Un de ses aides de camp issu de l'aviation le 14 juillet 2009
Pour la seconde fois en quelques mois, Nicolas Sarközy vient de se séparer de deux aides de camp issus de la marine nationale, et cette dernière trouve l'affaire si saumâtre qu'elle n'a pas présenté de candidats pour les remplacer.
Résultat : l'aide de camp qui accompagne toujours le Président est soit un aviateur, soit un des deux aides de camp issus de l'armée de terre. Ces officiers, toujours présents aux côtés du chef de l'État durant les cérémonies officielles, et jamais bien loin en temps ordinaire, sont aisément reconnaissables à leurs aiguillettes, ces longues passementeries tressées qui ornent leurs épaules. Ils ont traditionnellement en charge la mallette permettant au Président d'activer le feu nucléaire. Ce poste est considéré comme un honneur par les officiers, malgré la lourde sujétion qu'il implique.
À la marine, l'éviction successive de deux officiers fait grand bruit, et on y évoque une "incompatibilité d'humeur" entre le Président et ses aides de camp marins. D'autant plus étonnante que ces deux hommes avaient été choisis par leur état-major pour leurs qualités professionnelles et humaines unanimement reconnues. Le premier n'a pas terminé son temps à l'Élysée, et son remplaçant s'est même vu enjoindre en urgence de quitter en cours d'année le Collège interarmées de défense, où il était stagiaire, pour rejoindre la présidence. Las ! Il n'est resté que quelques semaines... Pour un officier de marine connaissant bien cette affaire, il y a eu un "problème de fond". "Ce métier est très particulier, et ce n'est pas celui pour lequel on a été recruté. Mais nos deux camarades n'ont rencontré ni ne rencontreront dans l'avenir, ni l'un ni l'autre, aucun problème de carrière. Nous sommes tous très conscients, comme le commandement, qu'ils ne sont fautifs en rien !"
Une "non-affaire" pour l'Élysée
À l'armée de terre, où l'on s'est fait un immédiat devoir de fournir à la présidence un aide de camp de remplacement, on glisse suavement : "Les marins n'avaient qu'à mettre des gars plus souples !" Un autre officier de l'armée de terre, qui connaît son sujet, explique : "Les marins sont trop bien élevés. Il faut mettre des brutes, avec du poil aux bras. Dans l'armée de terre, l'environnement est moins protecteur. On peut s'adapter à un milieu très dur !" De source proche des officiers évincés, on évoque des aides de camp de Nicolas Sarközy très mobilisés : "Les gars en bavent à mort, ils courent dans tous les sens et se retrouvent vitrifiés par le rythme." Ambiance...
L'affaire est lourde, car le poste d'aide de camp n'a jamais été une sinécure. Dans le passé, le général de Gaulle disposait de trois aides de camp, nombre ramené à deux par Georges Pompidou, la tradition voulant que l'un des deux appartienne à l'armée de terre, et le second alternativement à la marine et à l'armée de l'air. Cette situation est restée inchangée jusqu'à Jacques Chirac. Le rythme de Nicolas Sarkozy étant incomparable avec celui de ses prédécesseurs, la marine a été priée de fournir un troisième homme, pour renforcer l'équipe de manière permanente. Un officier, qui fut lui aussi aide de camp et a conservé des liens avec ses successeurs, évoque un changement profond de la mission, aussi bien dans le style que sur le fond : "Autrefois, et jusqu'à Jacques Chirac, l'aide de camp était un vrai collaborateur du chef de l'État et participait aux réunions de cabinet. Aujourd'hui, il ne fait plus que des plans de prises d'armes, et plus vite que ça ! Quand un militaire est méprisé, il devient un polichinelle en uniforme..."
À l'Élysée, on se refuse à évoquer une quelconque acrimonie à l'égard de la marine. On préfère parler d'une "non-affaire", d'un "non-événement qui agite sans raison une partie de la communauté militaire". C'est tout juste si l'on admet cependant une "légère difficulté d'adaptation à un service particulièrement compliqué, notamment en raison de son rythme très élevé".
À la marine, l'éviction successive de deux officiers fait grand bruit, et on y évoque une "incompatibilité d'humeur" entre le Président et ses aides de camp marins. D'autant plus étonnante que ces deux hommes avaient été choisis par leur état-major pour leurs qualités professionnelles et humaines unanimement reconnues. Le premier n'a pas terminé son temps à l'Élysée, et son remplaçant s'est même vu enjoindre en urgence de quitter en cours d'année le Collège interarmées de défense, où il était stagiaire, pour rejoindre la présidence. Las ! Il n'est resté que quelques semaines... Pour un officier de marine connaissant bien cette affaire, il y a eu un "problème de fond". "Ce métier est très particulier, et ce n'est pas celui pour lequel on a été recruté. Mais nos deux camarades n'ont rencontré ni ne rencontreront dans l'avenir, ni l'un ni l'autre, aucun problème de carrière. Nous sommes tous très conscients, comme le commandement, qu'ils ne sont fautifs en rien !"
Une "non-affaire" pour l'Élysée
À l'armée de terre, où l'on s'est fait un immédiat devoir de fournir à la présidence un aide de camp de remplacement, on glisse suavement : "Les marins n'avaient qu'à mettre des gars plus souples !" Un autre officier de l'armée de terre, qui connaît son sujet, explique : "Les marins sont trop bien élevés. Il faut mettre des brutes, avec du poil aux bras. Dans l'armée de terre, l'environnement est moins protecteur. On peut s'adapter à un milieu très dur !" De source proche des officiers évincés, on évoque des aides de camp de Nicolas Sarközy très mobilisés : "Les gars en bavent à mort, ils courent dans tous les sens et se retrouvent vitrifiés par le rythme." Ambiance...
L'affaire est lourde, car le poste d'aide de camp n'a jamais été une sinécure. Dans le passé, le général de Gaulle disposait de trois aides de camp, nombre ramené à deux par Georges Pompidou, la tradition voulant que l'un des deux appartienne à l'armée de terre, et le second alternativement à la marine et à l'armée de l'air. Cette situation est restée inchangée jusqu'à Jacques Chirac. Le rythme de Nicolas Sarkozy étant incomparable avec celui de ses prédécesseurs, la marine a été priée de fournir un troisième homme, pour renforcer l'équipe de manière permanente. Un officier, qui fut lui aussi aide de camp et a conservé des liens avec ses successeurs, évoque un changement profond de la mission, aussi bien dans le style que sur le fond : "Autrefois, et jusqu'à Jacques Chirac, l'aide de camp était un vrai collaborateur du chef de l'État et participait aux réunions de cabinet. Aujourd'hui, il ne fait plus que des plans de prises d'armes, et plus vite que ça ! Quand un militaire est méprisé, il devient un polichinelle en uniforme..."
À l'Élysée, on se refuse à évoquer une quelconque acrimonie à l'égard de la marine. On préfère parler d'une "non-affaire", d'un "non-événement qui agite sans raison une partie de la communauté militaire". C'est tout juste si l'on admet cependant une "légère difficulté d'adaptation à un service particulièrement compliqué, notamment en raison de son rythme très élevé".
Le Point - 20 juillet 2009
Commentaires
Je parie que ce beau militaire avait droit aux oeillades de la catin dite Madame pipi.
Comme quoi avec le Nain Versaillais,une carriére est vite à l'eau.
« légère difficulté d'adaptation à un service particulièrement compliqué» : c’est effectivement très compliqué d’être le porte-serviette d’un nain qui sert de faire-valoir d’une Première Dame Pipi.
L'officier de marine regardait sans doute le nain de haut !
Cher Philippe, beacoup d'officiers de marine sont des bretons: or, on sait que Sarközy ne les aime guère: se souvenir de son déplacement à la station-radar de Brest, où il a prononcé des mots inadmissibles contre les Bretons...
Pour la Lune, sans être circoncis, on peut être circonspect en effet...
Je veux bien que ce soit un montage cinéma, mais quand on voit les techniciens se précipiter vers le plateau et y monter, alors que Neil Armstrong descend du LEM... cela jette un froid...
Il y a aussi ces empreintes de semelles comme dans du sable mouillé, si nettes, si découpées... Or c'est de la poussière archi-sèche, puisqu'il n'y a pas d'eau, d'humidité sur la Lune... Bizarre... Une poussière extrêmement compacte?
Les ombres, le petit câble qui traîne sur le sol... Des questions se posent, même si l'on veut croire comme moi à l'alunissage: il est difficile de les éluder.
Comme pour le 11-Septembre, sans évoquer d'autres sujets encore plus troublants...
Oui, chère Gaëlle, les propriétés physiques des poussières sur la Lune nous paraissent bizarres parce qu’elles sont tout à différentes de celles sur la Terre à cause du vide absolu qui règne sur la Lune. Les poussières peuvent s’agglomérer par les forces de tension superficielle des grains, et comme il n’y aucun vent, aucune érosion, elles peuvent devenir compactes tout en étant très meubles. Sur terre, ceci est déterminé principalement par l’atmosphère et l’eau. Prenez l’exemple du sable qu’on trouve sur une plage. Si celui-ci est très sec, les grains glissent très facilement les uns sur les autres et on a du mal à les tenir dans sa main. S’il est légèrement mouillé, il devient très solide : vous savez qu’on marche très facilement sur le bord d’une plage qui a été mouillée par les vagues ou la marée ; les chevaux peuvent courir comme sur une piste de course. Si le sable est noyé par l’eau, alors les grains n’ont plus aucune résistance et ils s’écoulent comme de l’eau (cas des sables mouvants).
Après tout ce voyage les astronautes, une fois descendus de leur drôle de machine, ont peut-être fait un concours genre celui qui urinera le plus loin... d'où l'aspect mouillé du sable...