07.09
Commentaires
« le principe de discussions directes avec les régimes répressifs » : c’est normal, en matière de répression les US n’ont de leçon à recevoir de personne : écrasement de l’Irak, de l’Afghanistan, de la Somalie, du Pakistan, mise au pas de la Lybie, de la Syrie, du Liban, de la Jordanie, ‘protectorat’ de l’Arabie, du Koweit, des EAU, etc…. : la liste est très, très longue de la répression US……
« l'heure de passer à l'action a sonné » : mais qu’elle ne gêne surtout pas ! Quelle passe à l’action en Iran. Quelle partie de rigolade en perspective !
@Abad,
« l'heure de passer à l'action a sonné » : mais qu’elle ne gêne surtout pas ! Quelle passe à l’action en Iran. Quelle partie de rigolade en perspective "
Non, je ne préfère pas que cette pourriture sioniste passe à l'action ; car , comme d'habitude , le monde , c'est à dire les différents lobbies sionistes , se taira ; du moment qu'Israel , habité par les shoatisés , est en cause .
« l'heure de passer à l'action a sonné » : mais qu’elle ne gêne surtout pas ! Quelle passe à l’action en Iran. Quelle partie de rigolade en perspective "
Effets de forte des Halles ou de costaude des Epinettes que tout cela!
Ils n'ont plus les moyens financiers / militaires pour supporter l' inévitable guerre qui suivrait le bombardement des sites de production d'uranium fissile .
A Catherine : vous avez peut-être raison. Mais, comme Marcel, je pense qu’ils n’ont pas les moyens de faire la guerre à l’Iran. Si d’aventure il s’y lançaient, ce serait pour les US un bourbier dont ils ne se sortiraient pas. Mais ils seraient capables d’utiliser l’arme nucléaire : comment une telle aventure se terminerait pour eux ?